Osez parler à votre gynéco !

Clarisse Luiz 3 avril 2019

Parler de son intimité ou de ses problèmes gynécologiques n’est pas toujours une chose facile. Mais c’est essentiel pour éviter les risques. Malheureusement, selon une étude, une grande majorité des femmes n’osent pas évoquer leurs problèmes. Pas même avec un médecin…

Selon une étude menée sur des Anglaises âgées de 18 à 24 ans, une jeune femme sur deux (48 %) a peur de subir un examen gynécologique. Pire, les deux tiers (66 %) n’osent pas évoquer leurs soucis intimes car elles considèrent que parler de leur vagin, ou de tout autre problème gynécologique est quelque chose de très embarrassant. En cause, les tabous persistants autour de cette partie du corps et la crainte de s’exhiber devant un inconnu.

D’après les résultats, 57% des sondées se tourneraient ainsi plus volontiers vers les moteurs de recherches pour éviter l’examen gynécologique en prenant le risque de laisser évoluer une maladie… Car oui, les examens gynécologiques réguliers sont essentiels, ne serait-ce que pour une question de santé et Google n’est pas un gynéco ! 

Les Européennes réagissent de la même manière dans leur immense majorité, y compris les Françaises, dont les gynécologues, hommes ou femmes, rappellent que s’ils ne font pas le premier pas, leurs patientes n’osent pas aborder certains sujets. Parmi les cas les plus fréquents relatés par les praticiens, celui des rapports sexuels douloureux, des préservatifs « oubliés », de la peur du vaccin HPV, de sécheresse vaginale ou encore de fuites urinaires, que les femmes n’osent pas aborder et qui se condamnent à porter des protections, alors qu’il existe d’autres solutions efficaces (kinésithérapie, chirurgie…). Et ce, tous âges confondus.

C’est dans ce contexte que « MesDocteurs » a lancé un nouveau service « Parl’oGyn » pour répondre à toutes les questions gynécologiques de la contraception à la fertilité en passant par la sexualité. Une première en France pour mieux informer, accompagner et conseiller les femmes au quotidien. Une manière efficace et actuelle de contourner ce problème. Le chiffre à retenir : déjà 10 171 mises en relation avec un gynécologue et notamment presque la moitié (43,6%) chez les jeunes de 18-25 ans.  

(Photo à la une : Pexels)

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