Plan à Tours

La rédaction 14 janvier 2021

En visite d’une maison de campagne à Tours, ce couple libertin qui avait envie d’espace et de nature sera également servi par un plan à 3 torride avec leur agent immobilier.

Notre histoire érotique se passe au printemps dernier, à la fin du confinement épisode un. Comme beaucoup de parisiens mon mari et moi avions envie de campagne, d’espace et de liberté. Cela faisait (trop) longtemps que nous repoussions la visite de biens immobiliers afin d’acquérir une résidence secondaire. La Covid 19 a été le déclencheur.

Après moult recherches sur internet nous avons fini par dénicher trois biens sur Tours, les rendez-vous avec les agences ont été calés et un beau vendredi soir nous avons mis les voiles, direction la Touraine !

David avait réservé un bel hôtel et notre chambre donnait sur un bras de la Loire tout en sinuosités majestueuses. Un dîner romantique à la bougie dans un des nombreux petits restaurants de charme de la ville avait clos notre vendredi, nous sommes rentrés nous coucher directement et nous sommes effondrés dans un sommeil réparateur. La journée du lendemain était dense et, nous ne le savions pas encore, allait nous réserver une belle surprise.

Nous avons pris nos petits déjeuner à même le lit, excités comme des enfants, riant et imaginant ce qu’allaient nous offrir comme surprises les trois visites du jour. Le soleil inondait la chambre, David m’a prise en photo ainsi baignée de ce halo, il trouvait que cette lumière chaude des pays de Loire mettait ma poitrine en valeur.

Mais bientôt dix heures sonnaient, une douche rapide, un appel pour confirmer notre premier rendez-vous et il était grand temps de s’habiller et de partir. David avait opté pour une tenue sportswear, jean, tennis et un pull demi-saison à col camionneur. J’ai, pour ma part, toujours à cœur de m’habiller de manière ultra féminine, sexy diraient certains. Mais le principal n’est-il pas d’être bien dans ses baskets ! Même si on est en escarpins !? J’ai choisi une très jolie robe noire très décolletée pour mettre ma gorge en valeur, mon cou ceint d’un bandeau en soie ras-du-cou, pas de soutien, pas de brassière (le confinement était passé par là) mais j’ai concédé de petits talons afin de ne pas finir avec les jambes en compote ! Une paire de bas maintenu par des porte-jarretelles mettait la touche finale à une tenue à la fois sage mais provocante juste ce qu’il faut !

David adore me voir être ainsi le focus des hommes, et parfois même des femmes, que nous croisons. On pourrait croire que cela flatte son ego, certes c’est un peu le cas mais il est surtout excité de la concupiscence que je peux attiser. Je sais qu’un simple regard sur ma croupe peut déclencher une belle érection chez lui ! Attention ! Il ne me laisse pas me faire importuner, loin de moi l’idée de rouvrir ce débat mais je fais partie de ces femmes qui aiment qu’on les courtise, j’aime sentir le désir dans l’œil de l’autre, désir qui doit, bien évidemment, s’accompagner de respect et de retenue. A moi et à moi seule de décider de jusqu’où le jeu ira. Et parfois … il peut aller très loin ! Si David donne son assentiment (mais il le donne presque toujours) la moindre sortie, aussi banale soit-elle, peut se transformer en ronde de tous plaisirs.

Pour l’heure nous roulions en voiture, direction la première adresse que nous devions visiter. No way ! Une masure, aussi chère que délabrée et aussi délabrée que le vieil oripeau qui nous l’avait présenté. Charisme zéro, presque sale, le vieux briscard de l’immobilier désabusé et revenu de tout. Presque sale, des dents jaunies par le tabac brun, les ongles longs … bref ! Next !

