Aimons-nous à deux pas de la pharmacie

La rédaction 27 mars 2021

Chantale, 57 ans, se lance dans une folle aventure adultère avec son pharmacien de village. Une douce première fois, dans un champs de blé, à une centaine de mètres de chez elle…

J’aime Patrick, le directeur de la pharmacie située à 500 mètres de chez moi. Un vrai coup de foudre comme jamais je n’en ai connu. C’est simple : à l’instant où nos regards se sont croisés, j’ai su que je voulais lui plaire. Fut un temps où je prenais mon vélo presque tous les jours pour aller récupérer des futilités, rayon parapharmacie, espérant voir son visage à travers les portes du bureau, derrière les caisses.

J’étais devenue une telle habituée qu’il me surnommait « Madame Médoc ». Ce surnom m’allait à merveille, je vieillissais comme du bon vin. J’allais doucement sur ma soixantaine, mais croyez-moi, je ne me suis jamais sentie aussi libre et épanouie. Vieillir m’embellissait, mes rides encerclaient harmonieusement mes yeux bleu-vert et habillaient mon regard comme les rayons d’un soleil. Ma fine peau s’attachait de plus en plus à mes os, affirmant mes traits ; mes pommettes hautes, mon menu menton, mon regard vif.

Opération séduction

Patrick a lui aussi été rapidement séduit, je crois, non seulement pas mon élégance, mais également par ma gouaille et par mon franc parler. Nous avons commencé par flirter avec quelques phrases badines, quelques blagues lancées à la volée, quelques compliments réciproques. Puis, un jour où ses pharmaciennes étaient en pause dej’ et qu’il avait ouvert les locaux « juste pour moi », nous nous sommes embrassés, entre les capotes et les huiles de massage. A ce moment là, j’ai su que ma vie était en train de basculer, qu’il venait de lancer une boule à toute vitesse dans un jeu de quilles.

J’étais mariée, il était marié, et nous vivions tous les deux un adultère. Impossible de remonter le temps, ce dérapage nous poursuivrait jusqu’à la fin.
Comme c’était au mois de mars et que tous les bars, restaurants, cinés étaient fermés, nous avons trouvé bon de nous donner rendez-vous dans les champs avoisinant, un jour où le soleil était clément et que les températures dépassaient les 18 degrés.

Rendez-vous dans un champs

J’étais arrivée au rendez-vous un peu en avance, dans ma robe bleue-nuit, celle que j’avais portée pour une soirée romantique l’année dernière, en début d’année, cette robe qui me taillait un décolleté d’enfer et qui soulignait ma taille fine d’une épaisse ceinture accrochée en nœud dans mon dos. J’avais pensé à emporter des tapis de sol et une couverture, pour ne pas souffrir du manque de confort.

Alors que le soleil était en train de se coucher e t qu’il déversait sa palette orangée dans les champs encore gelés de l’hiver, Patrick est arrivé empêtré dans sa blouse, les cheveux en bataille, le souffle court. Il avait dû s’éclipser précipitamment sans pouvoir se changer. La suite s’est passée sans un mot de part et d’autre, à peine un « bonjour », nous avions tellement l’habitude que la parole se substitue aux gestes qu’il nous fallait maintenant rattraper le temps perdu en passant à la pratique.

Même si nous conservions nos vêtements, Patrick n’a eu aucun mal à venir agripper mes seins dont le décolleté en permettait le libre accès. Je sentais bien qu’il était empressé, que sa poigne était ferme, que ses mouvements étaient vifs. Je devais être sa première maîtresse pour qu’il soit à ce point animé d’un élan libérateur. Il m’a allongé par terre, sur mon petit « matelas » de fortune, et a retroussé ma robe, juste au dessus des hanches.

Ses mains ont caressé le haut de mes cuisses pendant de longues minutes, frôlant parfois ma culotte sans pour autant appuyer fermement dessus. Il savait qu’un feu brûlait en moi et il en attisait les flammes. Nous nous embrassions en même temps, grisés par ces retrouvailles interdites et dangereuses. Patrick voulait presser les choses, je le comprenais, il avait beaucoup à perdre si nous étions découverts. Il a sorti rapidement son sexe, que je n’ai pas pu observer car il était sur moi, pour me l’enfoncer directement, en tirant sur l’élastique de ma culotte trempée. Il a très vite réussi à s’insérer en moi, malgré ma toison à peine entretenue, qui aurait pu faire barrage.

Qu’est-ce qu’il est bon de sentir un nouveau sexe en soi ! Je le devinais court, et assez gros, totalement différent de la fine tige de mon mari. Il me limait dans de très grands coups de reins, j’essayais de contenir ses mouvements en me tenant au sol comme je pouvais, en remontant mon bassin, pour aligner mon ouverture avec son sexe. Nous nous embrassions encore en même temps sans pouvoir décoller nos souffles.

Enfin, il a éjaculé sur le haut de mes cuisses, dans un râle discret, qui marquait la fin des festivités.
Patrick s’est rapidement relevé, m’a tendu un mouchoir pour que m’essuie, s’est excusé pour son manque de temps mais il devait déjà fuir, retrouver son cocon familial.

Avant de partir, il a tout de même déposé un dernier baiser sur ma bouche et une phrase, près de mon oreille : « aimons-nous à deux pas la pharmacie, tous les mardis. »

Je peux vous dire que depuis mon mari crois que j’ai une tendinite très douloureuse : j’ai kiné tous les mardis.

(Image à la une : Getty Images)

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