Ménage à trois

La rédaction 2 mars 2023

Pour leur anniversaire de rencontre, Thomas et Églantine passent un week-end coquin à Amsterdam, Marina, leur complice sensuelle depuis deux ans, est aussi du voyage et leur a promis une surprise. Le fantasme de la soubrette soumise, elle en est certaine, sera un petit scénario tout à fait à leur goût autant qu’au sien ! Un vase, un chiffon, elle n’a plus qu’à monter l’escalier et rejoindre la chambre pour jouer à l’ingénue… peu farouche.

La chambre était plongée dans la pénombre et déjà, des murmures étouffés venaient jusqu’aux oreilles de Marina. Sans avoir réellement commencé, Thomas et Églantine étaient en train de se chauffer sur le dessus de lit moiré. Elle à moitié nue, dans un ensemble rouge sang somptueux, lui en tenue décontractée, ne réussissant pas à cacher son érection monstre !

Vêtue en parfaite petite bonne lubrique, Marina déposa son vase sur la table non sans mater les deux amants en train de s’embrasser voracement, puis elle alla épousseter un grand miroir.

La soirée avait commencé, les regards de ce triangle amoureux en disaient long sur le désir de chacun.

Les langues roulaient sur les lèvres, babines pulpeuses qui voulaient en découdre avec un vit ou un con, peu importait, pourvu que le sel et l’eau de l’excitation mouillât toutes les intimités.

Le jeu de rôle pouvait débuter, Thomas l’interpella, lui donnant du « Mademoiselle » sur le ton le plus impersonnel possible. Il lui demandait de les rejoindre, un problème requérait toute son attention. Le visage candide, Marina s’avança donc vers la couche.

Que pouvait-elle bien faire, sa présence n’était-elle pas incongrue ? Pire, non désirée ?

Les bras puissants du seul homme la firent basculer, elle s’allongea de tout son long, se lovant entre les corps brûlants. Elle sentit la main d’Églantine la caresser doucement, jouant avec ses cheveux puis frémissant sur son cou, s’insinuant délicieusement plus bas, effleurant ses seins gonflés.

La fine dentelle blanche en haut du soutien-gorge ne résista pas longtemps et les tétons jaillirent à l’air libre.

Thomas se leva, décidé à se déshabiller tout en regardant les filles échanger baisers et caresses. Églantine avait, depuis toujours, un très net penchant pour ses congénères côté sexe, elle adulait la peau sensuelle et si tendre des femmes, découvrir leur poitrine, le galbe de leur corps, la chaleur moite de leur antre, les effluves épicés qui s’en dégageaient.

Il tomba pantalon et chemise tandis qu’il se sentait épié de la tête aux pieds, fier d’exhiber son énorme mât, une bûche épaisse et veinée dont il connaissait l’endurance et la capacité à donner un plaisir infini à ses amantes. Devant lui le bal avait commencé.

Marina était désormais le centre de l’attention, l’air climatisé frôlait ses seins opulents, dressant ses tétons sensibles, Églantine avait entamé son exploration, ses mains étaient partout à la fois, envisageant les globes fermes, faisant rouler les mamelons roses entre ses doigts agiles, glissant sur son abdomen plat, agaçant au passage le nombril et déclenchant quelques chatouilles pour finir par venir mourir sur le triangle d’or, éprouvant à travers le tissu de la culotte, l’humidité d’une chatte en émois.

C’était un des instants préférés de Marina, ce premier contact, ce premier frémissement donné par la caresse subtile d’une femme, un délice de respect et de délicatesse, une si imperceptible jonction des épidermes qui, pourtant, mettait tout son bas ventre à la torture succulente du désir total.

Elle affectionnait tout particulièrement ce premier embrasement de ses sens. Sa culotte fut tirée sur le côté de l’aine, son sexe glabre perçu la piqûre d’un ongle, traçant le trait de son sillon déjà huileux de mouille.

La pulpe, enfin, se posa sur son clitoris, juste au-dessus de son bourgeon pour être précis.