Un quart d’heure de route nous séparait de la seconde adresse, David a commencé à me chauffer sérieusement dans la voiture. Sa main s’est tout d’abord glissée dans mon corsage. Il a malaxé mes seins avec douceur avant d’en pincer légèrement les tétons. Le petit salaud, il sait très bien que c’est une caresse qui me met dans tous mes états. J’ai commencé à me tortiller au fond du cuir du siège, le crissement du cuir emplissait l’habitacle, écho animal de mon désir sourd. A quelques encablures de notre destination David a finalement glissé sa main sous ma fine culotte noire et un de ses doigts s’est faufilé dans les moiteurs intimes. Il a porté son doigt à sa bouche et l’a sucé avec une gourmandise enfantine et a recommencé l’opération quatre ou cinq fois, jusqu’à ce que nous soyons arrivés devant la bâtisse que nous cherchions.

Une jolie petite maison de ville nous attendait, nichée au creux d’une placette digne du moyen-âge. Les fragrances d’un chèvrefeuille nous ont accueilli avec douceur accompagnées du chant d’un rossignol. La lumière était tamisée par la ramure d’un immense platane, trônant majestueusement au centre de ce carré presque parfait. L’air était bon, une petite brise s’est engouffrée sous ma robe et la fraîcheur que j’ai ressenti était dans appel ! David, avec ses bêtises (mais il est si doué), m’avait fait mouiller plus que je ne l’aurais voulu. Maintenant même ma culotte était humectée de mon désir.

« Bonjour ! Bienvenue ! Vous avez fait bonne route ? » a lancé une voix claire et forte. J’ai levé les yeux, toute à mes pensées, perdue dans les zones humides des bords de Loire et d’ailleurs.

Sur le perron se tenait un jeune homme d’à peine trente ans, chemise à la blancheur impeccable, costume « slim » mettant en valeur un corps visiblement entretenu, les cheveux courts surplombant un visage symétrique qui balançait entre une certaine douceur et une masculinité bien affirmée. Il a serré la main de David puis s’est tournée vers moi, simple, franc et direct, nous avons également échangé une poignée de main, son parfum musqué m’a légèrement piqué les narines et j’ai bien vu qu’il faisait tous les efforts du monde pour ne pas glisser son regard dans mon décolleté. Je lui ai bien évidemment sorti mon plus large sourire tout en lorgnant sur David qui semblait d’ores et déjà se lécher les babines ! Lui, je sentais qu’il avait quelque idée cochonne derrière la tête. Et pas que là !

Et pourquoi ne pas jouer son jeu ? Il allait voir de quel bois je suis faite ! De celui dont on fait les brasiers inextinguibles.

J’avais la clef de notre chambre d’hôtel à la main et quelle maladroite, elle m’a échappée. Je n’ai eu d’autre choix que de me pencher en avant afin de les ramasser, bien en face de l’agent immobilier qui, cette fois, je l’ai senti, n’a pu se retenir de river ses yeux à mon décolleté. Ce dernier, ample et fluide, lui a laissé tout loisir de se délecter de mes deux globes laiteux à souhait. Je ne sais pas pour les autres femmes mais je n’aime pas du tout la forme de mes seins lorsqu’ils pendent ainsi vers le sol mais, et je ne me l’explique toujours pas après toutes ces années, cela rend David complètement fou ; et il n’est pas le seul. Ce côté mamelle sans forme, tel un pie victime de la gravité, comment cela peut-il être excitant ? Mystère. Mais une chose est sûre, c’est un truc dont je me suis servie bien souvent et qui fonctionne à merveille.

Et ça n’a pas raté, notre ami le vendeur de maison a tenté de dissimuler son érection en protégeant ses parties intimes avec sa sacoche mais j’ai très bien vu la bosse qui déformait son pantalon lorsqu’il s’est tourné pour introduire la clef dans la serrure de la maison.

