Baise en blouses blanches

La rédaction 15 avril 2021

Émeline, 64 ans est médecin, elle reprend le travail et rencontre à l’hôpital un beau jeune homme de 30 ans. La tension devient électrique.

Je m’appelle Emeline, j’ai 64 ans et je vous raconte mon histoire de sexe.

Je venais tout juste de partir à la retraite quand la crise du Covid a frappé ma région. J’ai appris que l’hôpital dans lequel j’avais fait toute ma carrière était submergé. En tant que médecin urgentiste en réanimation, je ne me suis pas posé trop de questions. J’ai repris ma blouse et j’y suis retournée. Comme j’ai 64 ans, je m’inquiétais un peu pour ma santé, mais je ne pouvais pas rester chez moi les bras croisés, en attendant que les choses se passent. Il me fallait agir. Alors j’ai enchaîné les shifts pour prêter main forte aux équipes, jusqu’à l’épuisement. Je n’en pouvais plus, de voir toute cette détresse. J’avais l’habitude bien sûr, mais je me sentais dépassée par cette vague qui emportait tout sur son passage et qui laissait les soignants exsangues.

Un soir, après ma journée de travail, j’ai pris l’ascenseur pour monter faire de l’administratif, très lasse. Un infirmier est entré au même moment. Il était beaucoup plus jeune que moi, la trentaine, et son corps dans sa blouse trahissait aussi l’épuisement. Mais entre nous, l’air était comme chargé d’une tension palpable. Je ne saurais comment dire. Nous nous sommes dévisagés par-dessus nos masques et nos yeux se sont souris l’un à l’autre. Il était grand, carré. Sa présence me rassurait. Moi, je suis fluette et grande aussi, une silhouette que m’envient certaines femmes plus jeunes. J’ai encore un joli visage qui porte bien le temps qui passe. Je sais qu’on me trouve plutôt sexy. Mais dans ma blouse, ma charlotte et mon masque, je ne pensais pas dégager quoi que ce soit. Pourtant, il y avait quelque chose qui avait retenu son attention, c’était certain.

Le jeune homme s’est approché de moi et il s’est presque effondré dans mes bras en pleurant. Il venait de voir partir une dame à qui il avait tenu la main pendant de longues minutes. Il était à bout. J’ai été bouleversée. La pulsion de vie devait l’emporter sur la pulsion de mort, alors au dernier étage, je l’ai entraîné dans un bureau de consultation, pour le serrer contre mon cœur. Et je l’ai laissé s’épancher sur mon épaule et contre mes seins qui gonflaient ma blouse.

Rien n’avait à être dit, je savais ce qu’il ressentait. Il s’est détaché de moi pour me regarder. Il a tendu la main pour tirer sur mon masque et découvrir mon visage. En le découvrant, il a eu l’air follement épris, ou en tout cas rempli d’attirance à mon égard. J’ai tendu la main pour baisser son propre masque et découvrir son jeune et beau visage avec une barbe de trois jours, ses traits doux et tendres, un peu tirés par le manque de sommeil. C’était comme si l’expérience de la souffrance en réa nous avait rapprochés. Une sorte de pulsion érotique irrationnelle nous jetait dans les bras l’un de l’autre parce que nous avions senti dans la présence de l’autre comme une possibilité de réconfort, de l’espace pour de l’affection et un relâchement des tensions. C’était aussi très beau de voir nos visages découverts, à nu, au milieu de tout cet univers aseptisé.

Je suis mariée et ce n’était pas du tout planifié, mais le fait de voir son visage ainsi tout près du mien m’a poussée irrésistiblement contre sa bouche. Il était haletant, il avait envie de moi, et moi de lui. C’était plus fort que nous, nous avions besoin d’une parenthèse, et pour ce faire il nous fallait nous arracher de nos vêtements de travail, ces couches qui nous protégeaient, pour révéler enfin la vulnérabilité de nos corps.

Au cours de cette mission à l’hôpital, nous nous étions isolés de nos proches pour ne contaminer personne et nous n’avions pas d’autres contacts sociaux que ceux à l’hôpital. C’était une folie de faire ça, mais aussi un immense bonheur de pouvoir toucher un être et regarder sa nudité, la douceur de ses formes. De son côté, c’était même plus qu’agréable car le type était super bien fait, un vrai corps de dieu grec ! Il m’a déboutonnée et déshabillée lui aussi, et il a pris son temps pour m’admirer.

Il semblait très ému par mon propre corps. Il a avancé les mains pour me caresser les seins, les hanches, le ventre. Ses lèvres sont venues s’entrechoquer aux miennes et, dans un long jeu charnel de langues et de salive, nous nous sommes retrouvés contre le mur, lui à me dévorer contre la paroi, mon dos plaqué contre le placo, une de mes jambes enroulées autour de lui. J’étouffais presque sous ses baisers. Je sentais sa trique qui s’impatientait entre mes jambes. Cette trique pleine de de vie, pleine d’un élan qui n’était pas raisonnable, mais si bon. J’avais envie de sentir cette vie au plus près de moi, alors je me suis agenouillée au sol pour me mettre à le sucer.

Cette bite était ardente, affolante, elle ravissait ma bouche, inquiète et sèche quelques minutes plus tôt, et qui, là, retrouvait une fonction vitale. Celle de jouir par le goût, la texture, le plaisir provoqué par cette tendre ingérence qu’est la fellation. J’ai avalé sa queue encore, je prenais de grandes bouchées de lui. Puis je me suis redressée pour me tourner contre le bureau de consultation en m’appuyant sur les mains, fessiers en arrière. J’étais cambrée vers lui et vers le piquet de son érection. J’avais froid, mais ses mains autour de moi me réchauffaient, et sa bite contre mon cul était comme un petit radiateur de chaleur humaine. Finalement, je me suis penchée un peu plus en avant, presque plaquée contre la table, dans ce décor glacial où notre passion avait fait fondre les barrières de la bienséance entre nous.

Il m’a enfilée comme une perle, je me sentais femme et brûlante, un sentiment que je ne pensais même plus possible tant ces dernières semaines avaient été difficiles. J’ai pris sa bite dans ma chatte comme une bénédiction, un sursaut de vitalité… Il m’a littéralement tringlée dans l’hôpital et nous aurions été sanctionnés si on nous avait vus dans cette posture qui risquait de nous voir contaminés, mais l’aimant entre nous était si fort que nous nous en moquions, et nous riions même de notre audace et du plaisir exacerbé par toute la frustration et le stress accumulés.

Notre orgasme fut presque simultané et je me souviendrai toujours de cette sensation de jouissance interdite, éprouvée au milieu de tout ce marasme. Cette histoire m’a sauvée du burn-out.

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