Aveuglément vôtre
14 octobre 2019May, 33 ans
C’est drôle, je reçois encore, plus d’un an après la publication de mes précédentes histoires, des mails de lecteurs . Comme quoi, je ne suis pas la seule à conserver votre revue et à relire certaines aventures. Ceci est une histoire vraie. Je vous joins quelques photos, certaines sont floues mais le photographe les a prises ainsi pour recréer le côté « voyeur » d’une photo prise en cachette.
J’ai fait la connaissance de K., il y a presque dix-huit mois. Je ne l’ai jamais « vu« , bien que nous nous rencontrions en moyenne toutes les deux ou trois semaines depuis tout ce temps. Nous nous sommes tutoyés une seule fois, au cours de notre premier rendez-vous. C’est le vouvoiement qui nous paraît naturel. L’aventure que je vais vous raconter s’est passée il y a deux mois. K. et moi avions évoqué une soirée avec l’un de ses amis, A. Un vendredi, K. m’envoie un e-mail : « Mon ami A. serait disponible demain soir, et vous ? » J’ai répondu immédiatement oui. Je m’imaginais déjà ma soirée avec K. et A., cela me faisait mouiller en permanence. Le samedi dans la journée, K. m’a écrit pour me dire qu’A. viendrait seul, ajoutant : « Si vos ébats ne vous fatiguent pas trop, il se peut que je vous rende ensuite visite. » Après, il m’a précisé ses consignes. Le récit de ma soirée devrait lui être adressé le lendemain. Le voici, tel que je le lui ai envoyé.
Il est 23 heures. C’est l’heure convenue pour mon rendez-vous avec votre ami. Je ne sais rien de lui, si ce n’est qu’il a environ dix ans de moins que vous et qu’il est beau garçon. 23 heures, j’ai suivi vos consignes. Je porte votre tenue fétiche : collier noir, guêpière noire, bas noirs, escarpins à talons hauts, petite culotte noire. Vous avez tout prévu : « Tenue noire, à quatre pattes, votre joli cul tourné vers la porte, vos seins au dehors, une culotte, oui, mais je veux que celle-ci soit descendue à mi-cuisses. Comme ceci. » J’ai consulté votre mail sur mon téléphone sans me rendre compte que vous aviez joint une photo. Je découvre la photo le soir. Il s’agit non pas d’un portrait de votre ami A., mais d’une photo porno, assez jolie, avec une belle fille qui adopte cette position que vous souhaitez me voir prendre : à quatre pattes, le cul bien relevé, une petite culotte descendue à mi-cuisses, la chatte bien en évidence. Elle a ce sourire espiègle qui rend la plutôt fraîche.
J’avais beaucoup aimé ce roman-photo que vous aviez créé pour moi, où vous racontiez une histoire en imbriquant des photos mettant en scène de beaux mannequins souriants, dans des positions crues. C’est en voyant ce roman-photo que j’avais eu le déclic et que j’avais compris quelles positions vous souhaitiez me voir prendre, pour ravir vos yeux et votre mental. Je me suis préparée : bain, maquillage, parfum. J’ai disposé trois flûtes à champagne, pensant secrètement que je vous verrais en fin de soirée. Le champagne est au frais. J’ai allumé des bougies. Musique : les bandes originales de films de Wong Kar-Waî.
Peu avant 23 heures, vous me demandez de poser mon « rabbit » près de moi. J’aime beaucoup que vous me prêtiez à votre ami, que vous ayez confiance en moi et en lui. J’espère être à la hauteur, mais je m’interroge sur le feeling avec A., sur sa peau, sur le plaisir que j’aurai ou non à le toucher, à ce qu’il me touche… Il sonne à l’interphone, en bas. J’entrouvre la porte sans dire un mot. J’ajuste mon foulard en soie rouge, je baisse ma petite culotte noire et je me mets à quatre pattes sur mon tapis, selon vos exigences… A. entre. Il ne dit pas un mot. Je ne dis pas un mot. J’imagine la vue qu’il a… Si j’étais un homme, je pense que je trouverais la situation assez excitante et chargée en émotions comme en stress. Je me dis : « Si ça se trouve, c’est K. qui se fait passer pour A. » Je me demande si je vais rapidement sentir la différence.
Il enlève son manteau (ou son blouson ? Je n’en sais rien). Il s’accroupit près de moi et me caresse doucement le bas du dos et les fesses. Il a les mains douces et j’aime ses gestes. A ce moment précis, je ne peux pas savoir s’il s’agit d’un autre homme que vous. Ses caresses se font plus précises et là, je sais à coup sûr que ce n’est pas vous. Il se met à genoux derrière moi, prend connaissance de ma chatte douce, de mon clito. Il me pénètre rapidement de ses doigts, c’est très masculin et j’aime ça. Il pose une main sur mes fesses tout en me pénétrant d’un doigt. Je me cambre, pensant à ces images que vous aimez.