Le début de la visite s’est déroulé tout à fait normalement. Le rez-de-chaussée, assez vaste et offrant une véranda qui ouvrait sur un jardin clos et sans vis-à-vis, une grande cuisine ouverte ainsi qu’un bureau. Une porte donnait sur une cave voûtée, nous étions dans une région viticole et les vignerons avaient besoin d’un endroit frais et sec pour conserver leur production. L’alcôve souterraine était sublimement mise en valeur par des éclairages indirects cachés dans le sol et présentait une belle hauteur sous plafond.

« Ce serait idéal pour installer une croix de Saint André non ? » ai-je « hasardé ».

« Oui tout à fait » a répondu Guillaume du tac-au-tac !

J’ai tourné mes grands yeux innocents vers lui, pleine d’un étonnement bien évidemment feint. Lui a rougi comme une pivoine, visiblement honteux.  Ma malice avait payé et j’étais très contente de moi. Et petit bénéfice supplémentaire, en plus du fait que Guillaume ne savait plus où se mettre, David et moi savions désormais que « monsieur » savait également.

La suite de la visite nous a amenés à monter dans les étages. Le ton était légèrement différent. Après s’être éclairci la voix et avoir repris un peu son quant-à-soi Guillaume nous fait l’article sur les diagnostics, le double vitrage, j’en passe et des meilleurs. Mais ses gestes étaient plus assurés et au lieu de s’effacer pour nous laisser franchir les portes, il posait sa main sur l’épaule de David ou sur la mienne. Ne manifestant aucun reproche, doucement j’ai senti sa main dans le haut de mon dos puis de plus en plus bas, jusqu’à échouer sur ma chute de reins à la limite de mes fesses.

David jubilait devant le spectacle. Je faisais tout pour faire grimper la tension. Me penchant à tout bouts de champs pour examiner une prise électrique qui suscitait visiblement en moi le plus vif intérêt, me perchant sur la pointe de mes pieds, les mains au ciel afin de faire remonter au plus haut ma robe déjà courte et dévoilant au passage le liseré brodé de mes bas ou encore m’accroupissant afin de détailler la pose du parquet en point de Hongrie ! Cette dernière posture ayant pour « désastreuse » conséquence de dévoiler mon petit triangle de dentelle noire.

Je les avais bien chauffés à blanc les deux ! J’exultais en mon for intérieur mais me sentais de plus en plus prise à mon propre piège. Mes deux bout-en-trains avaient bien fait leur travail avec leurs regards. Plein d’espoirs pour l’un, riche de mille perversions pour l’autre et je me sentais comme une pouliche en chaleur !

« La suite parentale et son équipement sur mesure pour des moments intenses » s’est enhardi Guillaume en nous faisant entrer dans une grande pièce mansardée au dernier étage de la maison. Effectivement tout y était, de grosses poutres massives et basses (laissant tout le loisir d’y fixer des cordes), un lit immense, comme dans ces hôtels de luxe, assorti d’un matelas dont l’épaisseur laissait rêveur et, le clou du spectacle, une salle de bain accueillant une immense douche avec haut-parleurs, luminaire et jets massants, une baignoire non moins immense avec système de balnéothérapie, un bidet (ne riez pas, un bidet c’est très pratique et ça peut être très coquin) et une petite cabine de sauna !

Je ne sais même plus si c’est moi ou David qui a posé la fatidique question « Et tout fonctionne ? »

David me dit que c’est moi, honnêtement, c’est le brouillard. Le désir obscurcissait mon jugement ou, au contraire, m’a poussé à un éclair de franchise lucide ? Ou je n’ai pas prononcé ces mots mais j’attendais tellement que David s’en charge.

Guillaume, en bon commercial, a senti que c’était le moment de porter le coup de grâce.

