Au doigt et à l’oeil

La rédaction 4 mai 2019

Christine, 41 ans, Angers.

Au doigt et à l'oeil

J’habite une ville du Maine-et-Loire connue pour sa douceur et, en ce mois d’avril, il faisait déjà beau et chaud. Comme le dit mon Homme, « les jours commencent à rallonger et les robes à rétrécir » Et comme toute bonne épouse qui se respecte, je ne contredirais pas mon Homme. Aussi, ai-je pris soin ce matin-là de me glisser sans le moindre sous-vêtement dans une petite robe fourreau noire, très courte et près du corps. Je me sentais très « sexplicite ».

Après une longue journée de travail, je me suis dirigée vers le cabinet de mon médecin pour une visite de routine. J’ai découvert avec plaisir une salle d’attente vide. Enfin presque. Un jeune type d’environ 26 ou 27 ans était assis dans la salle, attendant son tour. Un petit frisson m’a parcouru le dos en entrant. Ce n’était pas le froid, non, seulement une pointe d’excitation qui commençait à se faire ressentir. J’ai bien pris soin de m’asseoir juste en face de lui. Il était devant moi, à peine à un mètre de moi, les yeux plongés dans un magazine. Il ne me matait pas directement, et pourtant, je sentais déjà son regard remonter le long de mes talons et glisser sur mes jambes. J’ai souri, essayant d’imaginer ce qu’il pouvait penser, de deviner les images qui défilaient sûrement dans sa tête. Ce petit exercice m’excitait, comme si c’était moi qui étais dans son corps et profitais du spectacle.

Sans même avoir besoin de glisser ma main entre les jambes, je sentais déjà ma chatte mouiller. J’étais pourtant assise en face d’un inconnu avec qui je ne pouvais rien faire, mais l’excitation était bien là, grimpant en moi… Et il n’était pas question que je ne la partage pas !
Je me suis donc penchée pour remettre mon sac en place par terre. Ce faisant, j’ai pris soin de glisser sur ma chaise, dans le but totalement assumé de faire remonter ma robe, ce que j’ai réussi sans le moindre problème. Du coin de l’oeil, je me suis assurée que mon spectateur était toujours assidu et intéressé. Il n’en perdait pas une miette, ce qui ne faisait qu’accroître mon désir d’être vue et, si je le pouvais, d’être touchée et caressée. C’est alors que les paroles de mon Homme me sont revenues à l’esprit.

Enfin, disons qu’il s’agissait plutôt d’une de ses envies: il voulait faire de moi une « femme publique », ouverte à tout, à toutes et à tous. J’ai donc décidé de me montrer à la hauteur de ce qu’il attendait de moi. J’ai fait remonter encore un peu plus haut le petit bout de tissu qui dissimulait mal le haut de mes cuisses. J’ai plongé mon regard dans celui de mon spectateur. Il en a totalement perdu le fil de sa lecture, le magazine a tremblé dans sa main… comme s’il allait replonger dans son article d’un instant à l’autre ! J’ai pensé : « Ne compte pas sur moi pour te laisser cette possibilité ! »

J’avais une réputation à tenir devant mon Homme. Afin de m’assurer que mon voisin ne perdait rien de ce que j’avais en tête, j’ai écarté les jambes sans la moindre retenue. Assis là où il était, il ne ratait rien. La vue de ma chatte paraissait l’hypnotiser. Il était figé, semblait ne plus pouvoir bouger. Il était temps maintenant pour moi d’enfoncer le clou. D’un geste langoureux, j’ai fait remonter ma main le long de ma cuisse et, tout en douceur, j’ai frôlé ma petite chatte. Elle était mouillée et s’ouvrait comme si elle allait recevoir mon Homme. J’ai commencé à me caresser, sans pour autant lâcher des yeux mon spectateur.

J’ai vaguement entendu, comme venant de très loin, le médecin parler au patient dans son cabinet. J’avais donc encore un peu de temps pour électriser mes sens et laisser un souvenir au futur patient. Avec toute l’envie d’une femme érotiquement chargée, je me suis masturbée. C’était probablement une scène qu’il n’avait jamais vue auparavant chez un médecin car il était toujours aussi paralysé par le spectacle que je lui offrais. Pour ma part, le risque d’être surprise à tout instant, que ce soit par le médecin, un autre patient qui vendrait à rentrer, ou bien encore par quelqu’un passant devant la fenêtre de la salle d’attente, m’excitait à la folie !

