Ils sont fétichistes du pied et ils assument !
23 mars 2022Qui sont ces hommes fétichistes des pieds ? interstron.ru est parti à leur rencontre et à demander l’avis d’une danseuse érotique !
Rencontre avec Arnaud, 48 ans, fétichiste des chaussures
interstron.ru : Bonjour Arnaud, quel est dans le détail la portée de votre fétichisme ?
Arnaud : Je suis fétichiste des femmes qui portent des escarpins, des bottes et des cuissardes, de préférence de couleur noire et de préférence en cuir. Ce fétichisme est réhaussé par le bord de bas noir ainsi que des talons type stiletto et des bouts pointus. Je trouve que ça fait femme phallique/dominatrice et ça me subjugue. À tel point que rien que de vous en parler, ça me provoque une érection. Je suis tellement fétichiste de ce thème que c’est l’une des premières choses qui m’attire chez une femme. Ce fétichisme influence mon comportement.
interstron.ru : Est-ce que cela vous a posé des problèmes dans vos rencontres amoureuses ?
Arnaud : Non ! J’ai quelques fois esquivé de parler explicitement de mon fétichisme en offrant des bottes et des escarpins… Mais nous choisissons ensemble. Il y a même une ex à qui j’ai offert une paire de cuissardes.
Nous l’avons choisie ensemble au Sexodrome à Pigalle, c’était il y a presque 10 ans. Si elle ne les porte plus, elle les conserve bien précieusement.
interstron.ru : Comment s’est fait le déclic ?
Arnaud : Je pense à deux exemples : ma meilleure note de dessin quand j’étais à la fac, c’était une file d’attente de cinéma… mais au niveau ras du sol, donc avec des femmes en talons. Ensuite, quand j’avais environ 25 ans, nous sommes allés, avec des potes, faire un EVG à Amsterdam. Et nous sommes allés faire les voyeurs à Red Light District. Je n’ai pas pu résister quand j’ai vu une TDS en cuissardes Je ne me souviens que des cuissardes. C’était dans les années 90, on ne croisait que rarement des femmes en cuissardes et c’était connoté très négativement… Je pense que j’ai finalement pris conscience pleinement de ce fétichisme il y a une dizaine d’années, quand j’ai quitté l’univers du libertinage/échangisme pour celui du BDSM.
Rencontre avec Orphée, danseuse au Sweet Paradise et réalisatrice de fantasmes de clients.
« Le fétichisme des pieds, c’est comme la coriandre. »
« La demande qui revient le plus fréquemment parmi tous les clients, c’est de lécher les pieds. Il y aussi beaucoup d’adeptes de belles chaussures, et je travaille régulièrement mes spectacles en y incorporant des escarpins aux bouts pointus. J’aime naturellement les chaussures, je n’ai pas forcément pensé aux fétichistes en me rendant dans les magasins, mais je me suis aperçue que mes choix personnels faisaient des heureux. Je les mets donc en scène dans mes spectacles, je fais attention à la façon de les enlever, toujours très sensuelle, et à celle de les remettre. Je joue beaucoup avec, je peux porter mes chaussures en bouche, m’amuser avec le talon. Certains hommes m’ont même demandé de renifler mes chaussures ou de les écraser avec. Mais ce qui revient le plus souvent, ce sont les léchouilles et les massages.
Au début, je ne comprenais pas pourquoi il y avait autant de fétichistes à Paris ? Et puis, j’ai appris que le fétichisme des pieds, c’était comme la coriandre. Il y a une zone du cerveau activée qui te fait aimer les pieds, ou bien les détester. »
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