Plaisir entre fille

La rédaction 25 novembre 2021

Camélia a toujours fantasmé sur l’amour entre filles et craque sur la nouvelle petite copine de son frère dont elle connaît les tendances bi. Quand la brunette découvre la miss en pleine séquence maquillage dans une salle d’eau qui porte si bien son nom, elle se dit que l’occasion est trop belle pour la laisser filer. Ce premier pas dans les amours saphiques lui permettra d’aller loin, très loin dans le plaisir et signera le début d’un beau roman, d’une belle histoire…

Été 2019 ! Premières vacances seule dans le Lubéron avec mon frère Alex et sa très sexy petite amie, Manon ! Quand les étoiles s’alignent, on ne peut rien y faire.

Je venais de larguer mon copain, ma libido était à son apogée avec l’arrivée des beaux jours et j’étais bien décidée à vivre trois semaines sensuelles.

Depuis quelque temps, je m’étais surprise à fantasmer sur l’amour saphique. J’étais tombée sur quelques films qui m’avaient chatouillé le bas-ventre et, dans mon université, de nombreuses filles assumaient leur sexualité lesbienne.

Je les trouvais désirables, attirantes et je me masturbais souvent en imaginant ce qu’elles se faisaient entre elles.

Non pas que les garçons me rebutaient, mais je me posais de plus en plus de questions sur mon penchant envers les femmes. Je ne savais pas encore que ces trois semaines estivales allaient apporter une réponse torride à mes tergiversations.

C’était le matin du lendemain de notre arrivée, mon frère était parti faire ses vingt ­kilomètres de course quotidienne. Après avoir flâné au lit, je me suis dirigée vers la salle de bain. Uniquement vêtue d’un petit ensemble culotte soutien-gorge rose au liseré panthère, j’ai vu que la lumière était déjà allumée.

Je me suis approchée à pas de loup et j’ai aperçu Manon qui se maquillait. En lingerie mauve, concentrée, elle appliquait du gloss sur ses lèvres. Aussi blonde que je suis brune, je ne pouvais détacher mes yeux de son corps svelte aux jolies fesses rebondies lorsque j’ai remarqué un objet hétéroclite au milieu des boîtes de blush, de fond de teint et des palettes multicolores. Un vibromasseur rose !

Manon s’est retournée tout sourire vers moi.

« Camélia, viens ! À deux c’est bien plus agréable ! » m’a-t-elle lancé.

Parlait-elle du maquillage ? J’ai bien vite compris que non.

Captant mon regard sur le sextoy elle a ajouté avec malice « 

Tu aimes te donner du plaisir avec un jouet toi aussi ? »

J’ai rougi, je n’ai pas pour habitude de livrer ma sexualité aussi ouvertement. De toute façon, Manon ne m’a pas laissé le temps de parler et elle a enchaîné.

« Je te le prête si tu veux ! Ou mieux, je te montre comment on s’en sert si tu ne sais vraiment pas ? »

Mes fantasmes de femmes entrelacées m’ont de nouveau assaillie, mon attirance pour mes semblables n’était-elle qu’un faux semblant, me mentais-je à moi-même. J’étais bouleversée, tout était confus dans ma tête, mon intimité suintait pourtant d’un désir que je connaissais bien.

J’avais envie de sexe, j’avais envie de Manon, de sa féminité, cela s’imposait à moi telle une évidence.

Sur ce et sans coup férir, elle a plaqué ses lèvres brillantes contre les miennes. Notre premier baiser a été long et savoureux. Sa langue s’est frayée un chemin tout naturellement jusqu’à la mienne et je l’ai enlacée avec passion pour mieux la repousser dans un geste réflexe.

Non, je n’étais pas une… gouine ! Mais qu’est-ce que Manon était attirante à moitié nue ! Et puis, in fine, à quoi bon lutter contre mon élan naturel ? Pourquoi ne pas transformer l’essai et donner corps (et quel corps) à ce fantasme si puissant qui me cognait le bas-ventre depuis des mois ?

Assise sur le rebord d’un tabouret Manon était dépitée, j’ai rouvert les bras et elle s’est laissée aller contre moi, sa peau était de velours et son contact de satin. Les choses se sont alors précipitées, à ma grande surprise j’ai pris l’initiative et j’ai dégrafé son haut. Ses petits seins ont jailli. Un quatre-vingts  tout mignon avec des aréoles et des tétons qui auraient pu être les miens.

