Je m’assèche loin de toi mon amour !
3 décembre 2024Cette jeune femme écrit à son amant d’un temps. Elle se remémore les souvenirs érotiques qu’elle a de lui et de ses prouesses sexuelles !
Gaëtan,
Je t’écris de cette histoire de sexe amateur petit village perdu dans le delta du Mékong où nous nous sommes connus, il y a dix ans maintenant jour pour jour. Où es-tu ? Que deviens-tu ? Reviendras-tu ?
Ces deux mois de folie ! T’en souviens-tu ? Cette fièvre qui gagnait nos corps éperdus de désir, cet élan physique qui nous poussait l’un vers l’autre jusqu’à ne plus faire qu’un ?
Moi je m’en souviens. J’aimerais que ces images cessent de me hanter. Mais voilà, tel un esprit maléfique, rien n’y fait, tu me poursuis, tu m’obsèdes, tu me dévores ! Tu reviens toujours, et ta langue, et ton pieu, et ta bouche et ton cul. Comment me passer de ton membre dur, mâle javelot qui me pourfendait jusqu’à l’extase, de tes mains qui couraient sur mon corps et savaient éveiller en moi tous les désirs, même les plus interdits, de tes regards fous qui renversaient mon âme ?
Une nuit intense
Comme cette nuit d’été où l’opéra des grillons et des grenouilles nous avait isolé du monde. La musique du ventilateur brasant un air brûlant, corps sur corps, chaleur sur chaleur. Timide j’avais sorti ton sexe, petite sangsue blafarde et sans forme.
Qu’il était beau, même flétri et mou. Qu’il m’avait été agréable de le prendre entièrement dans ma bouche et de le sucer à n’en plus finir. Ta flaccidité me permettait de glisser ma langue suave entre ton gland et ta cape protectrice, doucement je sentais alors le dragon se réveiller. Les pulsations de ton sang venant gonfler ton orgueil félin. Mes lèvres s’ouvraient alors d’avantage pour accueillir ton érection triomphante.
Je me perds dans les quelques photos qui me restent. Je te regarde, délicieusement hagard suite à mes bons soins buccaux. Je me vois, sourire coquin derrière mes lunettes sages. Je me souviens, en les regardant, de l’émoi qui fut le mien en voyant ton vit ainsi érigé, juste parce que ma langue et mes lèvres l’avaient effleuré. Qu’il était beau ton royal pénis, qu’il était bon ton miellat divin coulant dans ma gorge exsangue.
La maitrise des langues
Je savais ce que tu voulais ensuite. En bonne esclave de ton plaisir, je me déshabillais alors, ne gardant que mes collants aux couleurs vives le plus souvent. Tu me dévorais alors des yeux. J’étais la proie perdue et toi le sauvage tigre du Bengale.
Effarouchée, je me réfugiais alors sur le lit, toute mon intimité t’était soudain révélée. Femelle lascive et soumise. Je me souviens que tu me demandais sans cesse de mieux écarter mes cuisses et mes petites lèvres afin que tu puisses m’observer jusque dans mes moindres arabesques. Au début, j’avais honte mais le temps m’a permis de comprendre à quel point cette exhibition te rendait fou.
J’ai appris à jouer et à libérer mon corps. Je voulais me raser, m’épiler mais tu me l’avais strictement interdit. Ma toison pubienne était, selon toi, telle la chevelure qui donnait sa force à Samson ! Mes longs poils lisses me conféraient une énergie sexuelle hors norme. Dont acte, devant ton adoration de cet autel vénusien, j’avais conservé ma touffe épaisse dans laquelle tu enfouissais ton visage des heures durant.
Regarde ! Regarde bien cette chatte ouverte pour toi ! Ce con rose et brun aux fines nymphes timides ! Regarde comme je mouillais pour toi ! Souviens t’en ! Du goût de ma liqueur, de la caresse de mes soies sur ton visage d’ange ! De mon bourgeon, nénuphar s’épanouissant sous ta langue machiavélique …
Le reste de la nuit n’était que délice et torture, le miel et le feu, la supplique et l’hallali.
Une extase éternelle
Ta tête entre mes jambes, tu scrutais mon calice avant d’y poser un doigt assuré. Mon humidité intime abondante te ravissait toujours. Tu humais tes doigts pour in fine, céder à la tentation. Quel instant inoubliable que celui où tes premiers baisers se perdaient en chapelets explosifs à l’orée de ma chatte fébrile. Tout en circonvolutions extatiques, tu me torturais jusqu’à sentir mon corps se contorsionner, se tordre, se convulser.
Là ! Le point de non-retour était atteint, notre connexion devenait enfin totale, fusionnelle. Tu te décidais à fouiller mon orchidée, madame Butterfly saturait l’espace de notre chambre, drame romantique par excellence, tu m’emportais vers ma petite mort.
Que ne donnerais-je pour recouvrer cet été de grâce ne serait qu’un instant ? Que ne sacrifierais-je pour retrouver tes lèvres et ta langue folle sur mon bourgeon tendu ? Le tsunami montait et je sentais mon corps emporté par des vagues successives, ma volonté insubmersible se noyait dans ta salive et ma cyprine mêlées.
Mon sexe se fondait dans un univers de plaisir divin, tes doigts me transperçaient et je me sentais couler, mon esprit à la dérive et mon calice s’épancher en une bourrasque incontrôlable.
Un plaisir divin
Vidée, épuisée, livide de cet ouragan de plaisir, tu ne me laissais aucun répit. « L’art de la guerre, c’est soumettre l’ennemi sans combat » écrivait Sun Tzu, cette devise eut pu être tienne tant je jetais toutes mes armes à tes pieds.
Je me sentais portée par tes bras, retournée, écartelée, obscène. Voilà, tu étais arrivé une fois de plus à tes fins, me posséder par mon orifice secret et indigne. Et que j’ai aimé cela. Que j’ai aimé t’offrir mon cul. Que j’ai aimé cette humiliation ultime. Que tu me sodomises. Tout mon être tendu vers ton propre plaisir.
Tant pis pour la douleur des premiers instants. Tant pis pour la honte de sentir mon anneau s’élargir au fur et à mesure que tu m’enculais. Tant pis pour la déchéance de mon âme, lorsque surgissait de nouveau les prémisses d’un plaisir coupable.
Dieu que j’aimais que tu me prennes par-là, salaud ! Je rêve que tu me prends le petit trou, avec passion, avec vice, avec toute la rudesse de ton amour monstre. Je voudrais tant te sentir au fond de mon ventre, tes doigts me fouillant par devant, ton membre viril forant mon anus endolori mais fier de te faire jouir.
Viens, reviens me faire jouir et m’abreuver de ton breuvage crémeux. Viens éjaculer dans mon con, dans mon cul, dans ma bouche. Viens m’humilier encore, viens me traiter comme ta petite garce … Mais viens ! Je m’assèche loin de toi mon amour !
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