Depuis le scandale en 2013 des pilules de 3ème et de 4ème génération, les inquiétudes des femmes envers les hormones contraceptives se sont accentuées. L’enquête menée en 2016 par auprès de 4 315 femmes âgées de 15 à 49 ans montre une baisse du recours à la contraception orale.

En 2010, c’était plus de 40 % des femmes qui prenaient la pilule. Mais en 2016, elles ne sont plus que 33,2 %. Face à ce problème neuf étudiantes et étudiants de l’université de Montpellier ont mis en place un nouveau projet de contraception pour les femmes… vagineering.

Comment fonctionne-t-il ?

Le groupe de jeunes chercheurs souhaite transformer une bactérie naturelle présente dans le vagin lactobacillus jensenii pour en faire une contraception sans les inconvénients hormonaux. Mais les fonctions de cette bactérie ne serviront pas uniquement à la contraception.

Les étudiants expliquent sur leur page , qu’il sera possible de « détecter des dysfonctionnements liés à des maladies (des mycoses, des maladies sexuellement transmissibles, ou encore l’endométriose), et réagir à une menace pour assurer l’intégrité de la flore« .

Vagineering, un projet sélectionné au concours de biologie international

Une publication partagée par () le 10 Juil. 2018 à 6 :21 PDT

Après plusieurs mois de recherches, les jeunes chercheurs ont réussi à obtenir des résultats concluants qui prouvent la réalisation du projet. Ce concept a donc été sélectionné au concours de biologie international  à Boston prévu pour octobre 2018. Mais pour défendre au mieux leur concept parmi les 300 participants, les jeunes chercheurs ont ouvert une cagnotte afin de mener à bien le projet vagineering : achat du matériel de laboratoire, payer le voyage aux États-Unis pour le concours.

Si vous souhaitez découvrir et soutenir ce projet qui pourrait ouvrir une nouvelle perspective sur la contraception, la rédaction d’interstron.ru vous met le lien de la page d’

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