Une baise confinée 

La rédaction 21 novembre 2025

Qu’est-ce qui m’a poussée à frapper à cette porte, ce soir-là ? Sans doute la solitude, l’ennui, le manque. Et un besoin plus viscéral encore. Tout avait commencé des semaines plus tôt, quand mon petit copain m’avait quittée au pire moment : en plein confinement. Pas de rupture en douceur, juste un appel froid et tranchant. Pas d’amis pour me consoler autour d’un verre. Pas même la possibilité de fuir ailleurs, ne serait-ce que pour un week-end. J’étais seule dans mon appartement, entourée de voisins absents, tous partis se confiner dans de meilleures conditions. Tous, sauf lui. Le voisin d’à côté. Voici mon histoire de sexe amateur érotique.

des rapports de bon voisinage

Un homme que j’avais croisé des dizaines de fois sans jamais lui parler. La cinquantaine, le genre discret, pas vraiment marquant physiquement. Juste un inconnu-connu, qui vivait à une porte de moi. J’ignorais tout de lui, sauf son goût pour les chemises à carreaux et les courses faites le samedi matin. Nous n’avions jamais échangé plus qu’un sourire poli dans l’ascenseur. Jusqu’à ce soir-là. Je lisais dans mon lit, incapable de trouver le sommeil, quand j’ai entendu le son étouffé d’un film. Des gémissements féminins, un rythme sans ambiguïté. D’abord, j’ai ri. Un rire nerveux, un peu moqueur. Ce confinement faisait perdre la tête à tout le monde, même à mon voisin si propre sur lui… Mais très vite, l’amusement s’est dissipé, remplacé par un creux douloureux au ventre. J’avais oublié cette sensation. L’envie d’être touchée. J’ai posé mon livre, écouté encore quelques secondes. Mon cœur battait plus vite, une chaleur moite s’était installée entre mes cuisses.

L’idée m’est venu d’un coup, sans prévenir, complètement folle. Déjà, j’étais debout. Pieds nus, le souffle court, j’ai traversé le couloir désert. Et j’ai toqué. Le voisin a ouvert tout de suite. Nu. Son sexe était dressé, sans pudeur, sans gêne. Il m’a regardée, a esquissé un sourire. Pas un mot. Il s’est écarté pour me laisser entrer. Puis il a refermé la porte derrière moi. Son salon était minimaliste, presque impersonnel. Le voisin a reculé d’un pas pour me jauger. Ses yeux brillaient. J’ai montré une porte sur la gauche, il a hoché la tête. C’était sa chambre. Je suis entrée sans un mot. Là encore, la déco était inexistante. J’ai regardé le lit défait, l’écran de la télé sur pause. Un gros plan sur une scène de fellation. La fille était belle, la queue, large et veineuse. J’ai dégluti. Derrière moi, le voisin était entré. J’ai fait glisser ma chemise de nuit de mes épaules. Le tissu a caressé ma peau en tombant à mes pieds. Puis je me suis retournée. Le voisin tenait son sexe à la main, une verge longue, humide, tendue… Son regard s’est attardé sur mes seins, puis plus bas.

Sa respiration s’est faite plus profonde. Je me suis avancée pour effleurer son membre du bout des doigts, à peine assez pour le sentir vibrer. Puis j’ai posé mes lèvres sur son torse et inspiré son odeur, mélange de savon et d’une légère transpiration due à son activité en solitaire. Mes doigts ont glissé le long de son ventre jusqu’à saisir son sexe, fermement cette fois. Il a laissé échapper un son rauque et sa main est venue se poser sur ma nuque. Je me suis agenouillée, obéissant à son impulsion.

une partie entre voisins

Devant moi, sa verge tendue frémissait d’anticipation. Je l’ai prise entre mes lèvres, doucement d’abord, en savourant le contact de sa chair contre ma langue. Puis j’ai alterné entre caresses lentes et succions plus profondes. Ses doigts se sont enfoncés dans mes cheveux pour me guider sans brusquerie. Au bout de quelques minutes, il m’a emmenée jusqu’au lit sans que je ne desserre les lèvres et il s’est mis au-dessus de moi. J’ai avalé son membre jusqu’à la garde, en découvrant pour la première fois le plaisir d’une gorge profonde. Mais ce soir-là, je voulais mener la danse. Alors je me suis dégagée de sous son poids et je l’ai regardé dans les yeux. « Allongez-vous. » Le voisin a obéi et s’est étendu sur le lit, la queue dressée vers le ciel, encore humide de ma bouche. Je suis montée à l’envers sur lui et je me suis laissé glisser. J’ai pris mon temps, en savourant la sensation de ma propre excitation qui coulait sur son membre. Un soupir m’a échappé en le sentant m’emplir totalement. Je me suis cambrée en prenant appui sur son torse et là, j’ai commencé à bouger.

D’abord en faisant onduler mes hanches en cercles lents et en me nourrissant de la pression délicieuse qui montait en moi. Puis un peu plus vite… Je sentais mon voisin qui me regardait faire. Ma nuque et mes reins picotaient sous ses œillades concupiscentes. Puis ses mains ont glissé sur mes hanches, mes cuisses… Je me suis mise à le chevaucher avec une intensité croissante, en me perdant dans les vagues de plaisir qui s’accumulaient. Mon ventre se contractait, la chaleur se propageait dans tout mon corps. J’ai senti une vraie une libération. Une réponse physique à des mois d’isolement, de frustration. J’ai laissé l’orgasme monter, m’envelopper, m’éclater en plein ventre. Mon corps s’est arqué, un cri m’a échappé tandis que je me laissais aller sans retenue. Il a suivi peu après, une dernière poussée plus profonde, avant de se figer en moi en gémissant. Nous sommes restés ainsi quelques instants, haletants. Puis je me suis détachée de lui doucement. Avant de partir, il m’a demandé de prendre la pose.

J’étais sur le point de libérer le sperme qui coulait en moi et dont la chaleur m’avait fait me sentir vivante à nouveau. En partant, j’ai jeté un dernier regard vers mon voisin. Il m’observait, un sourire fatigué sur les lèvres. « Bonne nuit », a-t-il murmuré. Oui, une nuit que je ne pourrai jamais oublier. 

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