Un chat de rencontres libertines anonyme ? Chatintime l’a fait !

Une fenêtre de chat, un pseudo et c’est tout !

Le principe de .com semble simple mais il se démarque des autres plateformes de rencontres qui pratiquent massivement la récolte données personnelles. A travers une fenêtre de dialogue, des milliers d’inconnus sous pseudo peuvent échanger entre eux, partager leurs fantasmes ou convenir d’une rencontre coquine… et le tout gratuitement et sans laisser de traces ! Le site est bien évidemment réservé aux adultes.

Son créateur s’est battu pour que ce type de service puisse exister au sein d’un écosystème de la rencontre basé sur la data :  » J’ai sorti mon site en 2011, et à l’époque, il y avait très peu de sites internets gratuits au format freemium. C’était une niche qui n’intéressait pas les gros groupes. »

Evidemment, si les utilisateurs veulent pousser la discussion plus loin que dans une room – comme par exemple se retrouver dans un espace sécurisé pour échanger des messages – ils doivent s’inscrire sur un site payant.

Et ça marche ? Selon le créateur : « Oui ! Mais parce que les utilisateurs préfèrent rester discrets, je ne peux vous donner le nombre d’histoires nées sur Chatintime. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’ils me témoignent très régulièrement utiliser ce site pour faire des rencontres sexy près de chez eux. »

En bref, si vous êtes curieux, la meilleure façon de savoir ce qu’il s’y passe vraiment, c’est de tenter l’aventure par vous-même !

La protection des données des sites de rencontre : un problème toujours d’actualité

Et le principe de à séduire ses adeptes encore quelques temps !
Durant les trois dernières années, plusieurs scandales ont éclaté au sein de la sphère internet remettant au cœur du débat l’accès aux données sensibles.

En juillet 2015, la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) épinglait le célèbre site de rencontre « Adopte un mec » pour renseigner des mentions tels que « pute » ou « boulet » sur ses fiches utilisateurs, mais aussi pour conserver des données intimes sans informer l’utilisateur, même en cas de désinscription.

En mai 2016, plus de 70.000 profils de l’application américaine de rencontre OKCupid ont été maladroitement publiés par des scientifiques dans le cadre d’une étude.

Et plus récemment, en juillet 2017, Ashley Madison, le célèbre site international de rencontres extraconjugales était condamné à reverser 11,2 millions de dollars aux victimes de piratage de ses données confidentielles.

De quoi hésiter avant d’annoncer la longue liste de ses fantasmes sexuels à son « crush », non ?
Sauf si vous êtes connecté sur un site anonyme, évidemment !