Une travailleuse du sexe fait des photos hard à la mairie de Paris
27 mars 2023Icy Diamond a défié les bonnes moeurs en faisant des vidéos et des photos provocatrices dans le local de l’hôtel de ville. Une opération militante…
Icy Diamond, travailleuse de sexe et transsexuelle affirme avoir pratiqué une fellation dans les toilettes dans la mairie de Paris. L’action s’est déroulée le 11 mars dernier, au cours d’une soirée organisée par un collectif LGBT+ dans les salons de la mairie, à l’occasion de la nuit des fiertés.
Une action militante pour la travailleuse du sexe
La vidéo est désormais diffusée sur un réseau social payant. La travailleuse de sexe revendique un acte militant pour dénoncer les conditions de vie et de travail des prostituées dans la capitale. Elle dénonce entre autre, un acharnement de la mairie de Paris contre les travailleurs et travailleuses du sexe. « la répression avec les arrêtés municipaux anti-camionnettes au bois de Boulogne ne fait que nous repousser dans la clandestinité et la précarité « , a indiqué Icy Diamond.
Le Strass dénonce la diffusion en ligne
Par allieurs, Thierry Schaffauser, coordonnateur national du syndicat du travail sexuel, le STRASS dont la jeune femme est membre, dénonce la publication en ligne de la vidéo, mais partage la revendication d’Icy Diamond. « Sur la forme il peut y avoir des désaccords, mais sur le fond je pense que tout le monde est d’accord « , a martelé Thierry Schauffauser.
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Opération de coup de poing ?
Après la publication de la vidéo, dans une pancarte tenue par la travailleuse de sexe est écrite « je ferai de la mairie de Paris le plus gros bordel de France ». Icy Diamond n’est pas la première à mener une action de cette envergure, plusieurs actions coups de poing ont déjà été réalisées par d’autre membre du secteur. Comme en 2022, les « dégommeuses » une équipe de foot LGBT ont déployé une large banderole sur le Pont des Arts, en plein cœur de Paris, pour protester contre les conditions d’organisation de la coupe du monde de football au Qatar, avec pour slogan « la Fifa tue« .
La mairie de Paris de son coté affirme ne détient aucun élément permettant de confirmer les allégations de la travailleuse de sexe, mais elle se réserve le droit de porter plainte si les faits étaient avérés.
(Crédit image : Journal des femmes)
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