Une sexualité à risques

Le port du préservatif n’est toujours pas un réflexe pour bon nombre de jeunes français. Malgré les nombreuses campagnes d’information et de prévention, les étudiants continuent d’adopter des comportements à risques face au Sida. C’est le constat que dresse une enquête conduite par Opinion Way et réalisée pour la mutuelle qui souhaite sensibiliser les plus jeunes sur le sujet. Selon les résultats du sondage, 54% des étudiants ne portent pas systématiquement de préservatifs lors de leurs rapports sexuels. Tandis que 37% des lycéens disent faire l’impasse dessus. Plus surprenant encore, ils sont également 20% à ne pas savoir mettre un préservatif. Certains pensent même que l’on peut guérir facilement du Sida grâce aux traitements.

La pilule du lendemain en hausse

Conséquence de l’absence de préservatifs lors de rapports intimes : 34% des lycéennes ayant eu des rapports sexuels ont déjà eu recours à la contraception d’urgence et 7% d’entre elles ont dû subir une interruption volontaire de grossesse. Pour les étudiantes, l’usage de la pilule contraceptive se banalise : 51% des jeunes femmes concernées l’utilisent.

Si 46% des étudiantes disent ne jamais prendre la pilule contraceptive, les raisons évoquées peuvent être multiples. Elles justifient leur choix par l’absence de relation sexuelle ou par le port d’un autre moyen de contraception (33%) comme le préservatif. Et 20% des étudiantes craignent les effets secondaires de la pilule sur leur santé.

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