Un Indien demande le divorce car sa femme est addict à la pornographie
20 avril 2025Dans un monde où le plaisir féminin demeure encore tabou, en Inde, un homme va jusqu’à demander le divorce à sa femme car elle se masturbe devant du porno !
Tous les pays n’ont pas la même restriction sur la pornographie. En Corée du Nord, le simple visionnage de contenu pornographique est passible de la peine de mort ! Si le visionnage est toléré en Inde, sa production et diffusion reste interdite. Cependant, regarder du porno peut-il constituer un motif de divorce en Inde ?
La haute cour du Tamil Nadu se prononce sur la pornographie et l’autonomie sexuelle des femmes
La Haute Cour du Tamil Nadu a récemment rendu un verdict marquant : regarder de la pornographie ne constitue pas un motif valable de divorce. En rejetant la demande d’un homme qui accusait son épouse d’être « accro » à la masturbation devant des images pornographiques, la cour a affirmé que ce comportement ne justifiait pas une rupture du mariage.
Le tribunal a mis en lumière un principe clé : le droit à la vie privée englobe l’autonomie sexuelle des femmes. Selon la cour, « le plaisir personnel n’est pas un fruit défendu » et la masturbation féminine ne doit pas être stigmatisée. Il a également rappelé que l’identité d’une femme ne se réduit pas à son rôle d’épouse et que son individualité doit être respectée, y compris dans ses choix sexuels.
Toutefois, la cour a précisé que bien que la dépendance à la pornographie soit « mauvaise » et difficilement « justifiable moralement », elle ne constitue pas une infraction pénale.
Le divorce : un tabou en Inde
En Inde, l’un des pays les plus peuplés du monde, le divorce reste un sujet délicat. La société indienne, encore très patriarcale, limite souvent le rôle des femmes à l’éducation des enfants et au soutien du mari, perçu comme le principal soutien financier du foyer.
Le taux de divorce en Inde est l’un des plus bas au monde, avec seulement 1 % des mariages dissous. Les tribunaux ne prononcent le divorce que dans des cas extrêmes comme les violences conjugales ou les cruautés. Les procédures peuvent durer des années, en raison d’un système judiciaire engorgé.
Réactions des internautes : entre soutien et critiques
La décision a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont exprimé leur surprise, voire leur désapprobation : « C’est du harcèlement psychologique de se battre contre sa femme pour une chose aussi futilité, et d’en plus voir ça publié publiquement en Inde. »
D’autres ont adopté une position plus conservatrice : « Personne ne devrait regarder de la pornographie quand on est marié. »
Et, avec un brin d’humour, un commentaire sur X (anciennement Twitter) a réagi ainsi : « Quand un homme n’arrive pas à faire jouir sa femme… »
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