Comment font-elles pour prendre du plaisir pendant la sodomie ?
25 mars 2015Je m’appelle Maryline et j’ai 20 ans. Je voudrais juste que vous m’expliquiez comment certaines femmes ressentent du plaisir avec la sodomie. Je sais que beaucoup de lectrices témoignent en ce sens, mais je ne me l’explique pas. Comme je voulais savoir ce que ça faisait, j’ai essayé une fois. Je me suis caressée, surtout le clitoris, puis j’ai utilisé une bougie, moins large qu’un sexe d’homme. J’ai pris soin de me lubrifier l’anus avec du gel, et je n’ai pas ressenti de douleur au moment de l’introduction. Ensuite, j’ai tenté des mouvements de va-et-vient. Ça ne me faisait pas mal, mais ce n’était pas agréable. J’ai fini par l’immobiliser, et je me suis concentrée sur mon clitoris jusqu’à l’orgasme. Quand j’ai retiré la bougie, c’était encore plus désagréable. Alors, je me demandais pourquoi je ne ressentais pas de plaisir alors que ça marche pour d’autres femmes. Et quelle est l’origine de la jouissance chez ces femmes ‘
Vous avez posé une bonne question. Si certaines parties du corps humain sont clairement identifiées comme pouvant facilement procurer un plaisir intense (car elles sont pourvues des bons récepteurs), d’autres, telles le rectum, sont plus compliquées à étudier. L’anus est cependant richement innervé et constitue une zone érogène importante.Il n’y a pas de raisons de ressentir une douleur lors de l’intromission d’un objet de taille « normale », c’est-à-dire d’un diamètre inférieur ou égal à celui des selles, à condition toutefois d’être détendue à l’idée de cette pratique. Votre expérience solitaire s’est donc faite dans de bonnes conditions techniques, et il n’est pas étonnant que vous n’ayez pas eu mal. En revanche, le plaisir n’est pas uniquement physique, et les aspects psychologiques n’étaient pas vraiment présents. Il peut en effet paraître très excitant à certaines femmes d’être pénétrées dans cette partie du corps qui n’est pas prévue pour ça, et le fait de mettre en pratique quelque chose d’un peu « interdit » ou hors norme reste l’élément le plus important dans le déclenchement de l’orgasme.