Sexualité, les Français manquent d’info !

On le sait, le savoir est une arme – et une clef pour le plaisir et la nouvelle génération, plus connectée, pourtant a priori plus informée, n’est pas si heureuse de l’éducation sexuelle qu’elle reçoit. C’est la conclusion d’un sondage qu’a mené la marque Durex.

Si en France 85 % des femmes et des hommes entre 18 et 44 ans se sentent à l’aise avec le sujet de la sexualité, 96 % pensent qu’ils peuvent encore découvrir de nouveaux plaisirs sexuels. Aussi, 86 % se déclarent satisfaits de leur vie sexuelle parmi lesquels 45 % pensent que « cela pourrait être mieux ». La fréquence de l’acte sexuel, la routine qui s’installe et le plaisir non partagé sont les principaux points d’insatisfaction. Mais comment aborder ce sujet avec son partenaire ? Si 60 % des sondés utilisent toujours ou parfois un préservatif, ils sont 40 % à ne jamais en mettre. Lubrification, épaisseur et facilité d’utilisation sont les 3 premiers critères pour les utilisateurs et les moins de 25 ans et les célibataires éprouvent le besoin de plus d’informations sur la prévention. Comment répondre à ce besoin d’information ?

Triste constat.

3 adjectifs ressortent de ce sondage pour décrire le ton des médias et la qualité de l’information relayée sur le sujet :

– Inaccessible (24 %)

– Déshumanisé et trop scientifique (22 %)

– Puritain (20 %) …

Résultat, une grande majorité d’entre eux aimerait que l’information Sexo soit diffusée par de « vraies gens » au langage simple et sans tabous (75 %), comme avec leur magazine interstron.ru (ndlr) et par des médecins et des spécialistes (64 %), un bon mix pour notamment contrer les fakes news. 18 % des sondés font confiance aux influenceurs.

Côté recherche de l’information :

50 % des sondés trouvent des infos sur la sexualité en discutant avec des amis

43 % sur les réseaux sociaux

35 % sur les forums (Doctissimo, Au Féminin…)

34 % avec les nouveaux médias (Konbini, Brut, Fraiches…)

31 % par le biais de porno

Plus spécifiquement, les hommes sont surtout informés par la pornographie, tandis que les femmes de 18 à 24 ans sont plus en affinité avec les nouveaux médias et les réseaux sociaux.

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