Un tour dans l’ascen-suce

La rédaction 20 décembre 2018

Maxime, 24 ans, Meudon

Vous connaissez le meilleur moyen de se débarrasser d’une phobie ? Il ne s’agit pas seulement de l’affronter : il faut l’affronter… en baisant !

L’an dernier, il m’est arrivé un truc de dingue. J’allais chez mon pote Mathieu, qui habite dans une tour de 22 étages. J’étais claustrophobe depuis toujours et je prenais de préférence les escaliers… sauf pour 22 putain d’étages.

Problème : à peine étais-je entré dans l’ascenseur de chez Mat, que j’ai senti qu’il y avait un souci. Appelez-ça un mauvais feeling ou la vista, mais je me suis dit : « No bueno ». Au dixième, une fille est entrée à son tour. Elle était plutôt mignonne, avec son look de skateuse et ses deux tresses châtains bien serrées. Elle m’a regardé et a balancé : « Putain, mais il monte, là ! Moi, je veux descendre. » J’ai simplement dit que j’étais désolé, mais que j’allais d’abord au vingt-deuxième. Elle s’est détendue : « Ah, tu vas voir Mat ! C’est un pote. Marrant, je ne t’avais jamais vu ici. Je m’en serais souvenue, sinon… », en me faisant un sourire plein de sous-entendus.

Entre temps, les portes de l’ascenseur s’étaient refermées et on avait continué à monter. Mais au seizième, alors que je reluquais la skateuse discrètement, on a entendu un gros « Bam ! ». La cabine était coincée. Direct, j’ai paniqué. « Merde, c’est quoi, ce bordel ? Putain, si on se décroche, on est morts ! ». La fille, elle, était très calme, mais avait l’air bien saoulée que je beugle comme ça. Impossible de me calmer. J’ai continué : « Faut appeler quelqu’un, là. C’est grave la merde ! ». La fille n’en pouvait tellement plus de moi qu’elle s’est plantée pile en face et m’a dit froidement : « Bon, tu respires ou il faut que je te pépon pour que tu descendes d’une octave ? » Direct, j’ai buggé. Elle avait dit quoi, là ? Le temps que je débloque, j’ai senti la meuf me choper par la ceinture, la défaire et baisser mon fut’. Puis elle s’est mise à genoux devant moi… pour me pomper !

Je vous laisse imaginer le délire : un ascenseur coincé au seizième, un mec en panique et une nana inconnue en train de lui faire une pipe ! Remarque, sa technique a vraiment marché. Plus elle me pompait, plus je pensais à mon plaisir et pas à notre situation. Fuck, qu’est-ce qu’elle était bonne ! J’ai fini par poser mes mains sur sa tête et je l’ai fait aller un peu plus vite. J’étais en kif, vraiment. En plus, la meuf portait un débardeur super échancré et de là-haut, plein feux sur ses nibards !

Mais le climax, ça a été quand j’ai remarqué la caméra dans le coin de la cabine. Elle était braquée à fond sur nous ! Aucun doute, quelqu’un était en train de nous mater (et savait que nous étions bloqués, ce qui a fait disparaître le fond de peur que la skateuse n’avait pas vaincu). Je me suis laissé complètement aller, me calant sur la rampe de la cabine et m’aidant de ça pour donner des bons coups de reins. La bouche de la fille était toute pleine des bosses que je lui faisais avec ma bite !

Là-haut, le mec derrière la caméra n’en perdait pas une miette. J’ai chopé une dernière fois la nana par la nuque et je l’ai enfoncée, mais elle a essayé de se dégager. Tant pis pour elle : elle a pris une giclée dans la gorge et le reste, dans les trous de nez. Quand elle s’est relevée, elle a été obligée de respirer par la bouche. Mais elle a tout de même rigolé quand je lui ai tendu un mouchoir : « Eh ben, tu t’es détendu, finalement ».

En plus d’être une pompeuse de luxe, elle était marrante ! C’est là qu’on a entendu un bruit sourd et que la cabine est repartie vers le haut. Avant de descendre au vingt-deuxième, j’ai gribouillé mon numéro sur un bout de papier et je l’ai donné à la skateuse. Elle l’a pris et m’a fait : « C’est au cas où j’ai envie de m’envoyer en l’air ? ».

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