Églantine savait parfaitement comment manœuvrer, n’allant pas directement au contact de la perle nacrée, mais en dessinant les contours tout en laissant bien en place le capuchon protecteur, rendant son amante folle.

Une liqueur riche de saveurs et de parfums commença de couler de la fente mise ainsi à l’agonie.

Marina fut agréablement surprise du doigt qui, finalement, se glissa en elle, long et fin, mobile à souhait, il vibrait en elle, se lovant dans le moindre interstice spongieux de son vagin gonflé. Elle haletait sous cette masturbation experte lorsque Thomas les rejoignit, elle le ceintura par le cou pour l’attirer à elle, elle avait envie de ses lèvres un peu rugueuses avec sa barbe de trois jours, de ressentir sa force et sa puissance, elle adorait la musculature bien proportionnée de cet homme, tout comme ses indéniables qualités d’amant.

Elle sortit une langue timide qu’il accueillit en faisant émerger la sienne pour un long baiser mouillé. En bas, entre ses cuisses, celle de la belle blonde déclenchait des merveilles sur son papillon désormais tout ouvert. Marina sentait ses nymphes enflées être aspirées par une bouche délicieusement vicieuse, Églantine n’ayant aucune limite dans son exploration, écartant les petites lippes, dégageant l’anus caché, rien ne pouvait échapper à sa langoureuse prospection.

Marina remonta ses jambes fuselées, ses bas noirs renforçaient encore l’impression de navettes interminables, quelques léchouilles de plus et Églantine céda la place à Thomas, dont les talents linguaux n’étaient plus à démontrer, elle se délesta de son soutien-gorge ainsi que de sa culotte avant de venir offrir sa chatte aux attentions de sa congénère.

Elle aussi aimait particulièrement les attouchements saphiques, tenant une des chevilles de son amie, elle écarta les siennes de façon à laisser toute latitude à la petite paume qui s’insinuait sur son intimité de la palper partout où elle en aurait l’envie.

Et l’envie était là, embrasant toute la zone allant de son con à son cul !

La main de Marina, habile, explora encore et encore tous les orifices tandis qu’un orgasme montait, inexorable, entre ses propres cuisses.

Elle n’eut pas le temps de gémir que son plaisir se matérialisait, une boule de feu, un big-bang sensuel qui enfla dans son ventre, la sphère s’expansa jusqu’à irradier dans toutes ses terminaisons nerveuses, picotant ses orteils et son cuir chevelu.

Elle ouvrit la bouche et une longue plainte, légèrement étranglée, s’en échappa.

Elle avait toujours été débordée par des pics de délices avec la langue de Thomas, et lorsqu’elle doigtait Églantine cela se décuplait encore. Elle concevait une excitation sans bornes à toucher les sexes, à les peloter, à les branler, à les sentir juter ou gicler selon que son propriétaire était un homme ou une femme.

Marina n’en pouvait plus, elle voulait se faire prendre, accueillir enfin le pieu exquis de Thomas en elle. Remise quelque peu de son plaisir, elle s’assit face à lui pour le sucer délicatement.

Elle dominait, ses lèvres ourlées et épaisses totalement destinées à cette tâche sublime qu’était la pipe.

Elle avait pompé ses premiers copains relativement jeune et avait très vite compris que sa bouche était une arme de jouissance massive. Elle savait se donner le temps, titiller la hampe et les couilles pour remonter agacer le méat tout en astiquant le manche de chair, elle connaissait les hommes sur le bout des doigts et Thomas en particulier.

Elle maîtrisait ce qu’il fallait faire et ne pas faire, par exemple, il détestait qu’on lui malaxe les bourses qu’il avait très sensibles, mais adorait les petits coups de langue rythmés sous le frein. Et lorsque Marina percevait un raidissement de ­l’obélisque, elle lâchait tout, laissant “retomber le soufflé”.

La bite se cambra, il était donc temps d’abandonner les voluptés buccales, elle se tourna et proposa son magnifique cul rond en levrette.

Son truc pour rendre complètement dingues ses amants ? Une inflexion de folie, des fesses bien pleines et surtout, une absence totale de pudeur qui lui faisait écarter la raie de la façon la plus provocante qui soit, offrant tous ses trous gourmands à la vue de celui qui allait la posséder.

