En 40 ans le sperme a pris un coup de vieux

La rédaction 25 septembre 2018

Une étude approfondie publiée en 2017 par l’Université hébraïque de Jérusalem suggère que le nombre de spermatozoïdes chez les hommes occidentaux a plus que diminué de moitié au cours des 40 dernières années. Comment expliquer ces résultats ?

Un jeune homme sur cinq environ a une numération des spermatozoïdes faible, c’est une condition en laquelle la concentration du sperme éjaculé est trop basse pour .
Comment expliquer ces résultats ?

Un constat à relativiser

Certaines atteintes traumatiques suite à des opérations peuvent être responsables de l’infertilité.
Mais aujourd’hui les chercheurs de l’ dénoncent surtout des causes environnementales ! Ces constats sont observés principalement dans les zones industrialisées.

La qualité du sperme serait à en croire l’agence un « indicateur global de santé publique ». Et la tendance observée est inquiétante. Entre 1989 et 2005, la concentration en spermatozoïdes a chuté de – 32,2 % d’après des mesures réalisées sur près de 27.000 hommes consultant avec leur partenaire un centre d’aide médicale à la procréation (AMP). Les chercheurs ont souligné qu’il était possible que cette baisse ait débuté dans les années soixante-dix si l’on prend en compte une étude précédente réalisée en région parisienne de 1973 à 1992.

Mais comme les chercheurs se sont appuyés sur les données recueillies auprès d’hommes consultant un ils ne représentent pas la population générale pointe . Aussi il les chiffres restent à relativiser car il existe des différences géographiques. Cette baisse n’est pas constatée comme homogène sur tout le territoire…

Des pathologies en hausse

Les cas de  est une tendance mondiale. Provenant du grec pour « testicule caché », la pathologie correspond à une anomalie de non-descente du testicule.

« Diverses hypothèses causales peuvent être évoquées, perturbateurs endocriniens« , avancent les auteurs. Mais un ensemble d’autres causes sont possibles comme le tabagisme chez les femmes enceintes, des facteurs nutritionnels, la pollution atmosphérique ou des modifications de mode de vie (sédentarité, stress, chaleur, sommeil).

Le même phénomène serait retrouvé en Corée, au Royaume-Uni et au Danemark, or le Pr Jégou indique :

On sait que la cryptorchidie est le premier facteur de risque de l’infertilité masculine, et est associé à un risque accru de cancer du testicule.

D’ailleurs le nombre de cancers des testicules serait également en hausse…

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(Image à la une : Getty Images)
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