Pendant toute la soirée, je vous imaginerai : votre regard, votre voix. Vous avez choisi de m’offrir, et je ne peux pas faire abstraction de votre présence symbolique. Il me demande de me caresser et il prend mon lapin. Je lui explique quel rythme j’aime : tout au bord de ma chatte, doucement puis profondément. Je sens qu’il n’a pas votre autorité naturelle, ni votre dimension. Ce n’est pas uniquement parce qu’il ne me connaît pas. Il me tutoie. Je le tutoie. Il se met un peu plus à l’aise et s’installe à genoux, près de moi. Je caresse son torse en passant mes mains sous son T-shirt. Il a une peau douce et confortable, il est pratiquement imberbe, un beau corps, assez musclé aussi. Ses formes ne ressemblent pas du tout aux vôtres.
Il va s’installer sur mon canapé et me fait venir près de lui. Je m’approche à genoux. Il est en jean. Déboucler son ceinturon. Je défais un à un les petits boutons du jean. Je prends son sexe en entier dans ma bouche, comme vous me l’avez appris. J’entends votre voix qui me dit de m’appliquer, de sortir ma langue et de lécher de toute la longueur… A. se laisse aller. Je ne sais pas ce qu’il aime ou n’aime pas. Je hasarde des caresses sur sa peau, ses jambes, ses bras, ses mains. Il a l’air étonné de mon endurance et du fait que j’y prenne du plaisir. Il me guide en bougeant juste ce qu’il faut pour que j’accède à ses zones sensibles.
Je ne sais plus à quel moment nous avons commencé à partager du champagne. Nous discutons, je lui demande comment il est physiquement. Il est châtain aux yeux bleus, cheveux coupés très courts, une barbe de trois jours, la peau claire. Il vit à Paris depuis une dizaine d’années. Avant, il habitait à l’étranger. Il me demande depuis combien de temps nous nous connaissons, vous et moi. « Décembre, il y a un an. – Tant que ça ? » Je lui raconte mes trajets en métro de mon appartement vers le vôtre où je ne portais que ma lingerie, mes bas et mes talons hauts sous mon trench en me disant : « Si je me fais arrêter par les flics, je suis mal » Il rit : « Ça ne m’étonne pas de K., c’est tout à fait dans ses fantasmes. » Je ne lui raconte rien d’autre, si ce n’est que nous avons un peu le même rythme. Il sait que je ne vous ai jamais vu et que j’ai toujours un foulard sur les yeux. « Tu n’as jamais triché ? – Ah non, jamais. Même quand j’entre chez lui, je ferme toujours les yeux. »
Nous retrouvons un dialogue un peu plus érotique. Je le reprends en bouche. Il est plus à l’aise, je sens sa jouissance prête à exploser. J’entends votre voix me dire, alors que vous n’avez fait que me l’écrire : « Mon sexe se réserve votre gorge. » Votre ami a une très belle jouissance, forte, venant de loin. Une pause. Il me demande de me mettre à quatre pattes et vient derrière moi. Il reprend ses câlineries sur ma chatte et mon clitoris. Moi aussi, je me caresse. Il prend mon lapin et l’enfonce. Je lui explique mon rythme et ce que j’aime. Il est très attentif. J’aime ses mains sur ma peau, mes hanches et mes fesses, mon dos. J’éprouve beaucoup de plaisir en imaginant votre regard et votre voix qui me demande de me cambrer encore plus et d’exhiber ma chatte. Là, vous me manquez, énormément.
Un peu plus tard, il s’assied, il reprend du champagne. Il se rhabille et part, dans le bon tempo. Il est une heure trente du matin… Je vous écris que je vous attends. Je reprends la même position que celle que vous m’aviez indiquée pour accueillir A. Je ne me recoiffe pas, je ne me remaquille pas, je ne me lave pas. J’imagine que, pour un homme, c’est beaucoup plus excitant de retrouver sa femelle encore imprégnée des odeurs d’un autre mâle, les cheveux en bataille, le visage un peu froissé… Vous sonnez, je vous ouvre sans dire un mot. Je baisse ma petite culotte à mi-cuisses, me place à quatre pattes sur le tapis, je me cambre bien pour vous offrir cette vision que vous avez vous-même mise en scène. Vous entrez, pas un mot. Je ne dis pas un mot. Je retrouve vos mains. Vous me masturbez comme vous seul savez le faire, au rythme qui me convient et que vous m’avez fait découvrir. Votre voix est celle qu’il me faut, vos mots sont ceux que j’aime entendre. Vous me reprenez en main et j’aime cela. Vous m’avez prêtée et vous reprenez possession de moi. Vous me mettez votre queue en bouche. Je vous retrouve, comme une partition que je connaîtrais par cœur et qu’il me plairait de rejouer. Je caresse vos formes. J’aime que vous soyez très mince, sentir vos hanches et votre corps sec. J’aime votre façon de jouir, ce moment où vous ne pouvez plus lutter et où vous vous rendez. Je vous suce, j’avale votre semence, m’en délecte, et vous lèche pour qu’il n’en reste rien.
(Image à la une : Getty Images)
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