Elle ne faillit pas à sa réputation, elle s’excitait elle-même dans cette position, vulnérable, et à la fois puissante d’un érotisme que rien ne pouvait arrêter.

Elle joua un instant avec son petit trou ainsi qu’avec le sillon collant, ouvrant la plaie de chair et de mouille, donnant à découvrir son con rose qui quémandait qu’on l’investisse enfin.

Thomas la pénétra. Son gros chibre faisait toujours des merveilles, élargissant un chemin dans la muqueuse délicieusement moite pour finir les couilles plaquées contre le clitoris érigé.

Ses bras musculeux lui bloquèrent les hanches et en avant la musique ! Le piston commença à coulisser dans son fourreau, lubrifié plus que de raison, l’engin entrait et sortait à un rythme effréné, les bourses claquaient en cadence sur le bourgeon totalement éclos, Églantine en profita pour venir s’allonger devant elle et lui offrir sa chatte à manger.

Cela aussi était un énorme déclencheur chez elle, sentir un pieu la fouiller avec force et lécher une vulve onctueuse. Le nec plus ultra ? Que le mec s’entiche de son anus et entame de le lui tripoter avant que d’enfoncer son pouce bien profondément à l’intérieur.

Bien sûr Thomas connaissait tous ces interrupteurs et ne se priva pas de la sodomiser digitalement tandis qu’il continuait de lui administrer des coups de boutoir de plus en plus puissants, giflant ses fesses de temps à autre, histoire de bien faire monter la tension si cela était encore possible.

Le jeu de rôle fonctionnait à merveille, la machine à fantasme était lancée ­pleinement, Thomas lui disait des mots crus, la traitant de petite vicieuse qui adorait être la victime de ce droit de cuissage qu’il avait sur tous ses employés.

Elle répondait en gémissant des « Oui monsieur » quelque peu étouffés par la chatte d’Églantine qui se plaquait contre sa bouche. Le second orgasme la laissa sans respiration, le nez enfoui dans le coussin moelleux du sexe de son amante, elle se mit à trembler de tout son corps, de tous ses os pour, de nouveau, exulter en un cri de libération puissant.

Les tourtereaux reprirent passablement leur souffle, mais le désir à ses raisons que la raison ignore, Églantine voulait, elle aussi, se faire baiser à quatre pattes, sa position préférée. Marina, à plat dos, l’accueilli tout contre elle, seins sur seins, lèvres contre lèvres, offrant un câlin d’une douceur émouvante à celle qui allait connaître les délices d’une canonnade bien orchestrée !

Le pénis à l’érection têtue entama son entrée en elle, le mouvement de came recommença de plus belle, les fesses galbées furent arrosées de quelques claques bien retentissantes et un filet de salive s’écrasa alors sur orifice anal.

L’excitation était à son comble, elle avait envie qu’il l’encule. Marina fut mise à contribution, elle affectionnait tout particulièrement gouverner à ce genre de manœuvre. D’abord, donner un anilinctus à son amie, bien lui lécher le trou du cul, y glisser sa langue profondément, assouplir l’anneau et lubrifier l’orée du rectum.

Églantine était goûteuse au niveau de cette zone, un brin d’épices, légèrement vanillée, Marina adorait ses saveurs interdites.

Elle saisit la lourde bite toujours au garde-à-vous, la sodomie était vraiment belle entre ces deux-là, loin des coups très prononcés quand il était côté pile, Thomas savait parfaitement doser ses va-et-vient lorsqu’il prenait la direction du côté face. La fleur s’évasa, le signal était donné, il pouvait y aller, Marina cala le gland dans le cône et laissa Églantine reculer son fessier, s’empalant ainsi à son rythme sur le chibre volumineux.

Quelques instants plus tard, Thomas était entré en elle entièrement. Comment un si petit fondement pouvait-il absorber un truc aussi long et gros en lui ?

Mystère, mais une chose était certaine, les orgasmes que cela lui apportait n’avaient aucune commune mesure avec ceux qu’elle obtenait lorsqu’elle se faisait pénétrer de manière plus classique.

