Dur comme du bois

La rédaction 30 octobre 2020

Geneviève, 61 ans, reçoit la visite d’un commerçant qui va se transformer en une partie de jambes en l’air torride pendant le tour de son atelier…

Je ne suis pas une lectrice d’interstron.ru et pourtant, j’ai ressenti le besoin d’y écrire cette histoire de sexe.
À 61 ans, je redécouvre des plaisirs oubliés, que je n’ose partager avec mes amies. Ce sera donc vous, chers lecteurs, qui allez connaître mes secrets.

Depuis 35 ans, je suis ébéniste. Je possède une petite boutique-atelier à Marseille, où viennent mes clients réguliers, mais aussi des commerçants qui souhaitent distribuer mes meubles. Charles est l’un d’entre eux.

Il a déboulé pour la première fois un jour d’automne, très élégant avec son pardessus et ses chaussures vernies. Un côté dandy me rappelant ma jeunesse… Très naturellement, nous avons engagé la conversation. S’il avait une dizaine d’années de moins que moi, il était tout aussi passionné. Je lui ai donc proposé de faire un tour de l’atelier, pour lui montrer mes produits et ma façon de travailler.

C’est au bout d’un bon quart d’heure, et alors qu’il me demandait des précisions sur un énième buffet, que j’ai perçu un intérêt suspect. Ou tout du moins, qu’il n’y avait pas que les différentes essences de bois qui l’intriguaient.

Je l’ai alors regardé plus attentivement. Ce pouvait-il que ce bel homme aux cheveux grisonnants et aux yeux bleu vif me fasse du charme ? J’ai décidé d’en avoir le cœur net et je me suis appuyée contre le fameux buffet, en ouvrant ostensiblement les deux premiers boutons de mon chemisier blanc. Il y a eu un long silence…

Puis Charles s’est dirigé jusqu’à moi et a glissé une mèche de cheveux derrière mon oreille. Quand il s’est penché en avant, j’ai eu l’impression de basculer dans le vide… Son baiser m’a laissée à bout de souffle.

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J’ai cherché à enlever le pardessus, pendant que mon client enlevait les boutons suivants. Dans la fébrilité, j’ai senti le tissu craquer, mes doigts s’égarer dans son pantalon et nos dents s’entrechoquer maladroitement. Mais qu’importe : l’attraction était mutuelle et le désir nous submergeait.

Une scène d’abord romantique, puis carrément pornographique… Sans me laisser le temps d’enlever son caleçon, Charles m’a fait pivoter et je me suis retrouvée collée contre le meuble. J’ai alors senti sa main qui baissait mon collant et j’ai plaqué la mienne sur le bois, en feulant : « Charles, enfilez-moi ! ». Des mots qui ne me ressemblaient pas, et pourtant !

Quand, d’un coup de rein, le dandy m’a pénétrée, je me suis sentie pleinement moi… Mais un moi doublé d’une femelle assoiffée de sexe. Je me suis cramponnée au buffet et j’ai réclamé qu’on me prenne plus vite, plus fort…

C’est un bref regard dans un miroir tout proche qui m’a donné un aperçu de la scène : j’avais les cheveux en bataille, le chemisier à moitié arraché et Charles me besognait hardiment, sans quitter des yeux son sexe qui entrait et sortait de ma fente. Arc-boutée, j’ai glissé mes doigts dans mes poils blancs, à la recherche de mon clito.

Cette caresse délicieuse, alliée aux coups puissants de Charles, n’a pas tardé à faire monter en moi un plaisir immense. De nouveau, j’ai regardé dans le miroir et croisé les yeux de mon amant. Nous ne nous sommes pas lâchés du regard et c’est en poussant des cris gutturaux que, de concert, nous avons atteint l’orgasme. Charles s’est alors retiré, avant de se mettre à genoux devant mon antre. Là, très doucement, il l’a barbouillée de son sperme, m’arrachant quelques derniers frissons de plaisir.

Depuis, j’attends chacune de ses visites avec impatience. Après le buffet, nous avons testé une table de ma fabrication, et la fois suivante, nous avons sauvagement baisé contre une vieille armoire en rénovation. De quoi aiguiser ma créativité : chaque nouveau meuble m’apparaît désormais comme un support fornicatoire.

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  • Caillat

    Très érotique et chaud. J’aime

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