Au nom de la rose

La rédaction 6 juin 2020

Je ne connaissais rien de lui, mais déjà, je sentais que j’allais vivre une partie de baise mémorable. À la manière dont il avait prémédité son coup avec une finesse du détail absolument déroutante, c’était sûr, il prendrait le temps de m’explorer de fond en comble et dans les moindres recoins.

Laissez-moi vous emmener dans mon histoire de sexe avec un parfait inconnu. Il m’avait laissé une sorte de « jeu de piste » que je devais résoudre si je voulais le retrouver. Il m’a juste donnée l’adresse d’un manoir dans lequel il avait loué une chambre, pour la nuit.

« Suis les roses… » m’a-t-il envoyé par SMS.

La première a été un peu difficile à trouver, mais les autres ont été un jeu d’enfant. Il les avait disposées à près de 5 mètres les unes des autres, avec une minutie qui trahissait un tempérament organisé et méticuleux.

Quand je suis apparue pour la première fois face à lui, dans ma robe noire superbe en dentelle, les roses formaient un bouquet assez conséquent. « Bonsoir Iris » m’a-t-il tendrement dit, d’une voix chaude et posée. Je ne sais pas comment il faisait pour ne pas se laisser submerger par les émotions d’une rencontre avec une inconnue, j’étais pour ma part complètement tremblotante et aucun son ne voulait sortir de ma gorge.

À la place, je me suis jetée sur lui et l’ai embrassé langoureusement.

Il s’est laissé faire, docile comme un gentil garçon. Il a pris ma main dans la sienne de façon rassurante, comme s’il était parfaitement conscient de la panique dans laquelle je me noyais.

« Je vais te montrer notre chambre, je l’ai préparée de façon à ce que tu te sentes à l’aise, habillée par la lueur des bougies. »

Il a mis ses mains devant mes yeux et je suis rentrée à l’intérieur. Le lieu était somptueux. Je n’avais pas de mot pour exprimer ce que je voyais, et ce que tout cela me faisait. Il a dû me trouver bien sotte à rester muette comme une carpe, plutôt que de m’extasier ou au minimum, de le féliciter sur son organisation hors pair.

Compensant mes lacunes vocales par des gestes, j’ai déboutonné lentement sa chemise. Il a basculé sa tête en arrière en fermant les yeux, comme s’il savourait l’instant avec une volupté toute particulière.

N’y tenant plus, je me suis mise nue.

Je savais que mon corps parfaitement sculpté provoquait un effet dingue sur n’importe quel homme. Ça n’a pas manqué de le faire sur mon hôte ! Il a écarquillé grand les yeux devant ma plastique hors du commun et fait semblant de tomber à la renverse sur le sol. Que cet homme était drôle ! J’avais envie qu’il me baise, je n’en pouvais plus.

J’ai avancé mon corps de sorte à mettre ma chatte au plus près de son visage, pour qu’il l’admire bien. Il a sorti sa petite langue et s’est mis à la lécher comme s’il s’agissait d’une friandise. Ses lapements étaient précis et appliqués. J’aimais cette façon tendre qu’il avait de laisser mon corps s’éveiller tranquillement au désir.

La plupart des hommes sont des rustres, des grands rapides qui vous confondent avec leur manette de jeu et appuient sur tous les boutons à la fois en pensant que c’est ce qui vous fait démarrer au quart de tour. Mais peu savent que c’est dans la délicatesse et dans la nuance que l’excitation d’une femme s’exprime.

Non content de s’occuper de ma jolie petite chatte, il a remonté ses mains vers le haut de mon corps jusqu’à serrer mes deux seins dans sa paume. Il les tripotait comme deux fruits bien mûrs, deux fruits à la peau douce et au nectar délicieusement irrésistible. Sa langue se faisait alors plus pressante, et je sentais bien qu’il voulait me dévorer entière.

Il a posé ses mains sur mes hanches pour rapprocher mon bassin au plus près de son visage. Son nez se perdait dans les replis de mon sexe, et je ne voyais plus que ses yeux, attentifs à mon organe, qui restaient encore à l’air libre. Mon entrejambe transpirait à grosses gouttes et elles dégoulinaient sur son joli visage.

Elles coulaient sur son front, puis le long de ses joues, pour terminer leur folle course dans le creux de son cou.

Cela a donné encore plus d’envie à mon inconnu qui m’a basculée d’un coup sec et qui a décidé de lécher tout mon corps. Il a continué avec le bout de ma chatte, puis avec mon ventre, mes seins et mon cou.

Si bien qu’au bout de quelques minutes à peine, j’étais recouverte de sa bave de la tête aux pieds. Je me suis dit qu’il fallait que j’inverse la tendance : moi aussi, je mourrais d’envie de le prendre en bouche. Je lui ai demandé de s’allonger sur le dos.

Étonné, il s’est mis à rire avec un petit rictus moqueur absolument craquant. « Tu sais que c’est la première fois que j’entends le son de ta voix, Iris ? Tu m’as fait peur, un instant, j’ai cru que nous ne parlions pas la même langue… » Je lui ai lancé un regard éloquent pour lui sommer de se taire et de se laisser faire… même s’il n’avait pas tort !

