Je n’aime pas le goût du sperme, que faire ?

Frédérique Hédon 23 août 2019

Suis-je la seule que le sperme dégoûte ? Autant j’apprécie la fellation, autant je ne supporte pas d’avaler le sperme. Je sais que cela embête mon petit copain, mais cela ne passe pas. Il le sait et du coup, il se retient de jouir quand je le suce. Que puis-je faire ?

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> La réponse de notre sexothérapeute, Frédérique Hédon

Non, bien évidemment, vous n’êtes pas la seule dans ce cas, loin de là car c’est un liquide épais, visqueux et ayant une odeur forte et un goût très particulier. Il est donc fréquent que l’homme soit obligé de faire comme votre partenaire. Certains se font une raison et le comprennent facilement, pour d’autres c’est plus difficile à admettre. Le mieux serait de lui en parler directement, en lui demandant si cela représente vraiment une frustration pour lui, ou non. S’il vous confirme que c’est effectivement quelque chose qui lui manque, vous pouvez essayer de commencer par vous y habituer progressivement. Par exemple, quand votre copain éjacule en dehors d’un coït, touchez son sperme avec vos doigts, posez votre visage sur son sexe pour vous familiariser avec son odeur et essayez d’en mettre un peu sur vos lèvres ou même votre bouche pour accepter ce goût inconnu. Cela devrait vous permettre d’y arriver un jour, d’autant qu’il ne s’agit que de quelques millilitres…

(Image à la une : Getty Images)

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À propos de l’auteur
Frédérique Hédon

Frédérique Hédon

En tant que médecin généraliste, Frédérique Hédon a rapidement compris l’importance de la santé sexuelle sur l’équilibre des individus et des couples. C’est ce qui l’a amenée à devenir médecin sexologue et andrologue, tout en se formant à la pratique de la psychothérapie individuelle et conjugale, aux thérapies comportementales, à l’hypnose et à la relaxation. Consultante dans le service de Médecine Interne, elle a créé l’une des toutes premières consultations hospitalières de sexologie à l’hôpital Henri Mondor. En tant que présidente du SNMS (syndicat national des médecins sexologues), elle a activement participé à la reconnaissance de la pratique médicale de la sexologie en France. Membre de la SFSC (société française de sexologie clinique), de l’AIUS (association inter universitaire de sexologie), de l’EFS (Fédération européenne de sexologie) et de l’ISSIR (Société internationale de médecine sexuelle et impuissance), elle a participé à de multiples projets de recherche et d’enseignement en France et aux États-Unis, dont les essais cliniques pour les médicaments destinés à soigner les troubles de l’érection. Auteur de Chagrins d’amour (Larousse, 2008) et de La sexualité féminine (Flammarion, 1999), Frédérique Hédon a également écrit de nombreux articles pour la presse médicale pour la presse grand public (Voici, Top Santé, Marie-Claire...) Elle conseille les lecteurs du magazine interstron.ru depuis plus de dix ans.

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