Orgasme virtuel

La rédaction 29 mars 2020

Amélie, 27 ans, vient de rencontrer le quadra de ses rêves. Problème ? L’épidémie du COVID-19 les oblige à vivre leur confinement chacun de leur côté. Heureusement, les nouvelles technologies leur viennent en aide !

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Vous savez ce que c’est que de débuter une relation, un truc de folie avec un mec qui m’électrise de la tête au pied, et d’être fauchée en plein élan par ce fichu Covid 19 qui nous a privé d’un coup d’un  seul de nos duos endiablés !

Mais pardon, je m’emballe et j’en oublie toute politesse. Je me présente donc, je me prénomme Amélie, j’ai vingt-sept ans, je suis en pleine mutation professionnelle et j’abandonne une activité dans l’esthétique et la beauté pour devenir secrétaire de direction. J’habite en région parisienne et je suis aussi enjouée que sportive.

Je n’aime pas mais alors pas du tout mon corps, raison de mon activité sportive intensive mais je ne suis pas bête et je vois bien la façon dont les hommes me regardent. Et les petits compliments de mes clients font toujours plaisir, les vôtres m’en feront tout autant si vous désirez m’adresser un petit mot via notre magazine préféré.

Alors voilà, il y a quelques semaines à peine j’ai rencontré François, il a quarante ans, directeur d’une société de revêtements de sol (il en faut aussi !). Le quadra divorcé dans toute sa splendeur, petite barbe de trois jours, un léger poivre et sel bien réparti, un coupé sport, pas d’enfants et une envie de bouffer la vie par tous les bouts ou devrais-je dire … par tous les trous !

Nous nous sommes rencontrés lors d’une fête chez un ami commun qui est, accessoirement, un sexfriend occasionnel. Il dansait bien, il avait beaucoup de charisme, toutes les filles du groupe lui tournaient autour … sauf moi. La tactique a bien fonctionné, devinez celle qu’il a repérée ? Moi !

On a dansé sur des rythmes sud-américains, on s’est raconté des morceaux de nous, on a bu du champagne et puis l’on s’est embrassé sur la piste de danse sous les hourras de la petite troupe. J’étais rouge comme une pivoine mais tant pis, je venais de souffler le gros lot au nez et à la barbe de mes copines qui faisaient une tête de dix pieds de long !

Mais maintenant que la prise était ferrée encore fallait-il la passer au banc d’essais ! J’en ai connu des beaux petits mecs prometteurs qui, une fois sous la couette (ou ailleurs !) étaient des calamités ! Aucun sens de rien, pas de préliminaires (ou mal faits), des cinglés du Kamasutra mode expert (avec positions acrobatiques tordues), des fêlés du bocal qui ne pouvait jouir qu’en imitant des bruits de voitures de courses ! Vous l’avez compris, rien n’était joué.

François a appelé un taxi et comme son appartement était le plus proche, nous avons décidé de finir chez lui. Ça m’arrangeait bien, j’aime voir la tanière de mes proies, montre-moi ton antre et je te dirai qui tu es. La première partie du trajet s’est déroulée en silence, difficile d’échanger lorsque l’on fait tourner sa langue autour de celle de l’autre. Il embrassait voluptueusement, ses lèvres épaisses et son rasage parfait donnaient à ses baisers une douceur et un érotisme fou. Je suis une femme entreprenante et j’aime l’harmonie dans un couple, si un homme peut et doit aider aux tâches ménagères ou à l’éducation des enfants, une femme peut et doit faire preuve d’initiatives au plan sexuel ! Une égalité ne vaut que tout s’équilibre des deux côtés non ?!

A la faveur de l’obscurité de l’habitacle du taxi j’ai glissé une main sur son pantalon en toile, heureuse surprise monsieur faisait montre d’une érection des plus prometteuse. J’ai dessiné les contours de ce beau pain de sucre, le rythme des sambas et autres mambos sur lesquels nous venions de danser résonnait encore en moi, c’était plus fort que moi, j’avais envie de sentir sa chair, envie d’éprouver ce battement sourd que l’on perçoit lorsqu’on empoigne une queue vigoureuse. J’ai abaissé le zip silencieusement, François a fait glisser ses fesses sur le siège en cuir pour faciliter la manœuvre, j’ai enfin accédé au second palier de cet escape game érotique : le boxer et ses élastiques serrés. J’ai glissé mes doigts aux ongles impeccablement manucurés sous la cuisse et je suis remonté en tirant au maximum vers l’aine. La bite a jailli comme un diable de sa boite ! Je ne pouvais que la deviner en ombre chinoise mais elle me plaisait déjà. Une hampe au socle large et qui allait en se rétrécissant et en dessinant une jolie courbe qui plaquait le sexe contre son ventre. François bandait dur et comprenant mon intention s’est légèrement repositionné. D’une position câline j’ai fait mine de m’assoupir pour que le chauffeur de taxi ne se doute de rien et j’ai glissé jusqu’à l’objet de ma convoitise. Sa queue sentait le savon ambré, il avait un pubis assez fourni mais le tapis avait été arasé, le reste du service trois pièces était glabre comme l’enfant qui vient de naître ! Du travail de pro et je m’y connais !

