Ils défient les autorités

Les organisateurs de la Marche des fiertés ont annoncé qu’ils maintiendraient coûte que coûte leur manifestation dimanche 25 juin malgré une interdiction émise par le gouvernorat  « Nous n’avons pas peur, nous sommes là, nous ne changerons pas. Vous avez peur, vous changerez et vous vous y habituerez » avaient-ils publiés dans un communiqué. Les autorités turques disent ne pas voir reçu de demande d’autorisation formelle pour la manifestation, ce que les organisateurs contestent.

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Une Marche des fiertés violemment réprimée par la police

Ils étaient une quarantaine à avoir braver l’interdiction, mais trop peu nombreux face à un important cordon de sécurité. Les militants se tenaient place Taskim quand ils ont essuyé des tirs de la police turque. Les forces de l’ordre ont fait usage de balles en caoutchouc, hier, pour empêcher les manifestants de tenir la parade annuelle de la Gay Pride. Au moins quatre personnes sont été interpellées.

C’est la troisième année consécutive que la Gay Pride avait été interdite, suite aux menaces de groupes conservateurs et d’extrême droite. Les autorités ont en effet informé qu’ils n’autoriseraient pas sa tenue pour préserver « l’ordre public » et la « sécurité des touristes ».

« La véritable raison aux réactions contre la marche, qui s’est déroulée pacifiquement pendant 12 ans, c’est la haine », ont contesté les organisateurs. « On ne peut pas assurer notre sécurité en nous jetant en prison, en nous demandant de nous cacher », ont-ils ajouté.

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