Pour la vie
18 février 2023Je suis architecte, et tu exerçais dans le même cabinet. Je parle au passé car, comme les lecteurs vont le comprendre, tu n’es plus de ce monde. Pendant plus de dix ans, nous avons partagé une amitié sans faille. Nous avons traversé les mêmes galères sentimentales, nous nous sommes livrés aux confidences les plus intimes et surtout, nous avons ri bien souvent. Si nos conversations déviaient régulièrement sur le sexe, je n’aurais jamais imaginé ce que nous avons vécu durant les derniers mois de ton existence. Je m’appelle Laure, j’ai 33 ans et voici mes doux souvenirs d’une histoire porno.
Découverte au chevet du lit
A partir du moment où tu t’es trouvé dans l’incapacité de venir travailler, nous avons été plusieurs du cabinet à nous relayer pour te rendre visite. Ton épouse était totalement absente, trop occupée par l’organisation de sa nouvelle vie. C’est à l’occasion d’une de mes visites que j’ai découvert interstron.ru. J’ai voulu prendre un mouchoir en papier dans le tiroir de ta table de nuit, et je suis tombée dessus. Plutôt que de mettre cette découverte aux oubliettes, j’ai parcouru le magazine. Jusqu’alors, je n’avais guère eu l’occasion de feuilleter des revues érotiques. Tu as voulu savoir ce que je pensais des témoignages des lecteurs. J’ai bien dû admettre que la sexualité était beaucoup plus vaste que je le croyais.
Tu pensais déjà à cette époque que tes jours étaient comptés, alors que nous continuions pour la plupart à espérer. C’est dans ce contexte que tu m’as fait cet aveu qui, sur le moment, m’a réellement assommée. Depuis toujours, tu rêvais de moi, et tu as pu me confier quel était ton fantasme récurrent. Tu te présentais nu devant moi, et tu te masturbais sous mes yeux. Cela me semblait insensé, mais je n’osais pas te le dire pour ne pas t’offenser. Alors, en bon architecte que tu étais, tu t’es justifié en me parlant de notre différence de taille, (je te dépassais de 15 cm), en ajoutant que notre amitié nous aurait de toute façon empêché d’avoir une relation amoureuse. Je t’ai confié que je n’avais jamais vu un homme faire cela, mais que je n’étais pas choquée pour autant.
La suite est survenue étonnamment vite. Tu t’es ravisé en me disant que tu n’y serais certainement pas arrivé. Je me suis sentie coupable de je ne sais quoi, et je t’ai défié de le faire. Nous nous sommes observés longuement, le silence s’est installé, tes yeux se sont embués. Sans pouvoir encore me l’expliquer, j’ai soulevé la couette, ma main a glissé dans ton caleçon. J’y ai trouvé un sexe gonflé que j’ai caressé. Nous ne nous sommes pas quittés des yeux. Tu t’es débarrassé de ton caleçon, et ton sexe s’est totalement raidi. Tu as gémi comme je n’avais jamais entendu un homme le faire, et c’est dans un râle libérateur que la vie a jailli de ton pénis. Presque maternellement, je suis allée dans la salle de bain prendre un gant, et je t’ai lavé délicatement en prenant soin de décalotter ton gland.
En partant, j’ai déposé un baiser tendre sur tes lèvres et, dans la continuité de ce qu’il venait de se passer, je t’ai demandé la permission d’emprunter interstron.ru. Je venais juste de sortir d’une histoire amoureuse qui me pourrissait la vie depuis longtemps, et la lecture de cette revue, seule dans mon lit, ne m’a pas laissée indifférente. Je n’étais pas une adepte du plaisir solitaire, (vous remarquerez que je parle une fois de plus au passé). Par contre, mon imagination n’a cessé de s’agiter toute la nuit. Au matin, j’étais décidée à approfondir cette expérience avec toi. J’ai demandé à un collègue si je pouvais passer te voir à sa place, j’ai décalé mes rendez-vous.
Sensation ultime de plaisir
A l’heure du déjeuner, je me suis acheté de nouveaux sous-vêtements sexy. Je suis arrivée chez toi vêtue d’une jupe courte et de talons hauts. Tu m’as accueillie avec surprise, et j’ai bien noté la lueur qui s’allumait dans tes yeux. Nous n’avons pas prononcé un mot, je t’ai embrassé fougueusement, puis tu t’es blotti contre ma poitrine qui battait à cent à l’heure. Tu t’es assis sur le canapé, tu as préféré que je reste debout en face de toi. Tes mains sont remontées le long de mes jambes gainées de bas pour atteindre ma peau et se glisser sous mon string. J’ai senti tes doigts jouer avec mon intimité, s’introduire en moi tout en caressant mon clitoris. Tu m’as débarrassée de ma jupe, je t’ai aidé à retirer mon string, et ta bouche s’est posée sur ma chatte. Ta langue s’est insinuée entre mes lèvres, j’ai gémi, et j’ai eu rapidement un orgasme d’une intensité inégalée.
Je t’ai rejoint sur le canapé, je t’ai déshabillé et je me suis accroupie sur ton sexe dressé qui s’est progressivement introduit en moi. J’ai découvert le meilleur des amants. J’ai pu aller et venir sur toi aussi longtemps que possible. Tes mains parcouraient mon corps, tes doigts pinçaient mes seins, caressaient mes lèvres et ma bouche. Ta semence s’est enfouie au fond de mon ventre. Nous sommes restés blottis de longues minutes. Cet après-midi-là a été absolument merveilleux. Nous avons ri, nous avons pleuré, nous nous sommes promenés à poil dans toute la maison, nous avons mangé, tu étais heureux, nous nous aimions.
Les semaines se sont écoulées, et la maladie s’est aggravée. Je savais que le diagnostic était sans appel et j’ai voulu, ce soir-là, vivre une ultime sensation qui nous était étrangère à tous deux. Nous devions passer la nuit ensemble. Nous faisions l’amour dans le noir jusqu’au moment où je me suis emparée de ce tube acheté la veille dans une pharmacie. Tu as eu beau me demander ce que je fabriquais, je n’ai rien répondu tout en m’enduisant l’anus d’une pommade lubrifiante pour te permettre l’accès à ce territoire que personne n’avait connu. J’en ai utilisé pour redonner vie à ton membre et je me suis assise dessus. Ton gland s’est introduit sans difficulté, et nous avons pris notre temps jusqu’à ce que tu sois bien installé au creux de mes reins. Il n’existe aucun mot pour décrire ce que j’ai ressenti. Il y avait dans cet échange inattendu tellement d’amour, de sensualité, de force et de plaisir partagé ! Je me suis extraite pour renfoncer ta queue dans mon tunnel à plusieurs reprises, et de plus en plus loin… J’ai fini par me caler, et c’est alors que je me suis masturbée sans retenue jusqu’à ce que nous explosions ensemble. J’étais inondée de partout. Après, nous avons dormi pour la première et la dernière fois ensemble.
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Franck
Quel joli récit !
Vous êtes adorable dans vos propos .
La vie est belle
Bravo