Sans coup férir j’ai posé mes lèvres sur cet obélisque délicieux tandis que le taxi s’engageait sur la place de la Concorde pour plonger en direction de l’assemblée nationale.

Le prépuce d’abord, la langue excavant ce puits de chair afin d’inviter le gland à sortir puis avaler un peu plus pour avoir la moitié de la tige en bouche. C’est fou l’ambivalence d’une pipe quand on y pense … qui est soumis au bon vouloir de l’autre ? Qui a le pouvoir sur l’autre ? Vous voulez mon avis, c’est la femme à n’en pas douter ! Eve a sans doute croqué la pomme, ses héritières pourraient croquer la banane !

Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos beaux testicules, je caressais ces derniers tout en dégustant l’érection de François. Son pré-sperme était sirupeux et légèrement salé, je l’entendais respirer profondément au-dessus de moi. Il n’était pas resté inactif de son côté et avait réussi à glisser une main sous ma robe et caressait mes larges aréoles roses et hyper sensibles. Concentrée sur ma fellation en cours je n’avais pas prêté attention au fait que mon string était trempé ! C’est fou que l’on ne puisse se concentrer que sur une chose à la fois alors que le cerveau, lui, sait tout ce qui se passe et réagit indépendamment de toute conscience. Toutes ces sensations étaient délicieuses. La queue de François affichait une érection toujours aussi zélée, il s’occupait de mes nichons avec un talent indéniable et mon con se liquéfiait à mesure que nous roulions dans Paris.

Mais bientôt le taxi s’immobilisa plus longtemps que pour un feu « nous y voilà ! » lança le chauffeur, visiblement habitué des dérives nocturnes à l’arrière de son véhicule il a fait semblant de chercher je ne sais quoi dans sa boite à gant, le temps pour François de remballer son sucre d’orge et pour moi de remettre un peu d’ordre à mes cheveux ainsi qu’à ma robe d’où un de mes seins jaillissait !

François a réglé la course et nous nous sommes engouffrés sous une immense porte cochère d’un immeuble haussmannien, nouvelle étape dans notre périple sensuel. La nuit était douce, nos esprits fatigués de danse et d’alcool, mais nos corps réclamaient d’exulter sans attendre.

Il m’a plaqué contre l’encadrement monumental et s’est serré contre moi, j’ai glissé une cuisse entre ses jambes, il se frottait doucement tout en s’accroupissant, il a relevé ma robe et a attrapé le haut de mon string avec les dents ! Il a commencé à me l’enlever ainsi pendant que j’aidais à la manœuvre en me contorsionnant contre la pierre froide. La ficelle élastique coincée entre mes fesses s’est libérée d’un coup, un peu comme un lance-pierres et la culotte a fini sur mes chevilles. Il l’a libérée en m’invitant à soulever un pied après l’autre. Voilà ! J’étais cul nu !

Il a ressorti sa queue que j’ai commencé à branler immédiatement tandis que sa main disparaissait sous le tissu. Un couple est alors passé devant nous, je me suis figé mais les larges épaules de François ont basculé afin de cacher sa queue et le fait que sa main était sur mon minou, il m’a embrassé langoureusement, une vraie scène de film d’espionnage américain.

Le pas se sont éloignés et François m’a demandé si un apéritif un peu direct me tentait. J’ai tout de suite compris ce qu’il avait en tête, je me suis retourné, j’ai plaqué les mains contre la surface minérale froide, j’ai tendu mon cul en arrière en cambrant au maximum les reins, il a troussé ma robe et a libéré mes fesses fermes. La fraîcheur de la nuit m’a donné une mégère chair de poule à moins que ce ne fût le contact de sa peau contre la mienne. J’avoue qu’il m’a surprise, je m’attendais à ce qu’il me prenne directement mais à la place il m’a fait écarter encore un peu plus les pieds, j’ai béni mes séances de squats en mon for intérieur. Et c’est sa langue que j’ai senti venir chatouiller mes petites lèvres, tentant d’aller le plus possible vers mon bouton de rose. J’ai encore plus tendu ma croupe afin de lui faciliter le passage, C’était divin, l’air frais venait faire frissonner mon cul, sa langue était agile et lapait mon jus tout en s’immisçant en rythme entre mes nymphes. Ce traitement dura quelques minutes (si, je vous assure que quelques minutes en appuis jambes fléchies, c’est une éternité) et il s’est relevé, nous nous sommes embrassés encore et encore. La nuit a été un feu d’artifice.

Les jours qui ont suivi se sont révélés charmants, sensuels, sexuels, emplis d’attentions, de restaurants romantiques, de livraison de fleurs, de balade dans les jardins du Luxembourg et de centaines de sextos et de nudes plus torrides les uns que les autres !

