Un cunnilingus engage-t-il un homme aussi intimement qu’une pénétration vaginale ?

« Bonjour docteur. Je me tourne vers vous et sollicite votre aide, dans l’espoir que vous sauriez répondre à certaines interrogations qui m’animent. Je me questionne énormément sur les ressentis des deux parties pendant un rapport sexuel. À ce sujet, je souhaitais savoir si le cunnilingus est, pour un homme, un rapport sexuel qui l’engage intimement autant qu’une pénétration vaginale ? La perception de cet acte est-elle variable selon les hommes, leur âge, leur milieu social, la culture ou autre ? Je vous remercie d’avant pour votre réponse. »

Le cunnilingus n’est pas au goût de tout le monde

La pratique du cunnilingus est en effet vécue différemment d’un homme à l’autre.

Pour certains, c’est un acte très intime, qui engage autant qu’un rapport sexuel avec pénétration. Pour d’autres, au contraire, ce ne sont que des préliminaires, et n’est suffisant pour être considéré comme une prestation d’amour. Ces personnes peuvent vite se sentir en reste si l’ébat ne se systématise pas sur une pénétration à n’importe quel moment.

Enfin, pour une troisième catégorie masculine, le cunnilingus est bien plus intime qu’une pénétration, car ce sont des hommes qui le pratiquent moins, et pour qui le contact buccal avec la vulve et les sécrétions vaginales demeure un peu difficile. Ces derniers peuvent rapidement imposer, volontairement ou involontairement, face à l’idée d’être en contact avec la partie génitale de leur partenaire.

La pratique du cunnilingus ne fait pas que des adeptes

Il n’en reste pas moins vrai que, pour tous ces messieurs, cette pratique est essentiellement motivée par l’envie de donner du plaisir à la partenaire, même si elle demeure source d’excitation pour eux. Quant aux critères qui en font varier la signification, vous avez raison sur tous les points.

Chez les plus jeunes, il est certain que les pratiques bucco-sexuelles font partie intégrante des moeurs sexuelles. Ce qui n’est pas toujours le cas chez les plus âgés. Le milieu social, les convictions religieuses, sans parler de certaines cultures, y sont également pour beaucoup. Dans la mesure où ces pratiques ne sont pas toujours admises, voire strictement interdites. Enfin, le vécu sexuel est un élément-clé, en fonction de la qualité des expériences précédentes.

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