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Un désir si violent
3 janvier 2016Mélanie aime venir se détendre dans un petit coin de paradis. Elle y rencontre Greg, un marginal un peu voyeur. Nos deux Robinson vont vite faire de ce lieux magique une île aux plaisirs où leurs corps ne feront plus qu’un.
J’avais pris l’habitude d’aller me dorer au soleil et me retrouver seule sous ce pont, tout près du domicile familial. Si l’endroit pouvait sembler glauque et même flippant pour certains, je le trouvais si calme, si loin de l’agglomération qui nous entourait que, sans en comprendre la raison, je m’y sentais bien.
Ce jour-là, j’étais absorbée dans mes pensées lorsque j’ai entendu des pas derrière moi. Sans aucune crainte, je me suis retournée et j’ai su que c’était lui ! Le jeune homme était visiblement plus stressé que moi par la situation. Il était beau comme un Apollon, et son air timoré lui donnait un charme irrésistible.
Je pense que j’avais toujours eu au fond de moi l’envie de rencontrer ce marginal dont on m’avait parlé, mais mon fantasme ne s’arrêtait pas là ! Je me doutais que, dans sa vie de solitude, ce beau jeune homme n’avait certainement que rarement l’occasion de rencontrer des demoiselles aptes à lui apporter un peu de chaleur humaine. Pour l’instant, il restait là, mutique, à quelques mètres de moi, admirant visiblement ma silhouette. Je lui ai proposé d’avancer. « N’aie pas peur. Je te plais ? Viens, je ne vais pas te manger ! » Toujours septique, mon bel inconnu a fini par s’approcher d’un pas hésitant. J’étais touchée par son côté maladroit, sa candeur…Cela changeait tellement de tous ces gros lourds qui viennent vous aborder dans la rue comme si, la minute suivante vous alliez les sucer entre deux voitures !
Quel est ton prénom ? », lui ai-je murmuré à l’oreille. « Greg ! » m’a répondu le jeune homme, une onde de plaisir au fond des yeux. « Je te plais Greg ? Tu aimes mon corps ? As-tu envie de le toucher, de le lécher, de le pénétrer ? » Avant que mon beau blond n’ait le temps de répondre, j’ai baissé ma culotte et j’ai conduit son doux visage vers mon intimité qui, déjà, réclamait une bouche pour calmer ses ardeurs.
Greg a humé plusieurs fois le parfum de ma chatte, puis, avec force, il a glissé sa langue entre mes lèvres pour me manger de l’intérieur.
J’ai ôté un à un ses habits et, lorsque j’ai vu apparaître sa verge bien raide, large et épaisse comme je les aime, je n’ai pu m’empêcher de sauter avidement dessus.
Hum, cette verge magnifique dégageait une odeur de musc qui me montait à la tête et ne faisait qu’accroître une excitation plus que palpable dans les moindres faits et gestes.
Je n’étais pas du genre à coucher avec le premier venu, mais là, le fantasme de l’inconnu marginal était tel que je me sentais transformée, comme si mon corps avide de sexe contrôlait désormais mon esprit de jeune fille sage. Il me fallait maintenant aller plus loin, découvrir ce bel engin ailleurs qu’au fond de ma bouche. Dans ma chatte, oui, je souhaitais désormais que Greg vienne se perdre en moi, qu’il active sa grosse bite entre les cuisses couvertes de mouille.
Afin de continuer à mener notre corps à corps,je suis allée m’asseoir sur mon partenaire de jeu en assenant de grands coups de reins, de manière à faire disparaître sa tige entière tout au fond de moi.
Offerte en extérieur à ses ruades viriles, je me sentais chienne,j’étais prête à tous les excès. Pour la première fois, je ressentais l’envie folle d’être vue, que des hommes me regardent me faire prendre en pleine nature. Je souhaitais des bites autour de moi et des mains fermes coulissant dessus, pendant que Greg s’enfoncerait entre mes cuisses. Les yeux clos, concentré sur le plaisir qui montait dans mon bas-ventre, j’imaginais des grosses queues qui bandaient pour moi et qui, elle aussi, auraient bien pris possession de ma chatte.
J’avais pensé que la résistance de Greg serait mise à rude épreuve par des oscillations constantes de mon bassin, mais mon partenaire faisait preuve d’un ressort admirable. Bien calé au fond de ma minette, il m’assenait désormais de véritables coups de matraque, m’arrachant à chacun de ses va-et-vient des cris de plus en plus violents et des mots de plus en plus crus. C’est vrai qu’au fond de moi, je me sentais appartenir totalement à cet homme qui pourtant n’était qu’un inconnu.
Je me donnais à lui comme rarement je m’étais offerte…
Là, à ce moment, avec Greg, c’était exactement la sensation que j’éprouvais. J’assouvissais pleinement mes désirs, sans peur d’être jugée. Vivant en marge de notre société, Greg avait certainement un esprit plus libre, moins formaté que tous ces dragueurs de pacotille que je croissais boîte.
Il émanait de mon doux partenaire un vent de liberté qui me faisait du bien. Dans ses bras et sous ses coups de queue toujours aussi puissants, j’avais l’impression de me sentir exister, d’être femme dans tous les sens du terme. Toutes ces obligations que l’on s’imposait chaque jour sans trop savoir pourquoi, pour répondre à une sorte de moule sociétal dans lequel tout le monde doit entrer, me paraissaient à des années-lumière de ce paradis perdu façon Milton que nous venions de bâtir, Greg et moi. « Mieux vaut régner en enfer que servir au paradis », disait le poète, et nous étions bien décidés tous les deux à abonder en son sens. La sueur perlait désormais sur nos corps qu’un petit vent rafraîchissait. Tout à notre bonheur, Greg et moi nous nous fixions du regard, abandonnant nos dernières forces dans cette partition à deux corps baignée de soleil.
Désormais, c’est très souvent que Greg et moi nous retrouvons ce paradis perdu dédié au plaisir, et dont nous détenons les clés.