Le sexe sauvage (3) : BDSM et Positions

Fais-moi mâle !

Quelques accessoires peuvent vous aider à mettre un peu de sauvagerie dans vos relations : menottes, martinet, petite cravache… Le BDSM soft permet lui aussi de pimenter les rapports.

Depuis les dizaines de millions d’exemplaires vendus à travers le monde du livre Fifty shades of Grey, de nombreux couples se sont essayés aux délices de la petite fessée érotique, des jeux de liens et autres divertissements mêlant excitation et un peu de brutalité. Toute cette agressivité, qualifiée de normale et positive par les sexologues, exprime souvent une grande complicité sexuelle entre les deux partenaires.

Pour Miss Curvi, c’est son pseudonyme sur les sites libertins, pourquoi pas un peu de bestialité dans les rapports. Mais c’est avant tout la communication qui prime :

« Pour que le sexe soit bon, même lorsqu’il est animal, il faut de la communication, pas forcément verbale, de l’écoute, de la complicité et du savoir vivre.  Un homme alpha et hyper bestial, entreprenant voire dominant, doit d’abord savoir écouter le corps de sa partenaire avant d’écouter sa bite. »

A partir de là, tout devient possible :

« Pour moi, un rapport sauvage peut être représenté par des mots crus, de la force dans les gestes : étranglement, maintien des poignets, une fessée savamment dosée et placée…  Il m’arrive aussi de mordre et griffer mon partenaire quand la jouissance est extrême. Et j’adore la fessée ! Tout comme les liens quand j’ai une grande confiance en mon partenaire. ».

Des positions qui favorisent le sexe sauvage

Evidemment, la première position qui vient à l’esprit, c’est la levrette avec son côté animal. 35 % des femmes l’apprécient aussi bien pour le côté purement physique que pour le côté cérébral et imaginaire qui leur donne une sensation de soumission au désir de leur partenaire.

Pour la sexologue Mylène Leroy, cette position permet une double stimulation, vaginale et clitoridienne, et une pénétration plus vive et plus profonde. Pour en jouir encore plus, elle préconise de l’agrémenter (tout en respectant l’autre bien sûr), d’une petite fessée, de cheveux tirés, d’un miroir judicieusement placé pour assister à ses propres ébats : « Ne pas être face à face peut permettre plus de désinhibition. La position permet d’érotiser le côté bestial qui pulse notre sexualité. »

Pour Anna, lectrice d’Union, c’est aussi ce sentiment d’être « totalement offerte, obscène et impudique, disponible par-devant comme par-derrière » qui l’excite dans cette position.

On peut également associer à la levrette toutes les postures permettant une relation rapide : debout contre un mur, ou un arbre dans la forêt, la gazelle, la position du tigre, du singe, l’étoile de mer… Et pour des pratiques comme la fellation, par exemple, Alison a un petit faible pour la position à genoux entre les cuisses de son compagnon, lui debout, appuyant bien sur sa tête et guidant le rythme de sa bouche sur son sexe…

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