Papillomavirus : la nouvelle campagne de prévention Imagyn

La rédaction 13 avril 2021

Depuis le début de l’année 2021, l’association Imagyn est de nouveau en campagne de prévention auprès des adolescents et des parents pour inciter à la vaccination contre les papillomavirus.

C’est la marraine de l’association, Gwendoline Hamon, qui paie de sa personne pour assurer la promotion et la diffusion du clip incitatif, qui met en scène des adolescents décomplexés (filles et garçons) pour attirer l’attention sur ce virus qui représente 6 000 cancers annuels, pour 2 900 décès, soit presque autant que le nombre de morts sur les routes en 1 an (OMS). 7 ados sur 10 croiseraient ce virus une fois atteint l’âge de 25 ans.

C’est donc pour prévenir des conséquences de cette rencontre potentiellement mortelle que l’association Imagyn (Initiative des Malades atteints de cancers gynécologiques) met le vaccin en avant. Il agit chez la femme sur les cancers : du col de l’utérus, de la vulve et du vagin, anal, de la gorge, de la langue ou sur les verrues génitales. Il est également indiqué chez l’homme contre les cancers : anal, du pénis, de la gorge, de la langue et les verrues génitales.

En se faisant vacciner, les filles comme les garçons réduiront les risques de cancer et se protègeront en évitant les contaminations. De son côté, la marraine déclare :

« Je m’engage auprès de l’association IMAGYN et de sa formidable équipe de guerrières, parce que ma mère est partie très vite, trop vite, à 58 ans, d’un cancer de l’utérus dû à un HPV, et que je sais, j’ai vu, j’ai vécu, j’ai senti cette maladie de près. Aucune maladie n’est belle, mais celle-là, en plus des douleurs, des protocoles difficiles, de la peur, celle-là génère une honte, un embarras, une gêne parce qu’elle est liée à notre profonde intimité… J’aimerais juste avec mes petits moyens et ma grande énergie, aider les femmes à prendre en considération leur corps, qu’elles n’aient pas honte, pas peur de se faire dépister, qu’elles n’hésitent plus, au moindre doute à consulter et même à imposer aux médecins un examen si cela les rassure et que cet acte devienne une habitude, une habitude pour se faire du bien, “parce qu’elles le valent bien” »

Le vaccin contre le HPV, déjà remboursé pour les filles est, depuis la fin de l’an dernier, également proposé au remboursement partiel pour les garçons.

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