Electron libre dans le monde libertin

Paule 6 novembre 2023

Virginie organisatrice des soirées privées dont la réputation ne cesse de s’accroître à travers la France mais ce sont aussi des moments de partages.

La Culotte Pas Sage : Au bonheur des dames

La Culotte Pas Sage, c’est son pseudonyme, est une figure emblématique des milieux libertins où elle évolue en tant que femme seule. La quarantaine, Lyonnaise, elle organise à travers la France, des soirées privées dont la réputation ne cesse de s’accroître. Dynamique, très active, bouillonnante d’idées mais aussi aventurière, battante, elle ne compte pas se limiter au seul cadre de l’hexagone. C’est seulement en 2020 qu’elle organise sa première soirée privée : « Nous étions en plein Covid, les clubs étaient fermés, je n’en pouvais plus de rester seule chez moi alors j’ai loué une maison, j’ai réuni quelques amis…. Ma première soirée privée est née. »

Électron libre dans le monde libertin, Virginie (c’est son prénom) a adoré cette première expérience qui mettait en avant ses qualités d’organisatrice mais, comme la décrive aussi ses ami(e)s, ses grandes dispositions à écouter les gens, sa générosité, son véritable espritlibertin, sa convivialité… Elle se met alors en quête de lieux, de DJs, d’animations pour ses soirées festives. Elle crée elle-même les coins câlins, loue des douches : « Je ne m’oppose pas aux clubs puisqu’il m’arrive de travailler avec eux et pour eux, c’est juste ma philosophie du plaisir, du libertinage et de la femme qui est différente. »

Du plaisir dans le libertinage

Elle aime organiser des soirées à thème, souvent déguisées, mais aussi et surtout des soirées gang-bang ou pluralité masculine : « Je veux mettre les femmes au centre de ces soirées. Elles sont les reines. Aucune image dégradante, dégradée ou humiliante. Je tiens à ce que tout soit en osmose et qu’elles se sentent comme dans une bulle de plaisir. Il y a de la baise, c’est sûr, mais ce sont aussi des moments de partages, festifs et ludiques. On rit, on mange, on s’amuse…. En général, je compte cinq hommes pour une femme. Les choses, malheureusement, ne se passent pas toujours comme ça en club. »

Pour recruter ces hommes, elle reste très attentive à l’hygiène, à leur tenue et leur véritable esprit libertin : « Ils doivent respecter les codes, être élégants, classes, séducteurs… Peu importe leur origine ou leur ethnie, mais ils doivent être de vrais libertins et j’ai pas mal de flairpour les dénicher. »

Aujourd’hui, la Culotte Pas Sage, c’est un carnet d’adresse de plus de 1 500 personnes. Elle vient de participer, toujours en tant qu’organisatrice, au premier Sextival. Et nous n’avons pas fini d’entendre parler d’elle…

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