Le pegging : ces femmes en sont adeptes !

Rania 15 mars 2025

Mayli, Tabitha et Marc, nous font part de leurs témoignages au sein de leur expérience bisexuelle au masculin.

Mayli nous fait part de son intérêt pour les hommes bisexuels.

Mayli : un (ou plusieurs) hommes bi, sinon rien

Ensemble depuis un peu plus de deux ans, Mayli et Stéphane (Heliophila sur les réseaux libertins), restaurateurs dans le Var, ont vécu, avant de se rencontrer, des expériences libertines, chacun de leur côté. La question de la bisexualité masculine a été abordé dans leur couple dès le début de leur relation. C’est même Mayli qui a pris les devants : « Ce thème m’a toujours beaucoup excité. J’ai toujours adoré regarder des films porno gay/bi, et j’étais attirée par le champ des possibles que la bisexualité masculine offrait dans les échanges libertins. »

De son côté, Stéphane avait déjà exploré ce côté de sa sexualité avec des expériences avec des hommes, sans se définir réellement bi. Une relation en dualité avec une personne du même sexe ne l’intéressait pas vraiment, préférant les situations avec un couple et juste des échanges de fellations.

Plutôt que bi, Mayli préfère le qualifier d’hétero-flexible : « J’ai vraiment apprécié qu’il soit ouvert à ça, et je dirais même que, pour envisager une relation sur le long terme, il était essentiel pour moi qu’il n’y soit pas réfractaire, car dans le cas contraire je n’aurai pas pu être pleinement moi-même et vivre mes désirs librement avec lui dans le libertinage. »

Dans sa vie libertine, les relations avec des hommes bi sont indispensables : « Il y a des choses que nous ne faisons pas ensemble, mais que je réalise avec d’autres, toujours en sa présence, par exemple le fisting ou le pegging, qui sont des pratiques que j’aime beaucoup. J’adore m’occuper d’un homme très bi et ouvert sur le sexe anal pendant qu’il suce mon homme par exemple. »

Mais pour Mayli, hélas, la bisexualité masculine n’est pas encore parvenue au niveau d’acceptation de la bisexualité féminine dans les mentalités, même si cela a beaucoup évolué positivement ces dernières années : « Sans être forcément bi assumés, les hommes se laissent plus aller qu’avant à des contacts sexuels, ne sont plus autant perturbés par le fait d’avoir leur sexe collé à celui d’un autre homme lors d’une double pénétration vaginale par exemple. »

Cette bisexualité masculine permet à Mayli de varier et de multiplier les jeux. Elle lui permet d’inverser les rôles et de passer de sa nature plutôt soumise à celle plus dominantelorsqu’elle sodomise un homme avec un gode-ceinture.

Elle assume également et très bien son tempérament candauliste, toujours très excitée, par exemple, de voir son homme se faire sucer par un autre : « Mais je ne reste jamais longtemps observatrice car j’adore participer. J’aime voir des hommes se pénétrer je trouve que cela a un côté très animal et sauvage qui me met hors de moi. »

Au tour de Tabitha et Marc de livrer leur avis sur la bisexualité masculine ainsi que ses pratiques !

Tabitha et Marc, Bi to be

Tabitha et Marc vivent dans les Pays de la Loire. Pour l’un comme pour l’autre, la bisexualité, qu’elle soit féminine ou masculine, est une chose tout à fait naturelle dans leur esprit. Et assumée par tous les deux. 

D’ailleurs, lors de leur rencontre, Marc fréquentait déjà un jeune homme bi de son côté. C’étaient ses premières expériences, chose qui a ému Tabitha. Elle l’a encouragé à poursuivre ses nouvelles découvertes de ce plaisir entre hommes. Quant à lui, il lui envoyait régulièrement des photos de ses rencontres masculines : « Je me sentais, devant les photos, comme la spectatrice privilégiée d’une scène rare, un peu interdite aux femmes, secrète. »

Puis, plus tard, c’est ensemble qui vécurent des trio – deux hommes bi et une femme – qui, chaque fois se sont avérés très intenses : « J’ai joui avec eux en les regardant et en les caressant, c’était incroyablement fort, comme une initiation presque mystique. »

Pour Marc, sa rencontre avec Tabitha fut un grand bouleversement dans sa vie. Il pouvait enfin parler librement de ses fantasmes bisexuels et, mieux encore, les partager avec elle. Après des débuts timides dans cette pratique, il a pu vivre sa première sodomie devant elle.

