Mon orgasme dans le désert du Sahara

Un « Ah ! » au Sahara

La période estivale arrive et de nombreux souvenirs me reviennent en mémoire. J’étais encore jeune, mes gambettes faisaient tourner de nombreuses têtes et mon sourire poupon désarmait les plus féroces des hommes. À cette époque, déjà, j’étais passionnée d’archéologie et de mythes anciens, une obsession transmise par mon père, qui ne m’a jamais quittée en grandissant (une bibliothèque entière de mon bureau est toujours consacrée aux vieilleries). Je suis partie seule, il y a trente ans, en bateau, découvrir ce nouveau monde, en particulier Gizeh dont les photos m’avaient toujours fascinées. Je vous raconte mon histoire de sexe.

Et puis, je me suis organisée pour pouvoir faire un tour dans le désert. Je dois avouer que je craignais de m’aventurer seule dans cette immensité sableuse dont on vante régulièrement tous les dangers dans les documentaires, les livres d’histoire et les guides touristiques. J’ai donc sympathisé, au détour d’un café au Caire avec Eliot, un suiss-allemand, lui aussi en vadrouille, lui aussi seul.

Me plaisait-il ? Assurément. Et je crois que, sans que nous ne ressentions le besoin de le verbaliser, cette attirance était mutuelle. Nous avons préparé quelques affaires ; de l’anti-moustique, des chaussures de rechanges, des litres d’eau à n’en plus finir, et de nombreuses draperies blanches que je portais à ma taille et en écharpe. Je n’ai pas conservé de photos de ce moment si particulier, je n’ai que ma mémoire pour me souvenir de notre accoutrement, mais j’en suis certaine, nous étions beaux cachés sous tout notre fatras. La nuit est vite tombée et nous avions décidé de dormir à la belle étoile. Il fait froid la nuit dans le désert, et c’est dans ses bras que j’ai trouvé le meilleur refuge. Son souffle chaud soufflait dans ma nuque, promesse d’une sécurité bienveillante… et excitante.

L’orgasme au milieu du désert

Ses bras puissants couvraient les miens et frôlaient parfois mes cuisses. Il n’en fallait pas plus pour allumer un feu ardent en moi. J’ai enroulé mes jambes autour des siennes et je l’ai embrassé à pleine bouche. J’ai pressé bien fort mes lèvres sur les siennes, ma langue est partie à la recherche de cette nouvelle partenaire, et s’est enroulée en elle comme si, assoiffée, elle trouvait enfin une oasis dans son visage. Je le ressentais peu à peu devenir mon eau, nos bouches coulaient l’une dans l’autre.

Sensible à mes attaques, ses mains sont descendues près de mon entrejambe ; il a réussi à s’introduire derrière les barrières de nos vêtements et a attrapé bien fort ma petite chatte. Un de ses doigts est parvenu à me pénétrer et je gigotais comme un petit serpent de sable sous ses mouvements. Je me souviens encore de ce plaisir si brutal, si soudain, sous les caresses incroyables de ses doigts, et de sa bouche qui continuait toujours à m’embrasser passionnément.

Le sable qui tournoyait autour de nous aurait pu nous gêner, mais plus rien n’avait d’importance à part nous deux, et la synergie de nos deux corps. Il m’a fait jouir, comme ça. À la seule force de ses doigts enfoncés en moi. J’ai eu quelques spasmes vifs. Puis, nous nous sommes assoupis. Le réveil a été brutal, si brutal que nous avons décidé de rentrer en ville pour nous prendre un hôtel et dormir ensemble. Curieusement, le sexe avait moins de saveur avec le confort d’un lit. Même si j’en garde toujours un souvenir tendre.

J’espère que le Sahara conservera ensecret l’orgasme le plus intense que j’ai eu de ma vie.

A LIRE AUSSI>>Mon diplôme de soumise

A LIRE AUSSI>>Emission mouvementée

A LIRE AUSSI>>Mon homme, ce coquin