Savez-vous fesser ?
8 mars 2021Les fresques de Pompéi, la littérature de Pétrone, le Kâma-Sûtra… Et jusqu’à notre Jean-Jacques Rousseau national ! La plus mignonne des paraphilies émaille discrètement toute la culture sexuelle de l’humanité de ses tapes sensuelles. Vous voulez essayer ? Attention : une bonne fessée n’est pas brutale, elle est piquante !
La fessée s’est pleinement épanouie à l’ère Victorienne, mais, libération des mœurs aidant, on la retrouve aujourd’hui avec plaisir dans les pages du best-seller 50 Nuances de Grey (E.L. James) ou dans des films (presque) tous publics tels que La secrétaire (Steven Shainberg). Une petite envie de vous lancer ? Les adeptes savent bien comment s’y prendre, mais il arrive aussi qu’on se trouve quelque peu désemparé face à un(e) partenaire qui réclame une bonne fessée. Il convient donc d’en parler auparavant et, éventuellement, d’établir un petit contrat tacite. Ensuite, en avant les découvertes !
Le code du bon fesseur
D’abord, on dit classiquement d’une bonne fessée qu’elle ne doit jamais être brutale, mais tout juste piquante. Elle doit également se concentrer sur la zone érogène des fesses, cette partie un peu molle sur laquelle l’on s’assoit et non pas au niveau des cuisses ou du coccyx, ni des reins, ce qui serait trop douloureux pour le partenaire fessé (et pas dans le bon sens terme du terme). Ensuite, il est toujours judicieux, comme dans toutes les pratiques de soumission, d’établir un mot-clé pour s’arrêter au bon moment, en cas de besoin. Un petit fonds de roulement de scénarios appétissants s’avérera tout aussi utile pour commencer. La stimulation de l’imaginaire érotique est particulièrement de mise ici et il s’agit d’un fantasme complexe malgré son apparente simplicité. C’est là qu’entre en scène l’accoutrement approprié : soubrette, écolière, lingerie fine, culotte blanche… Faites votre choix.
La main ou la cravache ?
Bien sûr, rien de tel qu’une bonne main experte afin de punir un insolent derrière, cependant, pour ceux qui souhaiteraient ajouter une petite touche disciplinaire à leur approche, ne négligez pas les différents accessoires qui s’offrent à vous : la brosse à cheveux, la tapette à mouches, le fouet en soie, la cravache, le paddle… Tout peut servir à condition de ne pas oublier les règles fondamentales : on ne se blesse pas et on utilise un mot de passe pour s’arrêter au besoin, on n’est pas des bêtes !
À dada !
Pour la position, le classicisme n’est pas non plus obligatoire : le partenaire fessé peut simplement s’allonger sur les genoux du fesseur, il peut aussi présenter son derrière entre les jambes du fesseur. Par souci de mise en scène, le fessé peut également tendre la croupe en se penchant contre un canapé ou une chaise. Quelques autres poses ? À quatre pattes, sur l’épaule du fesseur, la tête du fessé entre les jambes du fesseur, menotté au lit, les jambes écartées… Tout est possible, éclatez-vous !
Un peu d’inspiration avec de grands moments de fessée
- Au cinéma : La secrétaire de Steven Shainberg avec Maggie Gyllenhaal qui se fait délicieusement corriger par James Spader.
- Dans la littérature : L’éloge de la fessée de Jacques Serguine ou 50 nuances de Grey d’E.L. James.
- En bande-dessinée : L’art de la fessée de Manara et Enard.
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