Les préjugés sexistes sont ancrés dans le cerveau depuis l’enfance

Fernand Satan 4 septembre 2017

Selon une étude, les préjugés sexistes résideraient dans une région très précise du cerveau. C’est la même zone qui nous permettrait également de traiter les erreurs linguistiques…

Les préjugés sexistes sont ancrés dans le cerveau depuis l’enfance

Au plus profond de notre esprit

Les clichés ont la peau dure. Surtout, si ils sont ancrés au plus profond de notre esprit. Des chercheurs italiens de l’université de Milan Boccacia ont étudié le cerveau de 15 étudiants qui ont été exposés à des stéréotypes de genre afin de trouver des marqueurs électrophysiologiques communs.

Pour parvenir à leurs fins, les scientifiques ont procédé au suivi de l’activité électrique cérébrale par électroencéphalogramme de volontaires confrontés à la lecture de 240 allégations violant ou non des stéréotypes de genre tels que : « perdre sa pipe en sortant de la classe de danse classique » ou « en changeant l’huile de moteur, elle s’est tâchée »

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Comme des erreurs de syntaxe

Conclusion : Le cerveau humain traite ces informations bien plus en profondeur que ce que les auteurs de l’étude auraient pu imagine A la lecture des ces affirmations, l’expérience a montré que le cerveau humain traitait ces données comme des erreurs linguistiques ou de syntaxe, dont les règles sont enracinées depuis l’enfance.

« La région cérébrale la plus impliquée dans le traitement de ces informations est le gyrus frontal moyen » précise Science et Avenir, avant d’ajouter que « la jonction temporo-parétiale et les gyrus temporaux supérieur et moyen sont également engagés. »

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