Point P : et si je me laissais tenter ?

La rédaction 15 janvier 2021

Jeremy, 24 ans a entendu parler du point P au cours d’une conversation amicale. Il s’interroge sur le plaisir prostatique et aimerait en savoir plus.

« Bonjour. Lors d’une conversation entre potes, l’un d’entre eux a évoqué le point P. Jusqu’à maintenant, pour moi il s’agissait d’un magasin de bricolage. Je me suis renseigné sur le net, pour ne pas mourir idiot. Ils avaient tous l’air emballé, mais moi j’ai des doutes. Je précise que je n’ai aucun penchant homo. Pouvez-vous m’éclairer sur cette pratique ? »

Cette pratique consiste à stimuler la prostate dans le but de provoquer des sensations de plaisir sexuel différentes et considérées par certains comme plus profondes, plus diffuses et plus relaxantes. Souvent comparée au point G chez la femme, le point P n’est en fait pas du tout comparable car il ne provoque ni orgasme, ni éjaculation.

Si la prostate était surtout présentée dans sa fonction procréative, c’est une équipe médicale américaine qui à découvert que cette glande pouvait également procurer du plaisir.

La stimulation de la prostate se fait par pressions à travers la paroi rectale après avoir introduit un doigt, de préférence l’index, ou un sex toy adapté. Les adeptes de cette pratique conseillent en général aux débutants qu’il vaut mieux commencer par s’y essayer tout seul, en utilisant vos doigts, en position dite chien de fusil, ou allongé sur le dos jambes relevées.

Vous pourrez par la suite si vous le souhaitez, demander à la partenaire si elle veut bien s’y prêter. Pour éviter tout risques de blessure, soyez délicat : les muqueuses de l’anus sont très sensibles.

L’utilisation de sextoy dédiés tels que des stimulateurs prostatiques pourraient être une première découverte en douceur de cette pratique. En pleine démocratisation , le sextoy pénétrant pour homme, ne se cantonne plus uniquement au milieu homosexuel et est de plus en plus utilisé par les hétérosexuels.

Pratiques sexuelles et orientation sexuelle sont deux choses bien distinctes, je vous confirme qu’il n’y a nul besoin d’avoir des tendances homosexuelles pour apprécier la stimulation de la prostate qui est une zone érogène au même titre que d’autres.

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