Mais ce ne sont pas toujours des fantasmes faciles à vivre dans l’univers libertin : « La bisexualité masculine fait peur et a mauvaise réputation. Puisque Marc était débutant bi, nous ne nous en sommes pas aperçu tout de suite, mais à la suite des rejets, des bannissements ou des évitements d’autres profils, la conclusion a été évidente. Il arrive fréquemment sur les réseaux libertins qu’un couple taise la bisexualité de monsieur en évitant de l’afficher publiquement. » 

Rejet par préjugés, morale, intolérance… ou peur, peut-être d’être confronté à sa propre bisexualité. Peu importe, Tabitha et Marc assument pleinement leurs désirs sans chercher à les cacher à qui que ce soit : « Les anti bi ne nous manqueront pas car les vrais libertins ont le droit d’avoir leurs préférences personnelles, mais ils ne jugent pas et sont ouverts au plaisir des autres dans la tolérance. Et les intolérants ne nous intéressent pas. »

D’autant plus que pour le couple, la bisexualité féminine, comme la bisexualité masculine, est une manière de varier les plaisirs, de multiplier les expériences et les façons de jouir. Aussi, Tabitha ne regrette pas du tout cette première fois où elle a vu son compagnon avec un autre homme : « J’ai ressenti une grande excitation et je me suis sentie privilégiée et fière de vivre cette scène. Dans le couple c’est une double preuve de confiance et de respect, pour la femme qui est initiée aux jeux masculins et pour l’homme qui se livre sans masque et sans pudeur. »

Et depuis, Tabitha ne se lasse pas de ce spectacle : « J’aime voir deux hommes ensemble c’est une scène très virile et en même temps pleine de délicatesse. Leurs sexes dressés, sucés par des bouches initiées, moustachues ou barbues, ces corps aux hanches étroites pleins d’une énergie et de forces masculines, cette testostérone maîtrisée et savamment dirigée, c’est un spectacle unique. »

Elle se sent à la fois excitée et émue de voir son compagnon avec un autre. Le plaisir toujours très intense qu’il peut prendre lui en procure à elle aussi. C’est un partage, un jeu à trois qui la comble, même lorsqu’elle reste simple spectatrice avant de participer à son tour aux ébats virils : « Je sais ce qu’il aime, je sais qu’il va jouir de façon exceptionnelle et je l’accompagne, je surfe sur son plaisir et je prends le mien. J’aime voir et j’aime participer.

Comme dans toute pluralité, il y a des moments pour tout, des moments où il sera meilleur de regarder et d’autres qui gagneront à ajouter du monde. Il y a beaucoup de positions et de combinaisons possibles. J’adore sucer un homme à deux bouches tout en embrassant mon compagnon.

J’aime jouer un rôle de femme dans ce trio ou bien alterner en prenant un rôle d’homme avec l’aide d’un jouet.

Son fantasme du moment, lié à la bisexualité masculine : un petit train avec plusieurs hommes bi où elle serait la locomotive ou bien un dernier wagon, équipé d’un gode-ceinture…

Les deux couples illustrent l’évolution des pratiques sexuelles, telles que le pegging et la sodomie, qui permettent de jouer avec les rôles traditionnels de genre et de sexualité. Ces pratiques deviennent des moyens d’explorer de nouvelles dimensions du désir, tout en favorisant une plus grande liberté d’expression des fantasmes dans un cadre consensuel. Les deux témoignages mettent en exergue l’évolution des moeurs et l’acceptation croissante de la bisexualité masculine, en particulier dans les cercles libertins. Alors que la bisexualité féminine semble avoir gagné une certaine reconnaissance et visibilité, la bisexualité masculine reste encore souvent stigmatisée et mal perçue, malgré des progrès notables ces dernières années. Mayli et Tabitha expriment à la fois leur excitation et leur curiosité pour les hommes bisexuels.

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