Il n’existe pas de vulve de taille « normale »
5 juillet 2018Après une enquête qui vise à décomplexer les femmes, des chercheurs l’affirment… tous les vagins sont différents et uniques.
657 vagins mesurés
En menant une enquête entre 2015 et 2016, a constaté qu’il y a près de 1,8 million d’interventions chirurgicales esthétiques. Cette fréquence en hausse pousse certains à modifier leur apparence génitale. Les chercheurs notent une augmentation de 39% des opérations de la labiaplastie communément appelée opération des lèvres vulvaires.
Gênées par les lèvres vaginales trop grande, ces femmes vont chercher à les réduire pour atteindre « la norme ». Sauf qu’une étude récente a montré qu’il n’existait pas de vulve de taille « normale ». Dirigées par des chercheurs de l’hôpital cantonal de Lucerne en Suisse entre 2015 et 2017, les recherches ont ciblé les appareils génitaux de 657 femmes caucasiennes, âgées de 15 à 84 ans. Durant cette période, pour chacune d’entre elles ont été mesuré, les lèvres internes et externes, le clitoris, le périnée et l’ouverture vaginale.
Les résultats publiés dans la revue , sont très variés :
- La majorité des grandes lèvres étaient de 8 centimètres en moyenne avec des variations allant de 1,2 cm à 18 cm
- Les petites lèvres étaient plus ou moins longues de 4,3 centimètres
- L’ouverture vaginale variait de 6 à 75 millimètres
- Quant au clitoris, la longueur de sa partie externe était en moyenne de 7 millimètres. Mais les mesures de chaque participante allaient de 0,5 mm à 34 mm.
La vulve, un organe instable
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D’après les résultats, le constat est inévitable pour les chercheurs… chaque vulve est unique. Ils ont aussi observé que le changement de poids et l’âge avaient un impact sur la taille du vagin. Par ailleurs, si l’étude avait été réalisée sur d’autres femmes venant d’un autre continent, les résultats n’auraient pas été les mêmes. Au Royaume-Uni, l’organisation de santé anglaise, que plus de 200 mineures dont 150 d’entre-elles âgées de moins de 15 ans, auraient eu recours à la labiaplastie. Un constat alarmant pour la NHS.
À l’image de la science, la dessinatrice souligne la diversité du sexe féminin à travers ses crayons et les réseaux sociaux. Sur son compte The Vulva Gallery, la jeune femme publie régulièrement une illustration d’un vagin avec une anecdote pour permettre aux femmes d’accepter leur corps tel qu’il est.
Et vous, préfériez-vous l’esthétique vaginale ou le plaisir qui vous procure ?
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