« BONDING » : la série Netflix qui met à l’honneur l’univers BDSM
3 mai 2019Avis aux plus curieux qui ont envie de découvrir le monde du BDSM, c’est la série qu’il vous faut !
Après Sex Education, c’est au tour de Bonding de parler de sexe. La petite dernière de Netflix sortie le 24 avril met à l’honneur le BDSM (Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme) et dévoile un monde d’envies, de pratiques sexuelles originales et de recherches d’identité.
La dernière pépite Netflix
Bonding, c’est l’histoire de deux meilleurs amis du lycée qui se retrouvent à New York des années plus tard : Tiff, étudiante en psychologie le jour qui devient Mistress May, une dominatrice sans pitié la nuit. Pete, un jeune homosexuel introverti qui vient de faire son coming-out va s’improviser assistant de son amie, et c’est avec lui que l’on découvre le monde du BDSM, tout en humour.
Bousculer les clichés liés au BDSM
Clairement féministe et LGBT, si la série est déconseillée au moins de 16 ans elle n’a pas pour but de choquer ; il n’y a d’ailleurs pas de scènes trop explicites. Bonding dresse avant tout le portrait d’hommes et de femmes qui partent à la découverte de leur propre plaisir dans des situations toujours plus loufoques.
Dès les premiers épisodes, une scène marquante pose le ton : Fred, un des soumis de Mistress May assume totalement son monde de vie auprès de son entourage à la grande surprise de Pete, petit nouveau du milieu. « Je fais de mal à personne », dit-il d’un ton détaché. Et c’est vrai : il n’y a rien de mal à assumer ses envies. Entre humour, « trash » et leçons de vie, Bonding fait réfléchir sur le rôle de la société qui nous pousse à enterrer nos désirs sous couvert de conformisme.
Les dominatrices dénoncent la série
Certains membres de la communauté BDSM, plus particulièrement les dominatrices ne sont pas satisfaites de la série. Consentement bafoué, manque de diversité ethnique, réactions aux agressions sexuelles problématique… les travailleuses du sexe ont pris les réseaux sociaux d’assaut pour expliquer pourquoi selon elles, la série donne une image erronée de leur métier. Dernière source de reproches : pour promouvoir la série, Netflix a ouvert un compte Twitter géré par Mistress May, alors que dans la vraie vie, les travailleuses du sexe voient leur compte suspendus et censurés.
Les dominatrices accusent les créateurs de n’avoir visiblement pas consulté de professionnelles pour leur script. Espérons que pour la deuxième saison, les critiques aient été entendues.
(Photo à la une : Netflix)
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