Marina la serra fort entre ses bras quand elle sentit son amie partir.

Elle jouissait drôlement d’ailleurs lorsqu’elle se faisait ainsi prendre par le cul, des cris aigus en cascades, des hoquets successifs puis un interminable râle assez guttural pour une femme à la voix plutôt haut perché d’habitude.

Mais Marina n’était pas rassasiée, elle avait encore envie.

La petite bonne qu’elle était pouvait bien réclamer son dû, si ce n’était en gages sonnants et trébuchants, autant que ce soit sous forme de langueur sensuelle et sexuelle. Elle écarta de nouveau les cuisses, accueillant cette fois son amant dans un face à face des plus torride. Églantine à ses côtés pour la couvrir de baisers, elle était déjà au bord de l’orgasme alors que la queue n’était quasiment pas entrée en elle !

Elle ferma les yeux, gardant en persistance rétinienne les abdominaux sculptés de Thomas et sa gueule d’ange. Elle voulait se concentrer sur son vagin et son bouton d’or, là, ça y était presque ! Le mouvement du bassin puissant venait lui écarteler l’intimité tout en frottant comme un beau diable sur son clitoris…

Encore quelques allers-retours, oui, oui, cela montait, montait… et de nouveau le monde bascula et le sol s’effaça sous ses pieds, la tornade la pris pour la faire virevolter de plus en plus haut avant de la redéposer sur le matelas épais, éreintée, les jambes douloureuses, mais le désir satisfait.

Le tour de l’homme était enfin arrivé, lui aussi, bien que sportif, avait du mal à retrouver son souffle tant il avait donné. Allongé sur le dos, une femme de chaque côté de lui, il pouvait se laisser aller à jouir.

Marina empoigna la base de la hampe et glissa ses ongles sur les bourses dures, Églantine, quant à elle, s’empara du haut de la longue bite, ses petits doigts ceinturant la couronne du gland ou ramenant la peau du prépuce pour des sensations infiniment plus douces.

Thomas était toujours long à venir, surtout lorsqu’il honorait, et avec quel brio, deux très jolies filles aussi demandeuses qu’insatiables. Il se détendit, se força à respirer profondément et à faire descendre ses pulsations cardiaques, se concentrant sur les dix phalanges en train de masturber son phallus triomphant.

Il guida les deux amantes, leur enjoignant d’accélérer, de plus ou moins serrer la tige, de ralentir et de tirer à fond vers le bas pour le décalotter au maximum. Là il recevait une impulsion de langue sur le frein ou sur les testicules, parfois encore l’appendice mouillé allait fureter jusque sur les pourtours de son petit trou.

Marina laissa alors la proie pénienne entre les mains de son amie, elle s’allongea de nouveau sur le lit pour s’exhiber afin de donner un coup de pouce à Thomas.

Elle reprit sa position à quatre pattes, ses fesses bien écartées, sa science des hommes et ses expériences nombreuses lui avaient appris une leçon : offre-toi en spectacle, soit la plus crue possible, abandonne-toi à leurs regards et leur jouissance arrivera tel un train à grande vitesse.

Elle glissa index et majeur en fourchette dans toutes ses anfractuosités et les éloigna, ouvrant ainsi l’intégralité de ses secrets les plus intimes, jouant avec sa mouille, fouillant d’abord son vagin, roulant son cul et gémissant tant cela la faisait monter elle aussi.

Elle procéda de même avec son anus, son petit anneau céda à la pression des doigts puis, les vrillant dans l’étroit conduit, elle entrebâilla la cavité, elle n’eut pas besoin d’en faire plus, elle entendit un râle marqué de testostérone et sentit le premier jet de sperme brûlant s’écraser sur sa peau, elle se tourna rapidement pour recevoir les autres giclées afin de les partager avec Églantine.

Le foutre était abondant, comme elles aimaient toutes les deux, et l’épais liquide séminal garnit leurs bouches qu’elles soudèrent pour un dernier baiser. La nuit allait être longue encore, Thomas ne débandait pas !

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