Domimination : les chats nous rendraient sado-maso
30 mai 2020Le monde du BDSM reste un monde mystérieux, un univers d’initiés. Et si la domination était, comme Internet, le royaume des chats ?
Contrairement aux apparences, les chats ne sont pas que des animaux qui se contentent de manger et dormir toute la journée. Ils auraient aussi une influence sur votre vie sexuelle. Dans une récente étude américaine, des chercheurs ont observé un lien de causalité entre notre sexualité, notre vie sexuelle et la possession d’un chat. Et tout ça serait scientifique, on vous explique tout !
Les chats et nos hormones
L’étude, parue dans le très sérieux Journal of Evolutionary Psychology, est riche d’enseignements. L’étude révèle que les propriétaires de chats sont susceptibles d’apprécier les pratiques plus pimentées au lit. Le chat est porteur d’un parasite du joli nom de Toxoplasma Gondii. Cette bactérie est responsable de la toxoplasmose. La maladie est le plus souvent asymptomatique, n’étant dangereuse « que » pour les femmes enceintes et les personnes séropositives au VIH. Les experts estiment que plus d’un tiers de la population mondiale est immunisée.
Le parasite est présent majoritairement dans les excréments. L’infection a donc lieu le plus souvent lorsque l’on change la litière de son chat. Ce parasite stimulerait l’activité de l’hypothalamus, responsable du sentiment de peur, du comportement sexuel et de la production d’hormones.
« Une dimension psychologique à prendre en compte«
Cette hausse de la production d’hormones serait la cause d’une vie sexuelle plus active. L’enquête affirme que « La toxoplasmose latente a eu des effets spécifiques sur la sexualité humaine. Les sujets infectés ont exprimé un penchant pour la domination sexuelle, le tatouage, le piercing, la , le sexe en groupe ainsi que pour le bondage. » Un sacré programme ! Contactée par interstron.ru, Marie Audouin, urologue et sexologue, nous donne plus d’indications : « Pour l’instant, il ne s’agit que d’une étude. Il faudrait en refaire plusieurs afin d’en avoir le cœur net. » L’idée que nos fétichismes et autres fantasmes sexuelles soient influencés par un parasite paraît inquiétant malgré tout. « Il y a toute une dimension psychologique à prendre en compte aussi. » nous dit la Dr Audouin : « On ne peut pas expliquer une pratique sexuelle d’un point de vue uniquement biologique ou psychologique. » conclut-elle.
Parmi les plus de 36 000 personnes étudiées, l’étude révèle tout de même que les personnes contaminées : « ont également exprimé une plus grande attirance pour la servitude, leur propre douleur, la violence, le fétichisme et le masochisme. » en comparaison des personnes non contaminées. Le Marquis de Sade était-il un féru de chats ? Les adeptes du BDSM possèdent-ils tous un chat ? Rien n’est moins sûr. Et si les voisins trouvent que vous et votre partenaire faites trop de bruit, prêtez-leur votre minou ça les occupera à leur tour.
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