J’ai parcouru ses dômes à peine formés de la pulpe de mes doigts.

À son tour Manon m’a déshabillée, quelle douceur comparée à ce que j’avais vécu avec mes partenaires masculins ! Tout n’était qu’onctuosité chez Manon, elle s’est penchée pour lécher mes mamelons, elle les aspirait tendrement et en mordillait les bouts avec légèreté.

Mon minou a commencé à mouiller franchement et je n’ai pu m’empêcher d’aller vérifier s’il en était de même pour ma belle-sœur.

Elle aussi était visiblement très émue par ce qui se passait entre nous, son sexe, tout comme le mien, était entièrement épilé avec, cependant, des nymphes plus exubérantes que les miennes avec des volutes qui dépassaient nettement de sa vulve.

Nos doigts se sont perdus dans nos sillons, debout, toujours en pleine séance de baisers profonds, nous nous mangions ­littéralement la bouche et, comme par magie, nous avons écarté nos cuisses de concert.

Manon a dessiné de sensuelles ­arabesques autour de mon clitoris, délicieuse torture, j’avais tellement envie de la sentir en moi.

J’ai glissé mon index dans son joli con juteux, très vite mon majeur l’a rejoint. J’ai commencé à les agiter en elle comme j’aime qu’on me le fasse. Les premières fois sont souvent hésitantes, mais il y a toujours des exceptions qui confirment les règles. Manon a gémi, de plus en plus fort, quant à moi j’étais au bord de l’orgasme tant elle était douée avec ses vibratos diaboliquement précis sur mon bourgeon.

Nous avons cessé avant de jouir trop vite, Manon et moi voulions profiter à fond de ce moment, nous avons étalé un grand drap de bain bleu ciel sur le sol pour la suite de nos agapes. J’avais envie de la goûter, de connaître enfin les saveurs d’une autre chatte que la mienne.

Manon m’a surprise en se prosternant, seins contre la serviette, son joli cul bien relevé, cambré à l’extrême, les fesses grandes ouvertes et toute son intimité à mon regard révélée.

Tout se troublait devant mes yeux, fantasme, réalité, était-ce bien la féminité de ma belle-sœur que je m’apprêtais à laper, à doigter ?

Je n’ai pas pu me mouvoir pendant un long moment, avide de détailler ce spectacle torride. Tout son entrecuisse était couleur chair, ses petites lèvres luxuriantes brillaient de cyprine légère, telle une ondée de rosée, déjà gonflées elles s’entrouvraient sur un clitoris érigé hors de son capuchon protecteur.

Juste au-dessus, l’orifice tabou affichait, lui aussi, des signes manifestes d’excitation. Comme animé d’une vie propre, il pulsait et s’épanouissait, d’une texture presque poudrée il appelait mes regards tout comme mes caresses.

Je ne pouvais détacher mes yeux de son joli mont de Vénus et de son cul, je trouvais cela tout à la fois beau et bouleversant. J’ai néanmoins été tirée de ma rêverie contemplative par la voix de Manon et une voix transfigurée par le désir de sexe et d’effleurements, chaude et follement érotique.

« Vas-y Camélia ! Bouffe-moi ! Lèche-moi ! Baise-moi ! J’ai envie de tes doigts, de ta langue partout en moi ! » L’injonction était claire, ces mots ont été comme un coup de fouet.

J’ai approché ma bouche de son sillon fessier, un cocktail de gel douche à la vanille, de mouille et de musc m’a sauté au visage, j’ai embrassé ses petits globes fermes et charnus  puis j’ai glissé une langue timide le long de sa fente.

C’était chaud, sirupeux, légèrement salé, j’ai adoré.

Je me suis mise à lui « bouffer le cul » selon son désir, remontant sans vergogne jusqu’à son anus clair, puits de chair qui frémissait de plaisir. J’ai dardé mon lingual appendice dans son anneau souple qui s’est ouvert comme son sexe.

Je ne voulais pas paraître godiche pour mon premier anulingus. Inspirée par mes quelques visionnages de films X, je me suis jetée à l’eau, et plus je m’enfonçais dans ses méandres, plus je m’enhardissais. Ma bouche était maculée de la mouille abondante de Manon, de ma salive et de ses effluves sauvages.

Ainsi emportée par ma propre excitation, j’ai glissé un doigt à l’orée de son puits serré, ce dernier s’est évasé, aspirant mon index curieux.

