Langue aiguisée, plaisir assuré
1 octobre 2021Je suis de nationalité franco-britannique et je vis depuis toujours à Londres, mais je me sens avant tout citoyenne du monde. Mon métier de blogueuse et influenceuse m’emmène partout, notamment en Asie (ce qui me fait toujours plaisir car je suis Coréenne par mon père) et aussi, aux Etats-Unis. Et, bien sûr, en France, le pays de ma mère, qui m’a appris la langue. Je connais le magazine par Internet et j’écris aujourd’hui pour vous raconter une jolie histoire qui m’est arrivée à Paris, capitale de l’amour. Je m’appelle Miu, j’ai 30 ans et voici mon histoire porno.
Il faut vous expliquer que je joue un personnage sur les réseaux sociaux, celui d’une femme inatteignable et froide. Je ne souris jamais sur les photos, je réponds seulement aux commentaires de mes fans les plus fidèles ou de célébrités, bref, j’entretiens le mystère. C’est ma marque de fabrique, ainsi que le teint clair impeccable, le rouge à lèvre écarlate et une frange brune qui me tombe sur les yeux. Mais un certain jeune homme a réussi à faire fondre la Dame de Glace, comme me surnomme ma communauté.
Je l’ai rencontré à la dernière Fashion Week, où j’étais invitée par une grande marque que je porte beaucoup. Il s’appelait Jean-Lou et était photographe. Pour ne pas dévoiler plus de détails sur lui, je n’écrirais pas son nom d’artiste ni celui des gens pour qui il travaillait ce jour-là. Disons simplement qu’il m’a prise en photo devant le lieu du défilé, avant que ça ne commence, et sous tous les angles. J’ai posé pour lui, fascinée par sa dégaine de brun ténébreux et sexy. Barbe de trois jours, yeux bleus, mâchoire carrée… Il aurait pu être mannequin. Il m’a ensuite tendu sa carte, mais pas de numéro dessus. Juste une adresse. J’ai demandé où seraient publiées les images et exigé de donner mon accord avant. Jean-Lou m’a répondu avec un air mystérieux que tout ça se passerait chez lui, à cette adresse, le soir-même.
J’ai réfléchi toute la journée. Et puis, sans prévenir mon agent, j’ai pris un taxi en fin d’après-midi, qui m’a emmenée au domicile du photographe. Je ne me rappelle plus nettement des détails de mon arrivée, tellement j’étais stressée. Je ne voyais que ses yeux bleus plantés sur moi, j’entendais le clic de son appareil, puis de nouveau, son regard, capté cette fois-ci par l’interstice de la porte. J’étais chez lui, dans un petit appartement charmant, rempli de livres et de tirages photos, avec vue sur les toits. Sur la table basse, des portraits de moi, qu’il venait manifestement d’imprimer. Je lui plaisais vraiment.
La langue d’un expert
J’ai arrêté de regretter mon audace, celle qui m’avait conduite chez cet inconnu… seulement vêtue d’un manteau de fourrure blanc et de mon rouge à lèvres signature. Étais-je folle ? De désir, oui, et peut-être un peu plus, quand j’y repense… Les mains de Jean-Lou se sont posées sur mes épaules tout doucement. Puis, d’un geste vif, il a fait tomber le manteau. Son air si sûr de lui a disparu quand il a vu que j’étais à présent nue comme un vers. De sa voix grave, il m’a dit : «Je vois que tu peux en fait te passer de la mode.» J’ai souri en baissant les yeux, un peu gênée de ma propre manœuvre mais, au fond, satisfaite de mon petit effet.
Le manteau ? Jean-Lou l’a étalé au sol, devant la cheminée étroite du salon. J’ai pouffé : «On se croirait dans un mauvais 007. » Il n’a pas relevé la pique mais son regard a brillé de malice. De sa main ferme, il a pris ma taille et m’a basculée comme dans un tango. «Et comme ça, j’ai l’air d’un espion séduit ?» Le beau gosse savait décidément bien des choses sur moi. Notamment, comment me faire plaisir, mais ça, ça n’était pas Internet qui lui avait appris. Plutôt une longue pratique des femmes…
Hum, je repense à sa bouche qui parcourt mon ventre, remonte vers mes petits seins aussi blancs que le manteau de fourrure sous moi, et ses dents qui en mordillent la pointe… Puis sa langue qui descend, nombril, cuisses, nombril encore… Je gémis, je m’entends même le supplier ! Enfin, son visage sur mon sexe… N’y tenant plus après tant de caresses, j’ai littéralement écrasé le visage de Jean-Lou sur ma chatte ornée d’une petite bande de poils. La lumière du soleil couchant filtrait par la fenêtre du salon, dorant le dos de mon amant. J’ai commencé à bouger mes hanches pour donner le bon rythme. Lent, suave. Puis plus rapide. Hum, sa langue pointue était souple et faisait la vague en moi… En même temps, mon photographe avait une main sous mes fesses et titillait mon petit trou, et de l’autre, plus haut, il malaxait mes seins pointés.
C’était comme si une tempête me soulevait. Son souffle et le mien étaient comme le vent qui emporte tout sur son passage. Oui, l’orgasme était là, tout proche ! J’ai joui en me cambrant sous les derniers rayons de lumière, la langue de Jean-Lou plantée au creux de moi.
La suite, je la garde pour moi et mon amant, car elle est bien trop impudique. J’avouerais seulement que bien des orifices ont été explorés cette nuit-là, chez lui comme chez moi.