Et voilà que ce satané Covid 19 a débarqué de Chine avec sa procession de pangolins infectés ! le confinement est arrivé deux semaines après nos premières agapes et nous voilà en quarantaine chacun dans son appartement à un arrondissement de distance ! A la fois si proche et si loin !

Mais le lien n’est pas rompu !

Les sms du matin, doux et attentionnés ont doucement glissés vers des allusions de plus en plus sexuelles, des réminiscences, de nouveaux désirs, des aveux d’envies brûlantes, les photos ont suivies.

Son corps au sortir de sa douche matinale, luisant d’une myriade de gouttelettes d’eau, son magnifique pénis au repos, ses pecs me font totalement fondre, ses cuisses musclées qui lui permettent une endurance de folie … étant encore en train de flâner au lit j’ai fait des essayages de différents strings, cachant mes seins puis lui offrant mes mamelons dont il est fou. Il m’a alors envoyé des selfies pour me prouver, s’il était besoin, l’effet que ma nudité avait sur sa queue. Celle-ci s’est dressée, j’ai reçu toutes les étapes de l’érection de son monument de chair.

La suite s’est déroulé en vidéo partagée. Allongée confortablement je l’ai découvert assis, il a fait coulisser la peau de son prépuce pour me dévoiler un gland déjà embué d’un mucus translucide, signe manifeste de son excitation. J’ai dirigé l’objectif sur ma chatte, mes nymphes étaient gonflées, mon clito émergeait déjà largement de son capuchon.

Je lui ai dit que j’avais envie de lui, de voir son foutre gicler, de le sucer jusqu’à épuisement de sa semence. Il m’a répondu qu’il rêvait d’enfouir sa langue au creux de mon cocon de ouate humide.

Nos mots étaient emprunt tout à la fois de sexe brut et d’une poésie sensuelle.

Il a ouvert le bal en entamant une masturbation rythmique, hypnotique, j’ai posé machinalement mes doigts sur ma fente et en ai ouvert doucement le rideau de chair moite.

Sa main allait et venait sur son chibre courbe et mes doigts ont débuté une danse lascive sur mon bourgeon de rose.

« Doigte-toi tu veux ? » m’a-t-il lancé.

J’adore ses « ordres » pendant le sexe, j’aime son dirigisme tout en requête polie. J’ai décidé de le faire exploser de désir, j’ai glissé un oreiller sous mes reins, lui offrant une vue sur la totalité de mon intimité. J’ai glissé deux doigts au fond de ma chatte, ils étaient légèrement froids, la sensation était délicieuse, je le lui ai dit. Puis mon majeur a dessiné des cercles concentriques sur mon petit cône anal. Mon petit trou n’est, de fait, pas plissé, c’est un puits tout lisse et tout rose.

Comme je l’avais pressenti, cette double pénétration digitale lui a agité les neurones … et pas que !

Sa main a pris un rythme plus soutenu, je voyais sa queue gonflée à l’extrême, j’entendais son souffle court, j’ai intensifié mes propres caresses. Mon pouce libre pressait mon clitoris tandis que mes doigts entraient et sortaient de mes trous en suivant la chorégraphie de François.

La simultanéité de nos orgasmes nous a surpris ! Il a retroussé son prépuce au maximum, je pouvais sentir la tension dans son frein, le temps s’est suspendu quelques secondes, instant de calme avant le déchaînement des éléments. Et l’éruption tant attendue s’est déroulée devant mes regards gourmands juste avant que mes yeux se révulsent. J’ai vu fuser son foutre en plusieurs giclées puissantes qui sont allées s’écraser sur le parquet, son membre tressautait, chaque pulsation éjectait un volume de sperme qui allait en s’amenuisant. C’est alors que l’étincelle de plaisir s’est déclenchée en moi. Une ignition profonde au cœur de ma matrice rejoignant de concert les fourmillements de mon clitoris en érection. L’explosion s’est mise à prendre de l’ampleur, l’onde de choc s’est propagée à mon anus sensible puis un arc électrique m’a parcourue toute entière, remontant le long de la colonne vertébrale pour aller s’épanouir en une éblouissante éruption solaire dans mon cerveau. J’ai crié et ahanée tant l’orgasme était puissant, mes cuisses ont tremblé et pour la première fois j’ai giclé moi aussi ! Une cataracte s’est échappée de mon vagin ? D’abord ce fut tel un petit mascaret qui s’est mû en plusieurs expulsions de liquide translucide !

Le calme est revenu doucement, les objectifs de nos smartphones ont abandonné nos sexes respectifs pour découvrir des visages empourprés, des pupilles dilatées, des regards de plaisir consommés et un abandon délicieux.

Finalement, le confinement ça a du bon ! Je peux vous dire que nous renouvelons l’expérience tous les jours et que les projets de sexe non virtuel fusent de part et d’autre !

C’est François qui a eu l’idée de graver ces instants dans les pages d’Union, le souvenir, ainsi, restera et lorsque nous relirons ces lignes.

En attendant, à la guerre comme à la guerre, nous avons un rendez-vous vidéo à dix-huit heures, j’en suis déjà trempée rien qu’à l’idée …

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