« Je ne devrais pas vous le dire mais, je suis venu deux fois avec des amies pour profiter de ce luxe et je vous garantie que tout fonctionne à merveille. La chaleur du sauna est intense, les massages de la douche délicieusement libérateurs et les jets du système balnéo sont puissants ! Mais vous voulez peut-être tester par vous-même ? »

Il est resté bouche bée sur le « vous-même », David ayant fait glisser les bretelles de ma robe légère et cette dernière ayant chu à mes pieds, offrant à Guillaume mes seins nus, mes hanches sylphides ainsi que mes jambes interminables gainées dans mes bas.

J’ai senti le froissement de vêtement qu’on ôte à la hâte derrière moi, mon mari était nu avant même que je ne me rende compte que Guillaume, saisissant cet instant fragile, se foutait à poil devant moi sans le moindre complexe.

Il n’avait pas à en avoir du reste ! Taillé comme un nageur son corps imberbe n’était que muscles et fermeté … fermeté qui s’exprimait jusque dans les moindres aspects de sa personnalité.

David m’a entouré de ses bras et a invité Guillaume à venir m’enlacer, je me suis retrouvée dans le cocon de leurs bras, fermant les yeux pour profiter du feu nourri de baisers qui touchaient mon corps, victime expiatoire et volontaire de ce long mitraillage sensuel.

Je sentais les deux queues battre contre moi, sur les reins, la lourde queue de David, puissante, presque chevaline, veinée et gorgée d’un désir insatiable, sur le ventre la tige dure, plus fine mais d’une longueur alléchante. Sa forme très recourbée m’a fait penser au documentaire que j’avais vu dans la semaine sur les arcs boutants de Notre-Dame-de-Paris ! C’est fou ce que, même sous l’empire du désir, on peut avoir comme visions ou réminiscence totalement iconoclaste !

Enfin, l’image religieuse promettait une connexion céleste, telle était ma prière du moins, Notre père, fais-moi monter aux cieux. J’ai été exaucée !

Mes deux chevaliers servants m’ont portée vers la douche, Guillaume a réglé la température et les jets puissants ont commencé leur œuvre. La vapeur qui s’élevait provenait-elle seulement des buses qui nous aspergeaient ? J’en doute.

Telle une pièce à quatre mains, Guillaume et David m’ont parcourue tout en harmonie, piano, forte, andante ! J’ai fermé les yeux et me suis laissée bercer par cet adagio de caresses allant crescendo. Je sentais la différence de « style », David était plus léger dans son approche, Guillaume était plus à me palper, les fesses, les hanches, les seins. Le contraste entre les deux approches était divin.

Après m’être laissée ainsi explorer j’ai pris l’initiative. Ils allaient voir, les deux mâles en rut, ils m’avaient chauffée à blanc, j’allais voir s’ils étaient à la hauteur de mes attentes.

Je me suis accroupie, l’eau a trempé mes cheveux, j’ai basculé ma tête en arrière et j’ai senti le filet d’eau couler jusqu’à ma croupe, j’ai frissonné puis j’ai posé les yeux sur ces deux membres virils. J’ai commencé à branler doucement celui de mon homme et ai pris en bouche celui de Guillaume. Comment allait-il réagir, allais-je apprivoiser son pieux qui venait d’être pris de convulsions impatientes ?

Comme tous les hommes il n’a pas résisté à la tentation d’agripper mes cheveux mais il n’y avait rien, dans son geste, de directif ou d’autoritaire, il accompagnait juste mes allers-retours tout en me laissant décider de la profondeur de la pénétration buccale. David mes caressait les seins et ne perdait pas une miette du spectacle. En bon candauliste je crois qu’il n’aime rien tant que de me voir sucer un autre homme que lui.

J’ai senti un mouvement au-dessus de ma tête, les deux glands se sont soudés pour ne plus faire qu’un V de chair et de sang. J’ai alterné les coups de langue et les délicats mouvements de fellation, changeant de calibre, agrémentant cette pipe dichotomique de petites léchouilles sur les couilles de l’un, de mordillement sur l’aine de l’autre.

