Bon voyage !

La rédaction 23 mai 2020

Stephanie, 40 ans.

Il m’est arrivé une aventure unique la semaine dernière, dans le train Paris-Avignon de midi. Je me rendais seule à une réinterstron.ru avec des clients. J’étais en tailleur bleu marine et en bas couleur chair, avec une jupe à mi-cuisses. Je suis montée dans mon compartiment à peine trois minutes avant le départ du train. Il était presque vide. Un homme s’apprêtait à s’asseoir sur le siège voisin du mien. Il devait avoir une petite trentaine d’années et était habillé façon artiste, avec les cheveux longs et une barbe de trois jours, genre “brun ténébreux”. Pas beau, mais un visage intéressant. On a échangé quelques formules de politesse d’usage, “bonjour”, “excusez-moi”, “pardon”, “merci” en nous installant. Le train a démarré.

Le jeune homme semblait nerveux. Il s’est levé plusieurs fois pour aller au bar, se rendre aux toilettes, fouiller dans son bagage au-dessus de lui. Moi, je me faisais un film sur ma tablette. La troisième fois que mon voisin s’est rassis, j’ai senti son regard insistant sur mes cuisses. J’ai baissé discrètement la tête, et je me suis rendu compte que ma jupe était presque complètement relevée ! On voyait mon string bleu pâle en dentelles transparent mouler mes lèvres duvetées.

J’avais compris son petit manège voyeuriste, mais je n’ai rien fait pour baisser ma jupe. J’ai toujours aimé le regard des hommes, c’est un truc qui me plaît. J’ai continué à regarder mon film, une scène sensuelle a commencé à se dérouler sous mes yeux. Au même moment, j’ai noté que la main de mon voisin bougeait sous sa veste. Sans gêne, le garçon ! Il se branlait. Mon ventre a été parcouru de petits frissons électriques. Je me suis un peu plus affalée sur mon siège et j’ai tourné la tête vers lui, progressivement, afin de pouvoir lui jeter de petits coups d’œil furtifs de temps à autre. Je n’en croyais pas mes yeux. Je pense qu’il a compris que je savais, parce qu’il s’est mis à fixer mon entrejambe. Je sentais son regard, lourd, sur mon minou qui mouillait.

Au final, il a écarté franchement sa veste posée sur ses jambes – courage ou inconscience, comment qualifier son acte ? J’aurais pu ameuter le voisinage. Il a continué ses caresses sur son sexe, qui s’est retrouvé bien vite à l’air libre. Je n’ai pas prononcé un mot. J’étais pour ainsi dire fascinée par ce spectacle obscène, ce gros nœud violacé qui suintait, sa belle tige nervurée et mate dont il faisait glisser la peau dans un sens et dans l’autre, par les halètements précipités qu’il tentait d’étouffer. Je me suis surprise à prendre beaucoup de plaisir à le voir assouvir sa pulsion en se servant de moi. Je contractais le haut des cuisses et les fesses, terriblement émoustillée par cette situation incongrue. Mon cœur battait à cent à l’heure, j’avais l’impression de transgresser tout un tas de règles, mais je ne pouvais pas détacher les yeux de cette queue puissante et du poing de son propriétaire inconnu qui la secouait comme s’il voulait en faire gicler du pétrole. Je l’ai deviné sur le point de jouir.

Et, tout à coup, sans crier gare, mon voisin a agrippé ma main et l’a posée sur sa queue palpitante. J’ai senti une chaleur soudaine, une chair étrangère sous mes doigts, mais je n’ai pas retiré ma main. Au contraire, j’ai resserré mes phalanges autour de son organe qui a aussitôt explosé. Deux petits jets, puis une troisième belle giclée de jus mousseux, quelques secondes après. J’en ai reçu sur la paume. J’ai gardé sa queue entre mes doigts pendant qu’elle dégonflait doucement. Le contact avec la peau douce et brûlante de cet organe mou qui tressautait encore était étrange. J’ai retiré ma main poisseuse de sperme, et de l’autre, j’ai tiré un mouchoir de mon sac pour m’essuyer. Nous n’avons pas échangé un mot.

Quelques minutes plus tard, on est arrivés à Lyon Part-Dieu. Mon voisin s’est levé. Voyant que je restais à ma place, il m’a juste jeté un “Bon voyage !” avant de disparaître dans le couloir. Par la fenêtre, j’ai vu sa silhouette discrète s’éloigner sur le quai…

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