IN VINO VERITAS
13 novembre 2025
Je m’appelle Amanda, j’ai 26 ans et, dans la petite entreprise de vins que je dirige, les journées se suivent mais ne se ressemblent jamais. Le commerce m’a appris la diplomatie, la patience, et parfois… un goût inattendu pour l’inattendu.Voici mon histoire de sexe amateur érotique.
Livraison spéciale
Ce matin-là, j’étais partie livrer quelques caisses à un domaine de la région, un de ceux où les vendanges sentent bon la terre, le raisin et la fatigue heureuse de ceux qui bossent avec leurs mains. Le propriétaire m’a proposé de goûter quelques bouteilles. J’ai accepté. Et pendant que le vin coulait et que les verres tintaient, j’ai croisé le regard d’un de ses gars. Torse nu, ruisselant, les avant-bras solides et un regard… fixe. Viscéral. Ce regard m’a scié les jambes. Et j’ai compris. J’avais des rendez-vous l’après-midi, je les ai annulés, comme on jette des papiers trop lourds par la fenêtre. Et je l’ai suivi, sans poser de questions, jusqu’à une chambre à l’étage. Éclairée par une simple lampe, un peu jaunâtre, l’ambiance y était presque sordide, mais je m’en fichais. Le lit craquait sous son propre âge, et les draps paraissaient avoir connu d’autres ébats, d’autres corps, d’autres étés. C’était parfait.
Il a commencé sans un mot. Ses mains, calleuses, ont glissé sous mon chemisier, comme si elles avaient toujours su qu’elles finiraient là. Il a défait les boutons un à un, méthodique, patient, pendant que ses yeux ne quittaient pas les miens. Mon soutien-gorge a suivi et bientôt ses lèvres se sont posées sur mes seins, lentes, chaudes, insatiables. Il les a mordillés doucement, puis plus franchement, me faisant cambrer sous la surprise et le désir. Il a glissé à genoux devant moi, et sans me demander, il a tiré ma culotte le long de mes jambes. Je n’ai pas protesté. J’étais déjà offerte. Il a enfoui son visage entre mes cuisses avec une urgence presque religieuse, comme si mon corps était le seul autel auquel il voulait se consacrer. Sa langue a tout exploré. Lentement d’abord, en cercles autour de mon sexe gonflé, jouant avec la pression, alternant la douceur et les mouvements plus fermes. Il passait de mon clitoris à mes lèvres intimes, goûtant tout, comme un sommelier avide, savourant chaque frisson, chaque contraction de mes muscles. J’étais trempée. Je gémissais à peine, dans une transe étrange, perdue dans la chaleur moite de sa bouche.
Du vin et du sexe
Quand il a glissé deux doigts en moi, c’était comme si mon corps se souvenait de lui, sans l’avoir jamais connu. Il bougeait avec précision, et sa langue ne s’arrêtait jamais. Mon dos s’est arqué, mes mains ont agrippé les draps vieillots comme une naufragée, et quand l’orgasme m’a saisie, ce fut un éclair chaud et sauvage, qui traversa mon ventre jusqu’à mes orteils. Mais il n’avait pas fini. Il est monté sur moi, nu, son sexe dur effleurant le mien et il est entré lentement, centimètre par centimètre, avec cette lenteur exaspérante qui fait du bien. En missionnaire, il bougeait en profondeur, gardant les yeux fixés aux miens. Son bassin roulait contre mon bassin, chaque va-et-vient accentuant ma fièvre. J’écartais les jambes à en avoir des crampes, pour qu’il puisse tout sentir… ma chaleur, mon jus, mon envie. Le bruit humide de nos corps mêlés, les petits grognements qu’il laissait échapper et mes halètements formaient une musique étrange, sale et magnifique.
Puis il s’est redressé, m’a retournée sans ménagement, et m’a prise en levrette, me saisissant par les hanches. Nous sommes entrés dans une danse plus sauvage. Son bassin claquait contre mes fesses, ses mains agrippaient ma peau, me marquant presque. J’ai crié sans honte, le visage enfoui dans le drap rêche, les seins ballottant en cadence. Il me pénétrait profondément, chaque coup de reins me renvoyant dans une boucle de plaisir brut. Il a attrapé mes cheveux, les a tirés doucement relevant ma tête. J’ai tourné le visage, entre deux respirations, et j’ai vu son expression… tendue, fiévreuse, presque furieuse de désir. Il a accéléré encore et mes jambes tremblaient, prêtes à céder. Un deuxième orgasme m’a surprise en plein milieu d’un coup de reins, un spasme violent, incontrôlable, qui m’a laissée pantelante. Il a joui peu après, dans un râle grave, enfoncé au plus profond de moi, son corps plaqué contre mon dos, tremblant tout entier.
Et là, on n’a plus bougé. Moi, allongée, les seins écrasés sous mon poids, encore ruisselante de ce qui venait de se passer. Lui, effondré sur mon dos, respirant fort, les mains perdues sur mes hanches. Le vin, le sexe, la moiteur de la pièce : tout se mélangeait dans un vertige confus. J’ai pensé à mes rendez-vous. À mon portable qui vibrait sûrement quelque part. Puis je me suis dit que rien de tout ça ne valait cet après-midi volé.
A lire aussi :