Voilà ! Ils étaient tous deux au pinacle de l’excitation, quant à moi, j’avais autant envie d’eux que de me relever pour soulager mes jambes ankylosées. Le message a été bien reçu et mes deux amants m’ont séchée, partout … mais alors partout avant de me mener jusqu’au lit, arène moelleuse qui allait voir se dérouler nos propres jeux du cirque.

Guillaume n’attendait qu’une invite de ma part pour perdre son visage au creux de mes cuisses. Un clin d’œil de ma part accompagné de l’ouverture de mes jambes. Telle une scène de théâtre au lever de rideau, mon sexe glabre est apparu dans cet écrin de chair diaphane. David s’est installé à genoux à mes côtés afin que je puisse le sucer de nouveau, j’ai bien remarqué son regard coquin et amusé devant l’air pétrifié de notre acolyte. Il est aisé de désirer quelque chose mais, comme parfois dans le sport, marquer le dernier point est le plus difficile. Guillaume était suspendu au temps, suspendu à mes lèvres intimes.

« Allez … ne te fais pas prier … bouffe-lui sa jolie chatte, elle en meurt d’envie. »

Les mots de mon compagnon ont été libérateur. Guillaume s’est enfin penché et à commencé à parsemer mon jardin de baisers timides puis plus fleuris. Enfin sa langue est sortie et est venue à la rencontre de mon joli petit con. Je savais être déjà trempée, j’aime être « la proie » de deux hommes. Deux beaux mâles, deux queues bien dressées … quatre fois plus de plaisir ! C’est exponentiel.

On dit que les agents immobiliers sont de beaux tchatcheurs, je ne sais pas si c’est vrai mais une chose est certaine, Guillaume avait la langue bien pendue ! Quel talent ! J’ai eu du mal à me concentrer sur les caresses que je dispensais à David tant c’était bon mais le petit salaud a senti mon orgasme monter et s’est arrêté net !

« Tu vas attendre un peu ma belle petite salope » m’a-t-il lancé, très sûr de lui cette fois. Plus trace de ses débuts mal assurés mais une attitude de mâle alpha. David a tout de suite été en connexion avec cette nouvelle posture.

« Mets-toi à quatre pattes petite chienne ! Tout de suite ! » l’injonction ne laissait place à aucune hésitation.

Par quelle étrange alchimie notre saynète sensuelle avait-elle basculée ? Mystère. Mais nous étions désormais dans un jeu d’ombre et de lumière, une soumission et une domination en clair-obscur.

David était à mes côtés, maîtrisant la situation et prévenant tout débordement, j’étais en confiance, Guillaume me plaisait, j’ai basculé et j’ai tendu ma croupe, écartant mes fesses trempées au maximum.

Les mains se sont posées d’abord délicatement sur mes globes charnus, des petites tapes ont suivies, de plus en  plus fortes, de plus en plus intenses. Mon petit cul était la proie d’un feu qui couvait doucement et commençait à me consumer d’un désir violent. Mes deux bourreaux m’ont attachée aux montants du lit et j’ai entendu les lanières de cuir de leur ceinture glisser des passants de leur pantalon. J’ai dégluti et j’ai chercher un repère auquel m’accrocher dans la pièce. La petite poignée en cristal de la table de nuit a été l’élue. Ses reflets chatoyants m’ont captivée et j’ai pu perdre mon esprit dans les étincelles de lumière qu’elle renvoyait.

Je savais mon cul déjà rougi, la suite l’a chauffé à blanc. Chacun son tour, David et Guillaume ont martyrisé mon derrière, le cinglant avec plus ou moins de force, le zébrant telle une œuvre d’art abstrait. Je sentais les pulsations de mon cœur à travers mon derme endolori et, comme en écho à cette douleur maitrisée, mon sexe battre la chamade, réclament son dû, sa délivrance ultime.

