L’inconnu du marché

La rédaction 29 mars 2021

Aurore, 23 ans, a envie de se taper un beau mec rencontré au marché. Tout fonctionnera bien pour la belle qui arrivera à le coincer dans sa cage d’escalier sans que « Monsieur Pomme » ne trouve quoi que ce soit à redire…

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Mon histoire de sexe se déroule durant la crise sanitaire, en plein mois de mars 2021. Je suis jeune, célibataire, j’ai 23 ans, et je suis actuellement en chômage partiel. Habituée à la restauration et à me faire draguer par les clients – à succomber également parfois à leurs charmes – je dois bien avouer que mon quotidien me semble bien fade aujourd’hui en comparaison avec ce qu’il était auparavant.
Surtout mon quotidien sexuel !
Je suis plutôt le genre de nana qui ne peut pas sortir longtemps avec le même mec, il faut que je varie, que je change régulièrement. Je pouvais faire des partouzes une fois par mois, et ça m’allait bien !

Mais en ce moment, j’évite les soirées avec les amis, je respecte super bien les contraintes sanitaires. Mais ma libido en prend un coup ! Donc une fois, j’ai pris le taureau par les cornes. Alors que j’étais au marché en bas de chez moi, j’ai repéré un badaud qui déambulait parmi les étalages, assez canon. Il devait avoir mon âge, portait une veste en jean avec une doublure en laine, un pantalon orangé et des baskets blanches au pied. Il faisait très « bon chic bon genre », aux antipodes de ce à quoi je pouvais ressembler ; je suis tatouée de partout (j’ai un grand dragon dans le dos, vestige d’un voyage au Japon à mes 18 ans), j’ai un anneau dans le nez et des cheveux violets.

A l’attaque du beau goss

Et j’ai foncé ! Je lui ai dit qu’il me plaisait de but en blanc et que je le trouvais craquant. Ma chatte en feu me soufflait des phrases crues et osées, mais par politesse, je suis restée sur une tirade très « fleur bleue ». Il n’osait pas soutenir mon regard, manifestement, ça devait être la première fois qu’il se faisait draguer par une femme. Je l’observais, timide, balbutier quelques « merci » sans trop savoir comment me répondre. « Allez, Aurore, c’est encore à toi de le driver. » me suis-je dit en mon for intérieur. Les hommes peuvent être si niais, parfois !

Je lui ai juste dit que j’habitais juste à côté. Et il a marché. Il m’a emboîté le pas (alors qu’il avait juste acheté un paquet de pommes), et en rentrant dans ma cage d’escalier, il m’a embrassé contre la porte. Après réflexion, je pense qu’il avait peur que je sois une pute ou-je-ne-sais-quoi et de se retrouver nez-à-nez avec mon mac, et on a donc baisé contre la porte de mon immeuble ! J’étais tellement à fleur de peau que sur le coup, je n’en avais rien à foutre, mais en y repensant, ça devait être un désastre pour les voisins.

Il avait une queue taille moyenne, il bandait mou, en plus, alors j’ai commencé par le sucer bien fort. Je voyais que son visage était mi-apeuré, mi-excité, et ça m’amusait beaucoup. Je décoinçais un petit mec bien sous tout rapport, je le dépravais, et rien que cette idée me faisait grave mouiller. J’ai adoré retrouver une bite dans ma bouche, et très vite, dès que son engin s’est rigidifié suffisamment, j’ai voulu le sentir en moi, dans mon intimité.
J’ai alors totalement baissé son pantalon et je l’ai chevauché, il avait le cul collé à la tommette rouge crado et froide. Mais bon, vu son petit sourire en coin, je crois que tout allait bien pour ce cher Monsieur. Je lui murmurais des trucs hyper cochons à l’oreille, du style « bah alors, tu baises sans capote une inconnue, t’as pas honte ? » ou « ta queue me défonce bien, continue ».
Ca le faisait un peu marrer, mais il marchait bien dans mon jeu.
Il m’a dit quelques cochonneries à l’oreille aussi, que la décence m’empêche d’écrire (principalement des gros mots).

Une éjac externe

Il s’est retiré in extremis (il aurait pu éjaculer en moi, je prends la pilule, mais passons) et s’est répandu par terre. J’ai du tout nettoyer pour pas trop abuser auprès du voisinage.

Avec mes copines (aussi folles et dévergondées que moi), à qui j’ai raconté l’histoire par le menu, on l’a appelé « Monsieur Pomme ».
Il est reparti avec un kilo de foutre en moins, et un kilo de pommes à la main.
Une belle affaire, je crois. Pour lui, comme pour moi.

(Image à la une : Getty Images)


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