Le plaisir au singulier
10 avril 2022Lou, 30 ans, est confinée chez elle. Allongée sur son sofa, un frisson d’excitation l’emporte et elle se laisse aller à une masturbation en solitaire.
Nous sommes en mars 2020. Notre belle planète connaît une pandémie sans précédent causée par le Covid-19. Ce virus mortel, qui se répand comme une traînée de poudre à travers les continents, contraint les populations à se confiner chez elles. Seules les sorties indispensables à la vie sont autorisées, comme pour se nourrir, se rendre à une consultation médicale, à la pharmacie, ou bien à son travail, s’il ne peut être effectué à distance.
La vie s’est mise entre parenthèse, suspendue, arrêtée. Les bars, les restaurants, les cinémas, les musées, les parcs, les écoles, les lycées et les universités sont fermés. Bref, tout commerce non alimentaire ou non vital garde ses portes closes.
Moi, je suis une jeune femme d’à peine 30 ans et j’attends, confinée chez moi. Le temps passe, s’écoule. Cela ne fait qu’une semaine que le confinement a commencé, il en reste tant à passer…. Allongée sur mon sofa, j’écoute de la musique et me laisse envelopper par la mélodie sensuelle. Je sens ma peau se mettre à frémir sans vraiment comprendre pourquoi.
Plaisir solitaire
Vêtue d’une chemise blanche appartenant à mon homme, fermée par deux ou trois boutons seulement, et d’une petite culotte de dentelle noire, je me sens glisser dans un état second où mes fantasmes commencent à émerger. À l’écoute d’un morceau, mes mains se mettent à se frôler, se caresser, s’enroulant l’une autour de l’autre. Mes doigts se croisent et s’entremêlent. Mes mains commencent à parcourir mon corps galbé, arrivant à la courbe de mes seins délicats.
Pendant que l’une de mes paumes les caresse doucement, l’autre descend sur mon ventre et glisse le long de ma taille, puis dessine la cambrure de mes hanches. Lentement, mon entrejambe s’ouvre. Et lorsque, les tétons pointés, j’effleure mon écrin, un léger souffle sort de ma bouche. Tout en faisant glisser le bout de mes doigts sur les rebords de ma chemise, je me caresse le haut de la poitrine et m’amuse à les glisser entre mes seins en faisant de courts va-et-vient.
La musique file, suave et enivrante. Sous mes caresses, ma respiration s’accélère. Ma main qui effleure du bout des doigts mon bouton de rose, m’enivre. Cette ivresse sensuelle qui monte en moi me fait gémir. La tête qui chavire, je sens l’humidité de ma fente se répandre sur mes lèvres. Mon corps ondule. Mes reins qui se cambrent, le souffle rapide, je gémis de plaisir sous mes caresses.
Un savoir faire singulier
Le soleil qui flamboie dans ce ciel bleu limpide est le complice de cet instant charnel. Mes seins tendus, mes lèvres gonflées de plaisir, j’introduis quelques doigts dans mon fourreau, et sens une liqueur tiède s’écouler. J’accélère le mouvement. Le souffle s’accélère lui aussi, mes gémissements sont plus forts. Je m’amuse à passer de mon écrin à ma friandise. Le corps empli d’extase, vibrant de plaisir, j’agrippe la couverture du sofa, comme pour contenir une jouissance qui ne demande qu’à sortir.
Mes doigts jouent entre mes lèvres, mon autre main caresse mon sein tout en pinçant son téton. Après quelques minutes de cet enivrement si doux et chaud à la fois, je sens comme des petites vagues venir rouler dans le bas de mon ventre. Des petites vagues qui vont et viennent, se bousculent, de plus en plus nombreuses, de plus en plus fortes.
Puis une chaleur envahit mon corps, et ces vagues qui s’entrechoquent s’élancent comme un cheval au galop sur la plage, et forment une boule scintillante qui grossit au rythme d’un cœur qui bat. Dans une plénitude érotique intense, je la sens exploser tel un feu d’artifice rempli de mille étoiles.
La tête jetée en arrière, le dos cambré et les seins pointés vers le ciel, une décharge parcourt mon corps. Il vibre, secoué de spasmes de plaisir intense. Puis, telle une petite plume qui flotte dans les airs, il se repose sur le sofa, léger, libéré et détendu. Dans un dernier soupir de bien-être, je me tourne, me couvre de mon plaid et me laisse envahir d’une douce torpeur qui m’entraîne dans les bras de Morphée.
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Florian
Bonjour,
J’ai lu avec délectation ce témoignage et je dois dire que ça m’a fait un sacré effet.
J’imaginais toucher ce joli corps qui ne réclamait que de l’affection et de l’attention. Un petit coup de langue, afin de faire frémir cette jeune femme qui n’attend que de pouvoir jouir de plaisir. Des caresses de haut en bas, en commençant par le cou, puis petit à petit en descendant sur ses seins en rendant dur ses tétons. Puis ces mains continuant en descendant le longs de ses reins, jusqu’à arriver à ses lèvres. De la j’aurais joué avec ce clitoris qui s’offrait à moi puis des vas et viens de plus en plus intense jusqu’à l’orgasme. Voilà ce que je m’imagine faire avec cette femme qui a plus que besoin de caresses. Moi aussi mon caleçon est confiné, et mon engin a bien besoin d’être déconfiné, donc sait on jamais.