J’ai senti l’étau qui emprisonnait mes poignets se desserrer, ma jouissance allait arriver. Que nenni. Improvisant des épingles avec des trombones tordus mes tortionnaires se son mis à me piquer sur tout le corps. Sur le ventre, sur les cuisses, sur les épaules, n’omettant pas, bien évidemment, la chair tendre de mes larges aréoles brunes ! Les picots étaient parfois mesurés, parfois mordant. On me pinçait les tétons, fort, j’ai crié à plusieurs reprises tant le pic de douleur était intense. Mais tout mon être bandait ! Je sentais mon clitoris expulsé de son capuchon, mes seins étaient tendus comme deux baïonnettes, ma grotte sourdait d’un instinct profond et animal. Je ne le savais pas mais les chattes ont un besoin physiologique de douleur lors de la pénétration du mâle, c’est cette douleur qui les rend fertiles et leur permet d’ovuler. Pour moi, et j’ai longtemps été en butte à cette évidence, c’est de la douleur et de la torture de mon corps que naît le plaisir.

Je peux jouir sans artéfact masochiste mais mon plaisir est alors plus faible.

Les embrasses des rideaux ont été décrochées, j’ai été ligotée et mes deux maîtres d’un jour m’ont fait me prosterner à leurs pieds, j’ai dû les leur lécher puis les reprendre en bouche, les gorges profondes ont succédées aux nouveaux coups de ceintures sur mon cul. J’étais pantelante lorsqu’ils m’ont permis de me réinstaller sur le lit, mon mascara coulait sur mes joues, mes cheveux étaient collés de sueur, de bave ainsi que de leur fluides pré spermatique. J’ai dû me doigter devant eux, le con, le cul … sucer mes doigts. Guillaume est venu s’accroupir au-dessus de mon visage à l’invite de David.

« Lèche-lui bien le cul petite pute ! » et sur ces mots David m’a pénétrée de toute la longueur de sa queue. Il m’a baisée et doigté à m’en faire gicler puis a pris la place de Guillaume tout en lui cédant la sienne. La longue tige de ce dernier a plongé dans ma chatte ouverte, une valse-hésitation, j’ai senti sa longue bite ressortir et se poser sur mon œillet. Le temps s’est suspendu, j’ai compris que Guillaume cherchait l’assentiment de David. « Vas-y, encule-là comme elle le mérite » et le vit s’est frayé un chemin au sein de mon tunnel serré.

J’avais le cul de mon homme et ses couilles qui réclamaient leur lot de caresses à portée de langue et le pieux de Guillaume qui désormais pourfendait mon anus accueillant. Deux doigts, je ne sais à qui, ont pris possession de mon vagin. C’en était trop, j’ai joui en criant, griffant les cuisses de David au passage.

Mes soubresauts de plaisir ont été long à s’apaiser. J’étais encore tremblante sur le lit lorsque j’ai senti des secousses régulières. J’ai ouvert les yeux pour avoir juste le temps de voir les deux glands entrer en éruption quasi simultanément. David a éjaculé une lave blanche et épaisse sur mes seins, Guillaume, lui, a expulsé trois longs jets puissants sur mon visage, m’engluant de son ambroisie du nez jusqu’au menton.

J’ai dû lécher et gouter leur élixir à tous deux avant d’avoir le droit de partir pour la salle de bain. La seconde douche a été longue et douce, les jets ont nettoyé mon corps souillé et ont purifié mon esprit. J’étais bien, heureuse et riche d’une nouvelle expérience de plaisir intense.

Nous avons signé la maison dans la foulée et emménageons dans quelques semaines, Guillaume a promis d’être présent avec une amie et du champagne. Il a même parlé d’un ami menuisier et va nous offrir une croix de Saint André pour la cave. Je sens qu’il va souvent passer à la maison lors de nos séjours en bord de Loire. Qui a dit que les déménagements étaient une galère ?

PS : j’ai immortalisé ma sortie de la douche … j’adore ces carreaux de ciment … pas vous ?

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