Baise en ligne : le cadavre exquis érotique !
5 novembre 2015Geoffroy Monde et Peritel sont deux dessinateurs de talent qui, parfois, conjuguent leurs forces pour combattre le sens de l’univers et lui rendre toute l’absurdité qu’il mérite. Pour cela, nous leur sommes infiniment reconnaissants… Surtout quand ils y mettent un peu de sexe ! Avec « Baise en ligne », ils se sont lancés dans un cadavre exquis dessiné à base d’érotisme athlétique qui n’est pas sans rappeler les heures les plus jubilatoires de notre histoire télévisuelle avec la belle émission Tac au Tac.
Alors là, vous vous êtes mis à faire une farandole du cul en fait ?
: Oui, une chenille, où le rythme de la musique importe moins que les mouvements de danse.
: Chacun notre tour, on rajoute un dessin à la fresque ce qui fait une sorte de mouvement de va-et-vient assez plaisant. En gros Geoffroy et moi on a un cyber-coït pictural devant tout le monde.
Ça va durer longtemps cette affaire ?
Geoffroy : Ça durera aussi longtemps qu’on arrivera à trouver des positions sexuelles intéressantes. Il parait qu’il y en a 720 de recensées. Dans l’idéal on va rajouter un coquin par semaine, mais avec Peritel, on a déjà abandonné des projets avant, donc rien n’est sûr.
Peritel : Geoffroy parle sans doute de notre projet « Hein ! », une série d’animation qu’on a faite ensemble. Il m’envoyait un dessin et je faisais une animation avec. Mais ça me prenait beaucoup trop de temps. Cette fois je peux affirmer que je tiendrai le rythme
Racontez-nous un peu ce que vous avez fait avant ça.
Geoffroy : J’ai fait des bédés, et de la musique, et des peintures, et des films d’animation, et l’amour.
Peritel : Je fais des courts-métrages, de l’animation, des illustrations, de la bédé, de la broderie, du crochet et des tricots.
Faut-il faire revenir l’émission du ?
Geoffroy : Oui, les Rangers du risque me manquent.
Peritel : Étant donné que plus personne ne regarde la télé, ça serait du gâchis. Mais je pense qu’il y a tout ce qu’il faut sur Internet pour qu’on arrive un jour à un programme de cette qualité. Si j’avais un peu de courage, je tenterais de le faire.
Il va y avoir un t-shirt à la fin ?
Geoffroy : On a l’intention d’un jour imprimer cette grande fresque et de l’épingler sur tous les murs qu’on croisera, mais peut-être qu’il y aura aussi un t-shirt (de huit mètres de large), si ça peut nous rapporter de la thune.
Peritel : Je pense qu’on pourrait devenir riches en l’imprimant sur un préservatif. On ne pourrait voir le dessin qu’en érection bien sûr.
NB : Allez donc vérifier de temps en temps s’ils tiennent vraiment la distance…