« I want you sex », le film de Gregg Araki bientôt dans les salles !
29 avril 2025« I want your sex », thriller érotique et psychologique du talentueux Gregg Araki n’est pas encore sorti qu’il suscite déjà le débat en ligne !
Certains considèrent déjà « I Want Your Sex » de Gregg Araki comme le film le plus attendu de 2025. Prévu dans le courant de l’année, ce thriller érotique marque le grand retour du cinéaste américain, absent des salles obscures depuis « White Bird » en 2014. Araki, figure emblématique du New Queer Cinema, revient avec un projet sulfureux : l’histoire d’Erika Tracy, une artiste provocatrice qui engage le jeune Elliot pour devenir sa muse sexuelle.
Dans ce nouveau film, Araki interroge l’évolution des représentations des minorités sexuelles et de genre au sein d’une industrie cinématographique qui, malgré une apparente ouverture, continue de nier la singularité de ces identités. Le réalisateur de « Mysterious Skin » et de la « Teenage Apocalypse Trilogy » (« Totally Fucked Up », « The Doom Generation », « Nowhere ») s’attaque à nouveau à la jeunesse et à ses tourments, pour le plus grand plaisir de ses fans !
La génération Z aurait-elle mis de côté la sexualité ?
Dans une interview accordée à IndieWire, Gregg Araki explique : “C’est une comédie, mais ça reste l’un de mes films. C’est à propos de la Génération Z et il y a dans ce film un peu de La Secrétaire de Steven Shaingerg”.
Le film s’intéresse à la sexualité et au désir à travers le regard de la génération Z, en mettant en scène la relation intense entre Elliot et Erika, une artiste qui pousse son jeune assistant à explorer ses fantasmes et ses limites. Bien plus jeune qu’Erika, Elliot se retrouve face à une femme assumée et dominante, dans une dynamique qui rappelle celle de « Baby Girl » d’Halina Heijn, où une patronne initie un jeune stagiaire à la dominer.
En inversant les codes patriarcaux, le film interroge les rapports de pouvoir dans la sexualité et aborde des thèmes sombres comme l’obsession, la trahison ou le danger, mêlant érotisme et thriller psychologique.
La sexualité y est présentée comme un élément central de la construction de l’identité et de la découverte de soi, offrant une réflexion critique sur les normes sociales et sexuelles actuelles.
Le film devrait également aborder la baisse de la fréquence des relations sexuelles chez les jeunes de la génération Z, un sujet qui s’inscrit dans la continuité du travail d’Araki, toujours attentif aux marges et paradoxes de la jeunesse. Sa trilogie sur l’apocalypse adolescente en témoignait déjà, dressant le portrait d’une jeunesse à la fois nihiliste et débridée.
Un film qui suscite déjà l’attente (et le débat) en ligne
Dès 2024, plusieurs médias et blogs l’avaient classé parmi les films les plus attendus de l’année : « Clairement le film le plus hype de 2025. » L’annonce de la participation de la superstar Charli XCX a d’ailleurs généré un buzz considérable autour du projet. Connue pour sa voix sur « Speed Drive » dans le film « Barbie » en 2023, il était tout naturel qu’Araki, le cinéaste le plus BRAT lui confie un rôle dans son film.
De grands médias américains comme « Variety » ou « People » assurent déjà la promotion du film sur leurs réseaux sociaux, contrastant avec la communication chaotique autour du « Blanche-Neige » de Marc Webb.
Au-delà de Charli XCX, le casting séduit aussi par sa diversité : « Cette distribution est folle : Gregg Araki rassemble des légendes et de nouveaux visages ! ». « Le cinéma est de nouveau VIVANT« , peut-on lire sur X.
Mais certains internautes restent sceptiques quant aux talents d’actrice de Charli XCX : « Ça sera un mauvais film, on connaît Charli comme chanteuse club, pas actrice. » D’autres vont jusqu’à se moquer de ses capacités d’actrice, partageant des extraits de la série « overcompensating » en déclarant : « Elle a le même talent que Gal Gadot : aucun », ou encore « Qu’est-ce qu’elle fait ? Elle est sous cocaïne ou quoi ? ».
L’idée d’une femme dominant un homme plus jeune suscite aussi des réactions mitigées, certains s’inquiétant du consentement : « Olivia a l’air d’être un prédateur sexuel, je n’aime pas le plot ».
Des avis partagés qui alimentent le débat en ligne : il faudra attendre patiemment la sortie du film pour savoir qui aura raison !
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