« Oui » a susurré Manon, « Encule-moi, baise-moi par le cul ! »

Je sentais le cercle souple et à la fois résistant enserrer mes phalanges, toutefois elle se laissait prendre le petit trou avec une aisance déconcertante, le résultat d’une activité régulière sans doute ? J’ai pris confiance en moi et devant les ondulations de la croupe gourmande, j’ai doucement inséré un autre doigt bientôt rejoint par un troisième.

Cette fille était clairement rompue aux introductions anales.

Le vibro rose était à portée de main, je l’ai sucé afin de le lubrifier puis je l’ai glissé dans sa chatte.

« Non » m’a interrompue Manon « Je veux que tu me le mettes dans le cul, vas-y, sodomise-moi, fais-moi jouir du petit trou ».

J’ai donc changé mon fusil d’épaule, si je puis dire, et je me suis mise à sodomiser ma belle amante qui ne pouvait plus ­s’arrêter de geindre.

Le jouet est entré tout seul dans son joli fondement, je n’en revenais pas qu’elle puisse s’ouvrir avec autant de facilité et surtout jouir autant juste par là.

Jamais je ne me serais imaginée pouvoir, un jour, me glisser quoi ce soit dans cet orifice si intime. Mais ma belle-sœur se contorsionnait et continuait de m’encourager à la défoncer. J’ai utilisé l’olisbos comme s’il eut été une belle queue.

Le tenant fermement, j’ai imprimé d’amples mouvements de va-et-vient dans l’anus qui s’épanouissait et avalait le bâton fuchsia sans difficulté aucune. J’étais fascinée par le spectacle, parfois l’engin sortait totalement du fourreau, le laissant béant, abysse sombre au milieu d’un cratère carné et réclamant qu’on le pénètre à nouveau.

D’une main j’ai caressé le clitoris de Manon pour finir par lui doigter la chatte, mon majeur puis mon index et enfin mon annulaire, tout est entré en elle. Je ne m’appartenais plus, je la fouillais désormais avec rage, avec passion, rien n’était obscène, Manon lançait des « Oui ! Oui ! Oui ! » désordonnés, hoquetant, feulant presque, explosant dans un râle guttural et sauvage.

Son anus a expulsé le jouet et son sexe a été pris de spasmes, j’ai senti un liquide chaud m’inonder l’avant-bras, Manon venait de jouir et d’éjaculer, m’aspergeant de son plaisir aqueux.

J’étais en transe, elle avait les cuisses tremblantes.

« Hummm mon bébé, tu m’as fait décoller au-delà de tout ! » et ses jambes de continuer de flageoler comme si elles devaient ne plus jamais s’arrêter.

Elle s’est néanmoins ressaisie rapidement et m’a fait comprendre que c’était mon tour. J’ai été attentiste, laissant cette ­beauté blonde décider quel sort elle allait bien pouvoir me réserver.

Manon m’a aidée à m’asseoir pour m’embrasser de nouveau, sa bouche s’est faite onctueuse et les caresses sur ma vulve ont repris de plus belle.

J’étais en sueur, la pièce s’était emplie de nos fragrances de femmes en chaleur, j’étais souillée des fluides de mon amante et ma fente était huileuse tant j’avais envie de jouir.

J’ai senti mon con s’ouvrir et je n’ai réalisé qu’au bout de quelques minutes que j’avais presque une main entière dans mon vagin.

Comment était-ce possible ? Moi, si étroite, si serrée, Manon avait réussi l’exploit de me dilater à l’extrême sans aucune douleur, au contraire, une douce brûlure inhabituelle irradiait tout mon entrejambe.

Mon fruit coulait, mes nymphes se refermaient alors sur son frêle poignet, jamais je n’avais été emplie de la sorte, pleine, envahie, épanouie.

Je crois que mon premier orgasme a été causé aussi bien par son poing au fond de ma chatte que par mon imaginaire sensuel. Des images des filles de la fac sont venues se fracturer dans mon esprit, je les voyais distinctement, le sexe écartelé par ma main ou celle de leurs amies. Des seins ballottaient, des culs exultaient, des cris résonnaient.

