Histoire érotique : Kathy dans Paris (masturbation)

La rédaction 5 février 2021

Kathy pense à Maxime au fond de son lit et ses doigts glissent naturellement vers sa fente…

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Retrouvez le début de l’histoire érotique de Kathy ici.

Kathy se réveilla doucement. Une pénombre propice à la rêverie et aux caresses en solitaire régnait dans sa chambre. Maxime ne quittait plus son esprit. Une semaine qu’elle avait rencontré cet homme, cet ange qui portait une part de démon en lui et, bien qu’elle ne se l’avouât que par éclairs stroboscopiques de lucidité, c’était bien cette part de démon qui lui torturait les sens.

Depuis l’épisode du porche et de cette saillie dans un lieu (presque) public, le feu dans son bas-ventre était un brasier perpétuel, inextinguible. Quoi qu’elle fasse, où qu’elle se trouve, elle avait envie de se toucher, de se caresser, d’apaiser ce feu constant. Elle avait l’impression d’abriter le Piton de la Fournaise entre ses cuisses.

Toute son enfance on lui avait bien fait comprendre que la sexualité « c’était mal » ou tout du moins dérangeant. Qu’il fallait se méfier des hommes dont le but ultime, l’unique en fait, était de coucher (on n’aurait jamais dit « baiser » à la maison) et de s’évaporer dans la nature ensuite. Des prédateurs, collectionneurs et chasseurs d’hymens ! Sacré tableau pour gagner les rivages d’une sexualité assumée, libre et épanouissante.

Mais Kathy en avait assez de ce carcan, de cette chappe de plomb qui avait enfermé sa sensualité, ses désirs et, de fait, son plaisir.

Oh bien sûr elle avait eu des flirts mais elle se rendait compte que, du haut de ses vingt-trois ans, elle avait tout à découvrir, tout à apprendre. Les garçons qu’elle avait rencontrés (deux en vérité) avaient été gentils avec elle. Gentils mais gauches et trop pressés. Trop pressés de la déshabiller, trop pressés de la pénétrer, trop pressés de jouir et in fine, trop pressés de disparaître. Son plaisir à elle, quant à lui, n’avait jamais été au centre de leur attention.

Elle avait même essayé avec une fille un jour ! Se disant qu’elle n’était peut-être pas hétérosexuelle ? Ça ne lui avait pas déplu, loin de là. Elle avait même eu son premier véritable orgasme à cette occasion. La langue de cette fille – comment s’appelait-elle déjà ? Ah oui ! Charlotte ! – avait été une révélation. Une étudiante en médecine fort joli ma foi. Très douée avec sa langue et ses doigts ! Cette blonde aux yeux bleus et au charme slave avec ses pommettes saillantes et son sourire franc l’avait transportée au pays du plaisir !

Mais pour l’heure, dans ce lit au sein de cette lumière tamisée, son corps réclamait son dû. Elle sentait son sexe nu inondé de son émoi sensuel. Elle n’avait commencé à se masturber que très tard et continuait de découvrir son corps, d’explorer ses sensations.

Elle glissa une main timide sous la couette, ses joues étaient empourprées de désir et de honte. Elle hésita, les doigts perdus dans sa toison intime. Elle joua négligemment avec les bouclettes qui fleurissaient son pubis. Elle les tirait doucement, les lissait, les ramassait en touffes pour mieux les faire rouler sous ses doigts. Elle apprivoisait doucement ce sillon huileux et moite, cette caverne de tous les plaisirs qui l’attirait et l’apeurait tout à la fois.

Enfin, la pulsion de désir fut la plus forte, elle laissa glisser ses longues et fines phalanges jusqu’à l’orée de son sexe. D’abord, encercler le capuchon du clitoris, le presser légèrement et ressentir les premiers frissons. Mais relâcher l’étau rapidement pour mieux savourer les frissons déclenchés.

Comme toujours, avant de partir dans l’exploration de ses fantasmes, son regard se fixait systématiquement sur le même petit détail. Un défaut de peinture au plafond de sa chambre. Une espèce d’écaille arrondie, Kathy la regardait si fixement que tout l’environnement s’assombrissait et elle devenait aveugle à ce qui l’entourait. Cette obscurité factice atteinte, se dessinaient au plafond des scènes qu’elle avait vécues, d’autres qu’elle rêvait de vivre ou bien encore un savant mélange des deux. Elle se mettait souvent en scène avec un de ses anciens amants ou avec cette Charlotte avec qui elle avait découvert le plaisir saphique et, comme une réalisatrice de cinéma, retournait la scène mais en modifiant le scénario. Tout était si facile à projeter sur ce plafond noir, sans jugement, sans déception. Et le beau vicomte Maxime Chasteygnier de la Guerronière était à se merci. Elle pouvait lui faire ce qu’elle voulait et, le faire plier devant le moindre de ses désirs. Non pas qu’elle était une dominatrice dans l’âme, loin de là ! Kathy avait toujours été réservée et plutôt soumise à toutes sortes d’autorités. L’absence d’un père l’avait profondément fragilisée, elle en avait conscience.

Mais pour l’heure, c’était elle la maîtresse de cet échiquier érotique sur lequel s’avançait son roi du moment : Maxime.

Sa main reprit sa progression douce le long de son aine. Elle sentait sourdre dans son bas-ventre une pulsion de désir et de vie. Elle se remémorait le membre aristocratique se glisser en elle, le souffle de son amant dans son cou, la fraîcheur de l’air humide caressant ses fesses nues. Elle cambra ses reins et glissa ses doigts le long de son sillon sirupeux, la voie s’ouvrait au fur et à mesure de sa progression. Ses nymphes s’ouvraient tout en se gorgeant de désir, sa source coulait, inondant jusqu’à la commissure de ses fesses.

Au-dessus d’elle, la silhouette de Maxime la déshabillait pour l’allonger sur un grand lit à baldaquin. Elle ressentait tout, son parfum poudré avec une pointe de musc, les fragrances masculines de son excitation, le moelleux du matelas sur lequel elle était allongée, la texture de sa peau, son souffle qui s’accélérait à mesure que sa bouche se rapprochait de son fruit défendu.

Elle se sentait s’offrir enfin à la langue de son amant, délice onctueux et suave, elle se posait sur ses lèvres intimes alors que, dans sa réalité, ses doigts pénétraient sa tanière humide. Qu’elle aimait ces premières pénétrations, douces, légères, juste à l’entrée de sa féminité.

Le rêve se mêlait désormais à la réalité, la bouche de Maxime se collait à son sexe épanoui et impatient, ses doigts oint de ses onguents intimes remontaient sur son bourgeon et tournoyaient autour dans une danse dont les femmes ont le secret. Son corps s’arquait sous les coups de langue précis, diaboliques tandis que la pulpe de ses doigts imprimait la pression idéale sur son clitoris désormais sorti de son capuchon protecteur.

Le ciel lourd de son excitation se déchargea en un éclair lumineux et fulgurant. Le plaisir l’envahit brutalement, elle cria tout son saoul et logeant ses doigts profondément en elle. Sa vision s’éclaircit et elle recouvra la vue, son corps nu était en sueur, son sexe exhalait des parfums iodés puissant, les draps étaient trempés de son orgasme libérateur.

La tâche au plafond était toujours là, morne et insipide. Son corps était engourdi par son plaisir, elle ferma les paupières pour profiter des derniers reliquats de cette explosion des sens.
Tout à coup son téléphone vibra à ses côtés. « Nouveau message : Maxime » Elle s’empressa de déverrouiller l’écran et de lire les mots tant attendus.

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