Le premier préservatif au monde exposé au musée

Rania 22 juin 2025

Imaginez un préservatif qui, au lieu de juste faire son boulot, décide de poser pour un tableau érotique… Oui, à Paris, même les capotes ont du style !

En 1830 ils sortaient déjà couverts ! Et pour preuve, un préservatif vieux d’environ 200 ans est exposé Rijksmuseum d’Amsterdam, et ce jusqu’à la fin du mois de novembre 2025 !

Les préoccupations sanitaires au XIXe siècle

Ce préservatif, à priori fabriqué à partir d’un appendice de mouton, illustre parfaitement les préoccupations sanitaires du XIXe siècle liées à la sexualité. À cette époque, la peur des maladies sexuellement transmissibles, notamment la syphilis, et des grossesses non désirées était très présente.

Le préservatif, bien que rudimentaire, était un moyen de prévention essentiel. L’objet reflète ainsi la dualité entre la recherche du plaisir sexuel et la nécessité de se protéger, montrant que la santé sexuelle était prise au sérieux malgré le contexte social et médical limité. L’exposition « Safe Sex ? » du Rijksmuseum met en lumière cette tension entre ludisme et gravité dans la gestion de la sexualité au XIXe siècle.

Gravure érotique sur le préservatif

Le préservatif est orné d’une gravure érotique remarquable, représentant une religieuse partiellement déshabillée pointant du doigt les organes génitaux en érection de trois ecclésiastiques.

Cette illustration fait référence au tableau de Pierre-Auguste Renoir « Le jugement de Pâris« , où le prince troyen juge un concours de beauté entre trois déesses, mêlant ainsi humour, provocation et symbolisme artistique. La gravure témoigne des multiples applications de l’art de la gravure au XIXe siècle, mêlant un message ludique et sérieux sur la sexualité.

Ce décor érotique, rare et sophistiqué, suggère que pouvait être un souvenir de maison close haut de gamme parisien, soulignant le rôle de l’art dans la culture sexuelle et la commercialisation du plaisir à cette époque.

« Mais ils étaient bêtes à l’époque, si on grave un préservatif il sera déchiré et ne servira absolument à rien » se moque un utilisateur sur TikTok. Il est vrai que ce préservatif est un artefact historique fabriqué bien avant l’invention du caoutchouc vulcanisé (vers 1839), qui a permis de rendre les préservatifs plus sûrs et résistants. Le matériau d’origine animale utilisé à l’époque, bien que fonctionnel, était moins fiable que les préservatifs modernes.

La gravure érotique, réalisée probablement par gravure ou incision, était un ornement ludique et symbolique, mais ne garantissait pas la même solidité ou sécurité qu’un préservatif contemporain.

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