Il avait réussi à me faire lâcher prise et j’avais bel et bien repris possession de mes moyens. J’ai gainé son sexe à la base, en l’entourant de deux de mes doigts fins. Son sexe a réagi immédiatement en bandant un peu plus fort.

J’ai posé ma langue bien à plat sur son gland, et je l’ai fait tourner tout autour.

Il m’encourageait d’une voix faible entre deux soupirs saccadés. Je lui faisais certainement un effet de dingue. Il a posé une main sur ma tête pour accompagner mon geste et me guider dans un rythme qui lui convenait. Doucement au début, un peu plus soutenu sur la fin. Je sentais qu’il appuyait de plus en plus fort sur ma tête, mais j’ai décidé de ne pas me laisser faire !

Il ne fallait pas qu’il jouisse tout de suite, je voulais sentir un morceau de lui bien dur au fond de mes entrailles avant.

J’ai pris un malin plaisir à ralentir la cadence, et j’en ai profité pour mater son torse superbe. Comment entretenait-il cette belle machine ? Allait-il à la salle un nombre incalculable de fois par semaine ? En tout cas, c’était un homme qui prenait plaisir à soigner son corps et cela se voyait. Son pubis était rasé, en forme de triangle, sa peau était douce et délicieusement hâlée. Mes coups de langues étaient toujours aussi lents, aussi paresseux.

Mon compagnon d’une nuit n’en pouvait plus, il s’est redressé sur les coudes pour regarder la scène avec attention. « Laisse-moi voir ton beau visage, Iris. J’ai envie de voir à quoi tu ressembles lorsque ta bouche empoigne ma queue… »

Ses mots ont eu un effet de dingue sur moi. D’aussi loin que je m’en souvienne, aucun de mes précédents amants n’avait eu un impact érotique aussi grand sur moi. On néglige souvent l’importance de la mise en scène lorsqu’il s’agit de sexualité, on pense d’abord à la technique, à la performance, à l’enchaînement des positions. Mais tous ceux qui pensent de cette façon ont tort d’oublier l’essence même du sexe : l’imagination de notre cerveau.

Nos jeux buccaux commençaient d’ailleurs à devenir lassants et j’avais réellement envie de le sentir au plus profond de moi. Je me suis accroupie sur lui. Il m’a soulevée par les cuisses, pour que la position me soit moins inconfortable. Je me suis empalée sur sa belle queue en un rien de temps, j’étais vraiment très bien lubrifiée.

« L’éclairage des bougies sur ton corps est incroyable ! Montre comment tu bouges avec leur éclat ! Montre comment tu donnes vie à ces reflets… »

Il devenait un brin poète, mon inconnu. Il fallait que je le fasse taire. Je me suis activée aussi vite que j’ai pu sur son corps chaud et transpirant. Cela me rappelait les cours de sport, les cuisses s’échauffaient à une vitesse folle. De mes bras, je me suis agrippée à ses mollets pour maintenir la position le plus longtemps possible. Une, deux, une, deux. Ce n’était pas de tout repos et je commençais à souffler bruyamment.

J’ai donc basculé tout mon corps en avant et je suis venue me coller au sien. Nos deux fluides s’entremêlaient dans un cocktail très odorant. J’aimais ce parfum de sexe ! La plupart des gens sont incommodés par les odeurs humaines, et passent leur temps à s’asperger de déodorants. Mais les effluves humains ne sont-ils pas un des moyens de grimper plus haut dans l’excitation ? En parlant de grimper, je me suis dit que toucher à mon clitoris ne serait pas une mauvaise idée.

En règle générale, je rechigne toujours à « cette pratique » quand je ne connais pas bien la personne avec laquelle je baise, je la trouve vraiment très intime. Mais avec lui, j’ai tout de suite su que cela pourrait même l’exciter un peu.

Quand il a vu mes doigts s’acharner sur mon bouton magique, un large sourire s’est dessiné sur ses lèvres. Super, il appréciait le spectacle, tant mieux ! J’ai continué comme ça quelques minutes, alternant les moments de « sprint » et les caresses plus douces.

Je sentais mon plaisir monter du fond de mes entrailles, ma concentration sur mes sensations corporelles s’était décuplée. En quelques mouvements bien précis, je me suis mise à jouir et à trembloter. Mon amant me serrait à la taille pour essayer de me maintenir bien en place.

La fatigue a fini par avoir raison de moi, je me suis écroulée de tout mon poids sur lui, en soupirant. « Hey ma belle, je n’en ai toujours pas fini avec toi ! » s’est-il exclamé. Il a fait coulisser son sexe à nouveau dans ma chatte en prenant cette fois-ci beaucoup plus d’initiative dans la cadence. Il m’imposait son rythme, celui-ci était dur et rapide, un rythme qui le ferait exploser à coup sûr.

J’ai tenu encore quelques secondes, presque en apesanteur au-dessus de lui. Puis il a déversé tout son foutre sur mon cul. Je dis « sur » car il s’est retiré au moment de la jouissance, pour brandir sa bite telle une lance à incendie. Il avait raison, si les bougies n’avaient pas basculé sur le parquet, il y avait bien un feu à atteindre.

Nous nous sommes ensuite endormis enlacés, et je ne me souviens de rien d’autre. Au réveil, un bouquet de roses était simplement posé à côté de moi. Il était parti.

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