J’ai joui en une longue plainte issue du plus profond de mes entrailles. Ma matrice s’est ramassée en une boule de feu et de lumière, j’ai senti mon antre libéré, le poignet de Manon a frotté sur mon clito et tout a explosé en moi. Chaleur, vibration, tressaillement jusqu’à ce que ce nexus se disperse partout dans mon corps.

J’étais exsangue, à bout de souffle, mes armes déposées au pied d’une Manon triomphante.

« Maintenant tu es prête ma chérie ! Toute prête pour la vraie jouissance ! »

Quoi !? Parce qu’elle avait l’impression que je venais de simuler !? Je crois, j’étais certaine en fait, de n’avoir jamais atteint un tel pinacle et elle pensait réellement que j’allais pouvoir me remettre en selle si vite ?

Je n’ai pas eu l’occasion d’émettre la moindre réserve qu’elle me renversait en arrière pour me couvrir de baiser, sur les lèvres, dans le cou, sur les seins, elle m’a même léché les aisselles cette petite salope.

Je la sentais totalement transfigurée, j’avais devant moi une bête de sexe, bien résolue à me faire connaître quelque chose d’unique.

Elle a relevé haut mes cuisses. Écartelée ainsi je savais qu’elle avait devant elle un paysage comparable à celui que je lui avais offert quelques instants plus tôt. Cul ouvert et obscène, chatte encore ébahie du passage dextre qui l’avait dilatée à l’extrême. Elle s’est amusée un moment, à l’instar de ma séance « voyeuse » de tantôt, à détailler mon intimité, puis s’est enfin décidée à entrer en action.

À son œil brillant, j’ai compris qu’elle voulait mon petit trou. Je ne m’étais pas trompée, à genoux entre mes jambes elle s’est penchée et a écarté mon fessier délicat. J’ai senti mon anus qui était étiré, resserré puis de nouveau distendu avec beaucoup de précautions.

Les endorphines de mon premier orgasme ne s’étaient pas encore dissipées, j’avais une envie de total lâcher-prise, je me suis abandonnée, entièrement. Comment aurais-je pu, ne serait-ce qu’un instant, envisager de jouir plus fort que je ne venais de le faire ?!

Voilà ! La langue de Manon entrait en action sur mon œillet sensible, elle papillonnait, elle virevoltait tant et si bien que je n’ai presque pas senti l’introduction du premier doigt, pas plus que du deuxième et du troisième. Je n’ai pris conscience de ce que Manon allait me faire qu’après l’intromission de son auriculaire bientôt rejoint par son pouce ! Elle voulait me fister le cul !

J’ai fait mine de me relever, affolée, persuadée que jamais elle ne pourrait ainsi investir mon anus si serré et si tonique. J’avais peur qu’elle me fasse mal malgré la petitesse de ses mains. Elle a vu la frayeur dans mes yeux, s’est lovée contre moi, ses seins contre mes seins, elle m’a embrassée langoureusement et dans son mouvement pour se rapprocher de moi j’ai senti mon anneau s’ouvrir en grand avant de se refermer … sur le poignet de Manon !

Je n’en revenais pas, j’étais allongée dans une salle de bain, je faisais l’amour pour la première fois de ma vie avec une femme et elle venait de dépuceler mon petit derrière.

Je débordais littéralement de sa présence, dérangeante au début puis, avec une extrême lenteur, elle a commencé à bouger en moi, appuyant contre mon vagin de l’autre côté de la fine paroi.

Courbée à mort, je m’échinais à regarder cette scène folle, Manon, comme amputée, présentait un avant-bras tel un moignon et, au fond de moi, je sentais le volume de sa main qui tournait légèrement, sollicitant des zones encore inconnues de moi.

Sa langue a repris le chemin de ma perle rose, j’ai renversé la tête lorsque le contact a été établi. Quelques succions plus tard et un second tsunami m’emportait. Différent du premier, pareille à une harmonie de guitare avec la corde plus grave d’une contrebasse en contrepoint.

J’en ai eu le souffle coupé. Impossible de crier ou d’émettre le moindre son.

J’ai joui à en perdre haleine, à en perdre connaissance.

Manon m’a enlacée, nous nous sommes embrassées puis blotties l’une contre l’autre. Mais mon frère allait bientôt rentrer de son footing, nous nous sommes douchées toutes les deux ensemble, le maquillage serait pour plus tard.

Pour l’heure l’onde fraîche de la piscine nous attendait, peut-être allait-elle éteindre ce nouveau feu qui, désormais, brûlait en moi ?

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