J’avais d’ailleurs quasiment atteint le point de non-retour. Quelques passages un peu plus appuyés sur mon clitoris déjà gonflé, et la jouissance s’est emparée de moi, mettant le feu à mes sens, mon ventre, ma chatte, avant d’exploser dans ma tête. Je devais me refréner pour ne pas crier de plaisir. Mais je n’ai pu m’empêcher de fermer les yeux quand l’orgasme m’a submergée. Quand je les ai rouverts, j’ai constaté que mon  voisin, lui, avait toujours le regard fixé sur mon entrejambe.

Cette charmante fin d’après-midi aurait pu en rester là, et elle aurait déjà été délicieuse. Mais elle a pris une tout autre dimension quand mon Homme est venu me chercher au cabinet médical, après mon rendez-vous ! Pendant que je lui racontais ce que j’avais fait dans la salle d’attente pour me montrer digne de lui, il a souri et m’a conduite jusque sur le parking de l’hypermarché du coin. Là, il s’est garé au dernier niveau, qui se trouvait entièrement vide. Face à nous, la rocade et son flot de voitures. Une fois stationné, il a remonté ma robe et m’a tendu le compagnon de voyage que je garde en toutes circonstances au fond de  mon sac : le premier gode que mon Homme m’a offert, il y a presque six ans.

Sans dire un mot, j’ai écarté les cuisses et ai ainsi ouvert mon intimité, à lui, mon Homme, et à la vue de tous les conducteurs passant à proximité sur la rocade. La peur d’être surprise se mêlait cette fois-ci à l’excitation d’être observée depuis la route. Mon Homme me connaît très bien. Toujours sans dire le moindre mot, il a porté le gode à mes lèvres. Ma langue s’est posée délicatement sur l’objet de plaisir et l’a parcouru de haut en bas. Je prenais soin de bien le lubrifier sans jamais quitter des yeux celui qui le tenait. Et comme s’il s’agissait du sexe de mon Homme, je l’ai avalé en profondeur, jusqu’à la garde.

Après s’être bien assuré que le jouet était suffisamment lubrifié, mon Homme a enfoncé mon partenaire de jeu dans ma petite chatte tout excitée et mouillée. Il n’a pas rencontré la moindre résistance, et j’ai vu la chose disparaître rapidement dans cette fournaise qu’était devenue ma foufoune. Mes yeux se sont fermés, ma tête est partie en arrière, ma main a caressé mon clitoris toujours aussi gonflé et dur. Pendant ce temps, mon autre main faisait ressortir mon téton et s’amusait à le titiller, à le pincer même, afin de mêler un peu de souffrance à cet océan de jouissance qui se déversait en moi.

Mon Homme prenait un malin plaisir à me donner de longs et puissants coups de gode avant de me faire redescendre de mon nuage de sensations, avec des mouvements plus légers et étalés dans le temps. Il me maintenait ainsi dans un état partagé entre l’excitation et la jouissance, faisant de ma chatte une source de plaisir et de frustration. Mes sens étaient électrisés, mon bas-ventre était en feu et mon Homme me refusait obstinément la délivrance de l’orgasme. J’ai dû le supplier de me faire jouir. Ma main a quitté mon téton durci pour s’emparer de son poignet, et j’ai imprimé à ses mouvements le bon rythme pour des coups de gode tout en profondeur, rapides et violents. La jouissance s’est emparée totalement de moi. J’étais l’esclave bien volontaire de mon Homme.

Je ne peux que remercier le ciel d’avoir rencontré cet Homme qui a su révéler la gourmande qui sommeillait en moi. Maintenant que nous sommes de retour chez nous, espérant avoir honoré le portrait de la femme qu’il veut que je sois, je vais tout mettre en oeuvre pour qu’il me déshonore comme il sait si bien le faire. Bises coquines à tous !

(Image à la une : Getty Images)

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La rédaction


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  • Lovesita.com

    Cette histoire a été bien écrite.
    j’aimerai lire une autre histoire de cet auteur.

  • Guillaume

    Très belle ville, on y vit avec douceur des expériences vabuleuses… Merci

  • Guillaume

    Le plaisir de la douceur angevine

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