Il y a de moins en moins de seins nus sur nos plages !
7 août 2019Questionnement sur la disparition du topless
Le topless ayant eu le vent en poupe dans les années 60 sur les plages de Saint-Tropez, il régresse dorénavant chaque année. Un sondage a rapporté que 43% des femmes âgées de 18 à 49 ans pratiquaient le topless en 1984, contre 19% en 2019. Qui sont les responsables de sa disparition ?
Le soleil, l’ennemi du topless ?
C’est en tout cas le motif le plus avancé ! 56% des Françaises ne s’exposent pas seins nus en raison des problèmes de santé liés au soleil. Et cela est encore plus vrai avec le vieillissement, cette crainte ne concerne que 37% des moins de 25 ans.
Et c’est fondé ? Oui ! Le soleil est réputé pour être dangereux à trop forte dose, il favorise l’apparition du cancer de la peau, en particulier pour les seins. Plus la peau est fine, plus elle est plus sensible face aux UV. Les rayons sont aussi très mauvais pour le vieillissement et la diminution de l’élasticité de notre peau.
Et en numéro 2, c’est un autre type d’agression dont il est question.
Le harcèlement, rendrait-il pudique ?
Les regards insistants sont en ligne de mire dans la régression du phénomène seins nus. 59% ne s’exposent pas seins nus pour ne pas avoir à supporter les hommes qui lorgnent sur leur poitrine. Auxquels peuvent s’ajouter les critiques et les remarques. Pour 41% des femmes, c’est en tout cas leur principale réticence.
Le corps des femmes étant plus exposé à la plage, 51% craignent davantage le comportement de certains hommes. Une forte raison qui expliquerait la disparition du topless à la plage.
La religion ou le climat puritain ?
Elle ne semble pas être la véritable raison de la disparition du topless dans l’hexagone. Seulement 23% des Françaises ne pratiquent pas le topless de peur d’être jugées comme impudiques. Et dans ce pourcentage, il faut inclure les communautés religieuses, dont les femmes musulmanes qui portent le burkini.
Le burkini fait pourtant débat sur la plage et dans les piscines publiques. 73% des Français sont en faveur d’une loi l’interdisant. Des pourcentages qui grimpent chez les catholiques non pratiquants et chez les plus de 50 ans.
Une catégorie de la population qui devrait pourtant elle aussi remettre en cause son propre comportement sur la plage…
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