Sacrés liens !

La rédaction 25 avril 2021

Lucien, 69 ans, est spécialiste des cordes et modèle shibari. Il nous raconte une de ses séances de bondage avec son amante adorée.

Je suis Lucien, 69 ans déjà, mais j’ai un petit secret sur ce qui me tient en forme, qui va vous étonner, je vous raconte dans cette histoire de sexe.

Je pratique l’art des cordes depuis des années, ou plutôt je suis modèle de shibari. Je me fais attacher par une femme que j’aime éperdument et je m’en remets à ses mains. Elle s’appelle Zora et elle est plus jeune que moi, la cinquantaine sensuelle. C’est une belle femme très sûre d’elle qui revêt du latex pour m’attacher dans nos jeux.

Au début, ce n’était pas du tout sexuel, elle s’entraînait à l’art du bondage sur moi, ami docile et servile. C’est assez dangereux comme exercice alors nous y allons avec précaution, nous privilégions des positions au sol, des nœuds pas trop serrés. Elle m’entrelace de ses liens d’amour, attache mes mains dans mon dos, enserre mes pieds ramassés sur le côté, entrave mon torse, fait passer des cordes dans la raie de mes fesses… Elle s’amuse à regarder mes réactions, les mouvements de mon corps et bien sûr, si je ne suis pas à l’aise, elle me libère et nous changeons de posture. Une session qui remonte a quelques années maintenant a été beaucoup plus loin que d’habitude et reste à jamais gravée dans ma mémoire.

Ce jour-là, je me suis assis, nu, sur le tapis rouge et épais d’une petite pièce qui lui sert de salle de jeux érotiques, où il y a des coussins, des jouets, des menottes et des badines. Elle m’a lié au sol, ses mains volaient autour de moi, m’harnachaient, compressait mes membres, rassemblait mon corps sur lui-même. Je me laissais aller à cet abandon aux cordes dans lequel je me sens si bien… J’étais déjà ligoté en tous sens, bras et jambes entravés, délicieusement contenu dans ces liens magiques qui m’interdisaient de tendre la main vers son corps magnifique. Mon excitation aujourd’hui était plus forte que d’habitude et je bandais tout de suite, dès les premières minutes de notre performance. En face de moi, Zora se tenait debout, me dominant, dans son habit de latex qui lui donne de la puissance.

Elle a vu mon regard, mon excitation et ce jour-là, mon abdication a semblé l’exciter. “Tu es d’accord qu’aujourd’hui on joue un peu différemment ?” J’ai hoché la tête. Elle avait envie de jouer sur le côté “supplice de Tantale” de ma situation. La partie de sa combinaison au niveau des seins était amovible, elle a enlevé deux morceaux du costume, et ses deux gros nichons bombés sont apparus, enserrés de latex et bien charnus. Elle s’est agenouillée pour se trouver à ma hauteur et elle a caressé mon visage avec. Elle passait ses larges tétons sur mon front, mes paupières et jusqu’à effleurer mes lèvres, mais j’avais interdiction de les embrasser pour l’instant. Mon érection était si raide qu’elle en était presque douloureuse.

Sa cascade de cheveux auburn auréolait son buste majestueux. Elle s’est mise à enfouir mon visage entre sa poitrine pour de bon et m’a demandé de lécher. La pulpe de sa peau et les petites aspérités de ses tétons sous la langue, la vision de toute cette chair qui obstruait ma vision et mes membres scellés entre eux qui m’empêchaient toujours de bouger, tout cela contribuait à rendre mon expérience sensorielle d’une intensité démente. J’étais nu, à sa merci, mais cette fois, elle me donnait un peu d’elle.

Elle m’a allongé, toujours entravé par les cordes et a promené encore ses seins sur ma peau, qu’elle a embrassée. Mon sexe se dressait tel un mât dans la tempête, elle l’a pris en bouche et l’a sucé avec délectation. La puissance de mon plaisir était céleste, je sentais le sang battre à mes tempes, les chemins de la jouissance dans mon corps me parcourir et rencontrer la pression des cordes qui les rendaient encore plus doux et tortueux à la fois. Elle m’a sucé puis a abandonné mon sexe au bord de l’éjaculation.

Il y avait un trou dans la combi de latex au niveau de la chatte. Très naturellement, elle m’a enjambé, s’est placée à genoux au-dessus de moi et m’a pris en elle. Son sexe m’attrapait de la même manière que les cordes et je ne pouvais toujours pas la toucher. Ses mouvements de hanches faisaient frotter ma peau à la rugosité des liens et ma bite était prise en étau dans sa chatte tonique. Elle m’a monté en remuant sur ma queue, et le balancement de son corps sur moi me faisait presque mal à cause des cordes, mais cette douleur était jouissive. En me regardant avec tendresse, elle m’a permis de jouir alors que je m’étais péniblement retenu tout du long et elle a fixé mon visage tourmenté par l’orgasme.

Me donner du plaisir avait été une expérience pour elle et elle en avait pris au passage, car c’était comme si elle m’avait définitivement attaché à elle. Je suis depuis revenu à ma place de modèle, mais ce jour-là reste un événement qui nous lie étroitement l’un à l’autre.

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